Haiti-Choléra : 442 décès et confirmation de l’extension de l’épidémie à 5 départements sur 10

Clinton and Preval plan to steal the aid money together and are trying to disrupt the elections with the release of Cholera into the Artibonite river

mercredi 3 novembre 2010

Port-au-Prince., 3 nov. 2010 [AlterPresse] — Les décès dus à l’épidémie de choléra qui frappe Haïti s’élèvent à 442 et la maladie touche cinq des dix départements du pays, annonce ce mercredi 3 novembre le gouvernement.

Le nombre de décès a ainsi augmenté de 105 en 3 jours et le nombre des personnes hospitalisées est passé à 6.742, selon les informations fournies par le docteur Jocelyne Pierre-Louis, directrice de la Santé Familiale au Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).

En outre, la maladie qui était confirmée dans les départements de l’Artibonite (Nord) et Plateau Central (Est), affecte maintenant trois autres départements : l’Ouest, le Nord-Ouest et le Nord.

Pierre Louis a annoncé que des équipes d’épidémiologistes ont été dépêché dans diverses régions du pays afin de vérifier les cas suspects. En dépit du fait que l’ensemble des cas de diarrhée accompagnée de déshydratation sévère ait été catalogués comme choléra, des tests scientifiques n’ont jusqu’à présent pas pu être effectués pour tous les malades.

La fonctionnaire du MSPP n’a pas voulu se prononcer sur les enquêtes concernant la source de l’épidémie et elle s’est limitée à souligner que les recherches effectuées ne dépendent pas de son Ministère.

La bactérie, responsable de l’épidémie de choléra, est similaire à des souches asiatiques, révèlent des analyses faites (sur 13 spécimens de bactérie isolée chez des Haïtiens atteints de choléra) par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc).

« En raison de la rapidité des mouvements des souches de choléra à travers le monde – transmises par des aliments, des eaux contaminées ou par des personnes infectées – des spécialistes de la santé ont souligné la difficulté, voire l’impossibilité de déterminer, avec précision, la manière dont le choléra est arrivé en Haïti », soutient la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH) dans un communiqué émis le 2 novembre.

Au début de la propagation de la maladie, les autorités sanitaires avaient estimé qu’il s’agissait d’une épidémie « importée » et que le fleuve Artibonite, qui touche le Plateau central et l’Artibonite, est contaminé.

La base népalaise de la MINUSTAH, située à Mirebalais (Plateau central / Est), non loin du fleuve Artibonite, est soupçonnée d’avoir déversé des matières fécales dans la rivière.

Mais la mission dément ces accusations et affirme que tous les tests effectués sur des échantillons prélevés dans le cantonnement se sont révélés négatifs.

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