Accusé de kidnapping puis jeté en prison en 2005, Stanley Handal a été blanchi en 2008 par une ordonnance de non-lieu émis par le juge d’instruction Jean Pérez Paul. Cité récemment dans un rapport du RNDDH et dans un numéro du journal Haïti-Observateur, aujourd’hui, le dossier de l’homme d’affaires refait surface comme quelqu’un qui aurait été libéré illégalement ou qui aurait un quelconque lien avec le réseau de kidnapping de Clifford Brandt. Dans les deux cas, l’avocat de l’homme d’affaires, Me Frizto Canton, qui a rencontré la presse sans son client, jeudi, à l’hôtel Kinam II, à Pétion-Ville, s’est inscrit en faux et voit dans ces allégations une tentative visant à détruire son client.
L’avocat de Stanley Handal, fils d’un homme d’affaires et homme d’affaires lui-même, dit à la face du monde et à qui veut l’entendre que le nom de la famille de son client n’a jamais été cité dans des choses répréhensibles ni malhonnêtes. « C’est quelqu’un qui ne connait que la dureté du labeur. Il menait une vie normale et dans la simplicité. Ses déboires ont commencé en 2005 lorsqu’on a attaqué aux lignes cardinales que lui a inculquées son père. Cette même année, quand sa mère a été kidnappée, il était en croisière de lune de miel avec sa femme lorsqu’on lui avait annoncé la nouvelle. Il disait mots pour mots : ‘’Woy Bondye’’ j’ai déjà perdu mon père, donnez-leur ce qu’ils veulent, mais donnez-moi ma mère. Il n’était même pas en Haïti », selon Me Canton, qui est revenu sur ce qui s’est passé antérieurement.
Pourtant, un article de Haïti-Observateur a fait croire qu’il était à l’origine du kidnapping de sa mère, a dénoncé l’homme de loi. « Je trouve cela très méchant. La fortune de sa mère lui appartient et il a ses propres moyens d’existence… », a-t-il avancé.
Revenons encore sur les faits antérieurs vus par Me Frizto Canton. Selon l’avocat de Stanley Handal, après que la mère de l’homme d’affaires eut été kidnappée en 2005, ce dernier cherchait à connaître les motivations de ceux qui étaient derrière cet enlèvement. « Au moment où il était sur le point de savoir les raisons de l’enlèvement de sa mère, les auteurs et les complices, certaines personnes se sentaient menacées et on a procédé à son arrestation… », a avancé Me Canton.
« Après avoir décanté son dossier, le juge d’instruction a vu que Stanley Handal n’était pas impliqué dans le crime qui lui avait été reproché. Il n’y avait aucun fait qui pouvait le rapprocher d’un certain Bourdeau, d’un certain Génélus. C’est à ce moment-là que le magistrat instructeur en 2008, après avoir procédé à une décision de mainlevée d’écrou, l’a confirmé par une ordonnance de non-lieu », a expliqué Me Canton.
Il n’y a plus de dossier Handal, a-t-il estimé. « J’ai entendu la fois dernière, peut-être par ignorance, le RNDDH qui pensait rouvrir un dossier déjà fermé par une ordonnance de non-lieu. C’est mal comprendre la justice. On ne peut pas être jugé deux fois pour les mêmes faits ni pour les mêmes causes. Ce dossier est clos », a martelé Me Canton.
Stanley Handal ne pardonne pas le RNDDH « de son ignorance des faits ». Selon l’homme de loi, lorsqu’il a contacté les responsables de l’organisme de défense des droits humains, ils disaient qu’ils n’étaient pas au courant de l’existence de l’ordonnance de non-lieu émise en faveur de l’homme d’affaires.
En outre, Me Frizto Canton a qualifié de pernicieux de la part du RNDDH dans son dernier rapport, la comparaison entre le dossier de Stanley Handal et celui de Clifford Brandt. « C’est grave. Il ne connait même pas Clifford Brandt. Il ne l’a jamais rencontré. Pas une fois », a-t-il dit, faisant référence à son client.
Parallèlement, a poursuivi dans ses dénonciations Frizto Canton, le journal Haïti-Observateur a titré que : « M. Brandt n’est que le numéro cinq du réseau et M. Handal en est le numéro un. » « Quelqu’un qui appartient à un réseau dans lequel il ne connaît personne. Vous voyez la malveillance ? Je vais à New York voir M. Raymond Joseph pour lui demander de rectifier, même si les préjudices subis par M. Handal ne pourront jamais être réparés… », a annoncé M. Canton.
L’homme de loi a aussi des griefs contre l’hebdomadaire Le Matin qui a écrit dans ses colonnes et nous citons Me Canton : « Malgré l’évidence des faits l’incriminant, Stanley Handal a été libéré. » Là encore, il a réclamé une rectification de ce qu’il considère comme une déclaration mensongère.
Petite menace, grande importance
Sous la forme d’une menace à peine voilée, Me Frizto Canton a conseillé aux médias qui avaient diffusé ou publié des déclarations, des comparaisons, des insinuations à l’encontre de M. Handal de rectifier. « Il y a un code pénal applicable en Haïti », a-t-il évoqué en citant l’article 318 du document et du coup fait référence à des cas de diffamation dans un cas ou un autre.
Le message de Stanley Handal
L’homme d’affaires, selon son avocat, ne veut qu’une seule chose : laver son honneur et sa dignité. « Il n’a jamais été mêlé ni de près ni de loin à de telles activités. Il tient à ce que l’honneur de sa famille soit respecté. Il est disposé à prendre toutes mesures que raquerront les circonstances pour protéger son honneur et sa dignité », a déclaré Me Frizto Canton.
Si l’on croit les déclarations de son avocat, Stanley Handal ira jusqu’à l’appauvrissement pour laver son honneur.
Robenson Geffrard rgeffrard@lenouvelliste.com
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Canton or Caton. Mwen ront pou ou Me. caton ou se yon voler pi red ke Handal, li te separe kob yo avew. papa chat.
Monies talks and buys lawyers.
I still suspects Handal.