AP: René Préval doit remettre samedi matin l’écharpe présidentielle au nouveau président d’Haïti, le chanteur populaire Michel Martelly qui prêtera serment en présence notamment de Bill Clinton et d’Alain Juppé avant de s’atteler au “changement” promis durant sa campagne.
La cérémonie d’investiture débutera à 08H00 (13H00 GMT) dans un bâtiment en bois spécialement construit dans le centre de la capitale pour accueillir les sénateurs et députés réunis en Assemblée nationale, le parlement ayant été détruit par le séisme de janvier 2010 qui a fait 250. 000 morts.
Devant l’ancien président américain Bill Clinton et le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, le président sortant René Préval devrait passer à son successeur, connu sous son nom de scène “Sweet Micky”, l’écharpe aux couleurs rouge et bleu du drapeau haïtien.
Le nouveau président prononcera son premier discours de chef d’Etat face aux délégations étrangères invitées. Une dizaine de chefs d’Etat étrangers sont attendus, notamment le président de la République Dominicaine voisine, Leonel Fernandez. Parmi les invités, on compte aussi les anciens présidents d’Haïti de retour d’exil, Jean-Bertrand Aristide et Jean-Claude Duvalier, dont la présence à la cérémonie n’était pas confirmée.
“Bienvenue Prezidan Martelly”, “Viv Tet kale” (Vive tête chauve, un de ses surnoms) ont écrit les partisans du nouveau président sur les murs de la capitale. Pour l’occasion, les rues de Port-au-Prince ont été nettoyées par des centaines de volontaires.
Michel Martelly, 50 ans, dynamique, médiatique et fonceur, porté par une immense popularité durant une campagne au cours de laquelle il n’a eu de cesse d’appeler au “changement”, va succéder à René Préval, homme de gauche, ex-Premier ministre et deux fois président.
“L’une des grandes tâches dans l’immédiat du nouveau gouvernement sera de réapprendre aux Haïtiens à vivre ensemble”, analyse le romancier Jean-Claude Fignolé, maire d’un village de pêcheurs dans le sud-ouest d’Haïti, en allusion aux violences qui ont suivi les élections législatives dont les résultats sont contestés.
Au Parlement où il ne compte que sur trois élus de son parti, Michel Martelly aura d’ailleurs fort à faire pour cohabiter avec une opposition dont va dépendre le choix du Premier ministre.
La cérémonie d’investiture débutera à 08H00 (13H00 GMT) dans un bâtiment en bois spécialement construit dans le centre de la capitale pour accueillir les sénateurs et députés réunis en Assemblée nationale, le parlement ayant été détruit par le séisme de janvier 2010 qui a fait 250. 000 morts.
Devant l’ancien président américain Bill Clinton et le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, le président sortant René Préval devrait passer à son successeur, connu sous son nom de scène “Sweet Micky”, l’écharpe aux couleurs rouge et bleu du drapeau haïtien.
Le nouveau président prononcera son premier discours de chef d’Etat face aux délégations étrangères invitées. Une dizaine de chefs d’Etat étrangers sont attendus, notamment le président de la République Dominicaine voisine, Leonel Fernandez. Parmi les invités, on compte aussi les anciens présidents d’Haïti de retour d’exil, Jean-Bertrand Aristide et Jean-Claude Duvalier, dont la présence à la cérémonie n’était pas confirmée.
“Bienvenue Prezidan Martelly”, “Viv Tet kale” (Vive tête chauve, un de ses surnoms) ont écrit les partisans du nouveau président sur les murs de la capitale. Pour l’occasion, les rues de Port-au-Prince ont été nettoyées par des centaines de volontaires.
Michel Martelly, 50 ans, dynamique, médiatique et fonceur, porté par une immense popularité durant une campagne au cours de laquelle il n’a eu de cesse d’appeler au “changement”, va succéder à René Préval, homme de gauche, ex-Premier ministre et deux fois président.
“L’une des grandes tâches dans l’immédiat du nouveau gouvernement sera de réapprendre aux Haïtiens à vivre ensemble”, analyse le romancier Jean-Claude Fignolé, maire d’un village de pêcheurs dans le sud-ouest d’Haïti, en allusion aux violences qui ont suivi les élections législatives dont les résultats sont contestés.
Au Parlement où il ne compte que sur trois élus de son parti, Michel Martelly aura d’ailleurs fort à faire pour cohabiter avec une opposition dont va dépendre le choix du Premier ministre.
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