Sur la saisie culturelle du Politique

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Fevrier 15, 2018

L’Haitien est un peuple qui chante, qui danse,qui rit, et qui pleure. C’est une citation de l’Oncle Jean-Price mars. A cette observation de l’ethnologue, ajoutons…et qui se révolte.

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Ainsi, on entre en plein dans la problématique actuelle de la saisie du politique par le culturel, problématique mise à jour, popularisée et illustrée par le musicien devenu président Michel Joseph Martelly.

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Mis en question par des médias et des journalistes de l’Opposition, bannis des festivités carnavalesques de Jacmel et des Gonaives, à cause de propos jugés indécents, immoraux et indignes d’un ancien président, Michel martelly,alias Swit Micky, a fait la preuve tout au long du parcours carnavalesque de port-au-prince que nul interdit social ne résiste à l’appel du tambour. Que le compas direct, élément fort de nos traditions culturelles musicales, pouvait se révéler une puissante arme de dissuasion populaire contre l’hypocrisie sociale et la fausse vertu d’élites politiques en processus accéléré de dégénérescence.

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Carnival-Revelers

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Plus d’un million de personnes l’ont ovationné durant les trois jours gras, prés de quatre cent mille l’ont plébiscité et accompagné sur la route de Carrefour aux derniéres heures du carnaval. Ce fut le plus cinglant pied de nez de la culture à la politique.Pour étre plus précis, disons,de la politique telle que faite durant plus de trente années par des apprentis leaders soucieux de tout, sauf de l’amélioration des conditions de vie infra-humaines du peuple Haitien.

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Michel Martelly, c’est à la fois  le point d’orgue et le cran d’arrét de l’orgie idéologique qui a prévalu et qui prévaut dans la cité.En effet, comment comprendre que des partis politiques,proclamés socialistes ou social-démocrates, ne soient jamais parvenus à insérer dans le tissu social ou à faire partager aucun objectif de doctrine fondamentale avec les segments de nos couches populaires? De confessions capitaliste, féodaliste, radicale, humaniste etc, tous se réclament du progressisme et sont des adeptes du Changement. Comment opérer le changement,quelles en sont les étapes?Tous l’ignorent. A l’exception d’un parti : le parti Lafanmi lavalas,qui n’a jamais caché ses desseins fascistes et criminogénes,résumés dans le célébre slogan: BA YO SA YO MERITE!

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Tous, des proprio de partis.Tous, d’actifs courtiers sur les marchés de la démocrativité.Tous, aujourd’hui, secoués, agités par la sérenité et la détermination avec laquelle le peuple s’est emparé de la culture pour sortir sa téte de l’eau et faire triompher les idéaux de la Démocratie.

Qu’on ne s’y méprenne pas! Un monde se meurt en Haiti. Un nouveau monde pointe à l’horizon. Les mornes et les villes ne font plus qu’une réunion de citoyennes et de citoyens qu’éclaire la lanterne des instruments de communication de masses. Foins des mensonges, de l’exclusivisme et de l’hypocrisie entretenue!

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Le paradoxe du Président martelly et de Sweet Micky, président du Compas, pose la question du nécessaire et incontournable rupture avec la politique conçue comme la gestion du désastre et l’économie politique du mensonge sociétal.

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