EN HAÏTI, LA RÉALITÉ ET LA RÉALITÉ PERÇUE NE SONT JAMAIS LES MÊMES

December 30, 2023.
Republished March 25, 2024
Michael Collins
DUVALIER a été dépeint par les Américains comme un dictateur sanglant, meurtrier et criminel. Ernest Preeg, ambassadeur américain en 1983, a écrit une monographie sur la Caribbean Basin Initiative, le plan Reagan pour le développement. Dans cette monographie, Preeg déclare : « On peut honnêtement dire que la présidence de Jean Claude Duvalier constitue la plus longue période de stabilité sans violence dans l’histoire du pays. »
Le gouvernement de Duvalier avait le respect, l’ordre public, les infrastructures, la stabilité financière, un taux d’alphabétisation en amélioration et une mortalité infantile en baisse.
En février 1986, Reagan a destitué Duvalier et a déclenché le chaos qui dévore encore Haïti en 2023.
Des élections libres et équitables – un mantra si cher à la philosophie américaine, même si ce n’est qu’un mirage mal adapté à la société encore primitive d’Haïti. Aristide a reconnu la clé du contrôle – le Conseil électoral provisoire d’Haïti – et a entrepris de contrôler cela. Après avoir réussi à voler le processus, il a donné à chaque membre du CEP un emploi bien rémunéré.
Ce fiasco s’est répété, mais nos alliés internationaux croient toujours que des élections libres et équitables répondront aux besoins d’Haïti.
C’est un perroquet dans le monde entier, même s’il y a eu au moins cinq autres élections libres et équitables avant Aristide, y compris celle qui a vu François Duvalier gagner avec une forte majorité de voix réelles.
ARISTIDE – Aristide est la création de la théologie de la libération – le communisme en robe de prêtre – une philosophie que l’Amérique était trop lâche pour appeler ce qu’elle était. C’est ainsi qu’Aristide, un prêtre psychotique et maniaco-dépressif, chef d’une secte rouge vaudou – société secrète – s’est présenté comme candidat, à un niveau pervers, lors d’une élection mal coordonnée dans laquelle l’USAID américaine était impliquée. Par exemple, l’USAID était responsable de la distribution des bulletins de vote à l’échelle nationale. Pourtant, le jour de Thanksgiving, le jeudi précédant les élections de dimanche, moins de 60 % des bulletins de vote avaient été distribués.
Au dernier moment, l’USAID a tenté de faire venir un hélicoptère pour livrer les bulletins de vote, mais cela n’a pas fonctionné ! Ainsi, le jour du scrutin, 60 % de la population d’Haïti était sans scrutin.
L’élection a vu quelque 330 000 personnes, sur une base électorale de 3 500 000, voter. Aristide aurait obtenu 67% des suffrages, mais cela n’a jamais vraiment été certifié puisqu’une radio FM illégale diffusée, dans l’enceinte de l’ambassade de France, a déclaré Aristide vainqueur à 11 heures du matin, avec une fermeture des bureaux de vote prévue à 19 heures. Evens Paul, le maire Lavalas de Port-au-Prince d’Aristide a mis la foule dans la rue et le reste appartient à l’histoire.
Quiconque aurait été assez fou pour remettre cela en question aurait été tué par les partisans d’Aristide qui aimaient le père Lebrun, le collier, un pneu imbibé d’essence passé autour du cou de la victime avant d’être enflammé avec une allumette en bois.
Les gens d’Aristide ont collier Sylvio Claude, son principal adversaire lors des élections.
En 1991, après l’exil d’Aristide, les gens ont trouvé des urnes inutilisées qui n’avaient pas été livrées à La Gonave et des urnes, avec des bulletins de vote, toujours dans les bureaux de vote, partout dans le pays.
LES FORCES ARMÉES D’HAÏTI – FadH – étaient le nerf qui maintenait l’unité d’Haïti depuis l’occupation américaine initiale dans les années trente. En 1990, c’est le colonel Cedras qui a coordonné les élections qui ont vu la sélection d’Aristide. C’était le meilleur ami d’Aristide. Sa femme travaillait à l’orphelinat d’Aristide. Son beau-frère était ministre de l’Intérieur d’Aristide. Ce n’est guère une équipe anti-Aristide. Le FadH a fait de son mieux pour maintenir la stabilité, mais le comportement erratique et violent d’Aristide a finalement eu raison.

IL N’Y A PAS EU DE COUP D’ÉTAT EN 1991 – Le gouvernement d’Aristide était chaotique, violent et corrompu. Aristide avait fermé tous les ministères pour les « restructurer » et ne les avait jamais rouverts. Sa foule a «collé» des gens au hasard. À une occasion, deux musiciens aveugles ont été « attachés au collier ». Quelque 27 membres des FadH ont été tués de cette manière. Même les chiens ne sortaient pas dans la rue la nuit. Finalement, comme un furoncle mûr sur le cul, prêt à être caca entre deux doigts, la population haïtienne en a eu assez et Aristide s’est enfui en exil, mais pas avant d’avoir fait assassiner par son peuple ses deux principaux opposants politiques, Roger Lafontant et Sylvio Claude.
