ARNEL, l’ARME du COUP de l’ÉTAT CONCOCTÉ par le CHEF de la POLICE MICHAEL GÉDÉON

Le chef de la Police Nationale, Michael Gédéon, est en train de mettre la derniére main au coup de l’État orchestré contre le Gouvernement de Jovenel Moise. Aprés avoir tout fait pour handicaper l’institution policiére dans sa mission de maintien de l’ordre public, Michael Gédéon se livre à une intensive manipulation de soit-disant révélations du bandit Arnel, livrées à un de ses scribes et véhiculées dans les réseaux sociaux.

Le temps presse. 

Le mandat du Chef de la Police arrive à terme, le 23 Aout. On sait que la Police ne fait pas de Coup d’État, mais on ignore que la Police fait des Coups de l’État. Coup de l’État qui se réalise en trois étapes :

1-Mettre en œuvre un plan de sécurité déficient dans les villes à fortes populations.

2-Conduire une campagne permanente de discrédit du pouvoir exécutif, à qui est attribué « un manque d’intérét »pour l’amélioration des conditions de travail des policiers et de l’institution policiére.

3-Saper l’engagement des policiers à protéger et servir, ous le couvert de l’argument de dépolitisation de l’institution.

Au tournant de l’événement attendu, dans le contexte d’un Exécutif décrié, présenté comme incompétent, le Chef de la Police, Michel-Ange Gédéon, comme il l’a fait en maintes fois,à des niveaux de basse intensité de troubles, ordonne aux policiers de s’absenter, de faire le vide.  

Le Coup de l’État est prét pour l’acte final.

 Il s’agit de faire accroire à l’opinion publique que Arnel a « parlé »,et que des proches de l’Exécutif, d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que des membres du secteur des affaires auraient parti lié avec le chef de bandits. C’est le cas de se demander, en sus de son mandat bientôt en expiration, qu’est-ce qui fait courir le chef de la Police, Michel-Ange Gédéon. De plus, pourquoi a-t-il choisi ce moment, son moment, pour procéder à l’arrestation de Arnel dont la planque était secret de polichinelle pour tous les inspecteurs et commissaires de Police affectés dans l’Artibonite et l’Ouest.

Quel jeu macabre se joue en Haiti? 

Car, il se dit que l’ambassade du Canada et les chefs des Nations-Unies en Haiti font pression pour que le mandat de cet irresponsable, soit renouvelé. On comprend fort bien la position des Nations-Unies, qui ont littéralement fait échec total dans leurs œuvres de maintien de la paix. Ou il fallait aider à construire la Démocratie haitienne naissante, les Nations-Unies ont pataugé dans une indiférence et un non engagement, apparentés à un ponce pilatisme criminel, aux conséquences funestes pour le maintien général de l’ordre public. Michel-Ange Gédéon est le digne fils de la Minijupe Onusienne. Le bluff coupable est sa pratique de prédilection. Et ça s’appelle professionnalisation des forces de Police, quand, par exemple, dans le département de l’Ouest, entre mer et montagnes, donnant sorties sur six entrées, l’on dit ne pas pouvoir traquer les bandits armés, qui sément la terreur, détruisant vies et biens des citoyens. 

 

Encore, quid de l’Artibonite, ou les valeurs d’autorité et de respect des biens d’autrui sont sacrées et bien ancrées dans les traditions, quels prétextes avancés pour ne pas, avec l’aide de la population, neutraliser un chef de bande, qui prend le risque de s’y réfugier?

Que vient faire le Canada dans ce jeu aux bas enjeux? Pourquoi ses représentants tiennent tant à renouveler le mandat du « criseur » Michel-Ange Gédéon?

Tout est factice et criminel dans cette approche de maintien de l’ordre en Haiti. De fait, l’ordre public n’est pas assuré en Haiti. Ça fait l’affaire de qui?

Il est de notoriété que le parlement est truffé de marchandeurs, de parlementeurs et de drug-dealers. Qu’y a-t-il à vendre encore sur le marché de la corruption? Les prochaines élections à la Chambre basse et à la Chambre Haute? Les élections présidentielles de 2022? Ou,ce qui reste encore de l’honneur et de la dignité du Peuple souffrant d’Haiti?       

Arnel est-il le nouveau monnaie de change sur le marché national de la politique? Les boats-people pleins à craquer, en vogue vers les rivages de l’Amérique? La clef tant recherchée de recyclage du systéme exclusiviste et paupérisateur mis en question par le peuple et sa jeunesse?

Les questions se pressent. Au rythme de Michel-Ange Gédéon, le chef de la Police nationale d’Haiti. Au rythme du Coup de l’État, en phase terminale de destructuration de la Démocratie haitienne.  

 

 

  

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