Période d’embargo 1991 – 1994 : le général Cedras supervise cette période. Malgré la réalité du président Clinton, stimulée par les pots-de-vin massifs d’Aristide, cette période a été une période de stabilité non violente. Clinton prétendrait, la nuit précédant son invasion d’Haïti en septembre 1994, que l’équipe Cedras avait assassiné, violé, maltraité des femmes, des enfants, des chiens, des chats et tout ce qui existait. La réputation de l’Amérique a été investie dans le retour au pouvoir du meurtrier et criminel Aristide – DEUX FOIS.
Le plan américain a vu le FadH se recycler et se rééquiper pour contrecarrer la prise prévisible du pouvoir dictatorial par Aristide. Aristide est revenu en octobre 1994 et a dissous le FadH le 18 novembre 1994 et les Américains n’ont rien dit, ravalant leur indignation et laissant les Haïtiens à la criminalité d’Aristide pendant encore 4 ans.
Jean Dominique est l’exemple classique de la Réalité et de la Réalité Perçue. Dominique était en fait une personne malveillante et maléfique qui utilisait sa radio comme une arme contre ses adversaires. En 2000, Dominique décide de se présenter à la présidentielle contre Aristide. Son bon ami, le président Préval, l’a prévenu du danger. Dominique l’a ignoré et a été assassiné le lendemain. Depuis, la communauté internationale a créé une image complètement fausse de cette méchante personnalité.
Les ÉLECTIONS DE 2000 sont l’élément clé de la réalité d’aujourd’hui. En mars, Aristide a organisé une cérémonie vaudou dans sa résidence de Tabarre au cours de laquelle un premier-né de sexe masculin a été sacrifié. Beaucoup de membres clés de son cabinet étaient présents. Lors du vote pour le Sénat/Chambre des députés, le vote était de 3 contre 1 contre Lavalas. Il a alors ordonné aux principaux agents de la PNH de tirer sur les bureaux de vote, dans l’espoir de tuer au moins 4 500 personnes. Guy Philippe, et ce qui sera par la suite son équipe, refusent et partent en République Dominicaine.
Léon Manus, président du CEP, a déclaré faux les résultats de mai 2000 et a été contraint à l’exil alors qu’Aristide tentait de le tuer.
https://www.slideshare.net/Stanleylucas/lettre-de-matre-lon-manus
Les Nations Unies ont retiré leurs observateurs et Aristide a aidé les élections présidentielles de décembre qui auraient pu rassembler seulement 20 000 voix dans tout le pays. Certains disent que c’était moins de 2 000. Aristide WONG a remporté l’élection avec 99%, a-t-il affirmé. Parfois Aristide dit 67%.
Les Américains ont avalé cet outrage et ont maintenu Aristide jusqu’en 2004, date à laquelle ils ont créé une équipe de Guy Philippe qui a chassé Aristide du pouvoir et l’a envoyé en exil en Afrique. Il ne s’agit pas d’un coup d’État sanglant, comme le décrivent aujourd’hui les médias. La population a accueilli Guy Philippe, et ses hommes, lors de leur ratissage du Cap-Haïtien à Port-au-Prince. Il y a eu un mort lorsqu’un officier de la PNH a tiré sur eux et ils ont riposté.
Après vous avoir utilisé, nos associés américains vous jettent souvent comme un préservatif usagé. C’était donc le cas de Guy Philippe. Je n’entrerai pas dans les détails. Guy représentait une menace politique pour beaucoup, et ces éléments ont généré une image de Guy Philippe comme trafiquant de drogue. Les Américains qui ont eu affaire à Guy savaient que ce n’était pas vrai. Cependant, lorsque Guy Philippe a été élu au Sénat haïtien, le président provisoire Privert a vu Guy Philippe comme un défi et a mis les Américains devant le fait accompli en l’arrêtant.
Lors du procès qui a suivi, Guy a été reconnu coupable de blanchiment d’argent. Les fonds impliqués provenaient de la vente d’une propriété à Pestel, donnée par son père, pour acheter un condo aux États-Unis, pour sa femme et son fils. Les fonds ont été transférés par l’intermédiaire de la SOGEBANK et sous la pression américaine exercée sur ce groupe, soulignant leur vulnérabilité en tant que véhicule de l’argent de la drogue, ce qui les a amenés à coopérer pour affirmer que les fonds de Guy étaient liés à la drogue. Les Américains ont alors dit à Guy qu’il devait plaider coupable, sinon sa femme serait arrêtée le lendemain. Guy a obéi, et le reste appartient à l’histoire. De grandes foules haïtiennes ont manifesté devant le palais de justice de Miami pour soutenir Guy.
Ils connaissaient la vérité !
Sept ans plus tard, Guy Philippe est de retour en Haïti avec une popularité égale à celle qu’il a connue avant son mandat de prisonnier politique.
IL EST IMPORTANT QUE LA MALADIE POTENTUELLEMENT MORTELLE DE « RÉALITÉ CONTRE RÉALITÉ PERÇUE » NE SOIT PAS AUTORISÉE À CONTRÔLER LE JEU MAINTENANT.
GUY PHILIPPE EST L’UN DES VÉRITABLES TOTALEMENT VÉRITABLES PATRIOTES DE LA SOCIÉTÉ FRACTURÉE ET CHAOTIQUE D’HAÏTI. SON UNIQUE OBJECTIF EST LE BIEN-ÊTRE DE SON PEUPLE. IL EST TEMPS POUR LES AMÉRICAINS ET LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DE RECONNAÎTRE LA VÉRITÉ. L’AVENIR D’HAÏTI EN DÉPEND.
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