Haïti: Le nouveau président haïtien, Michel Martelly, dans son premier discours en tant chef d’Etat, a promis sécurité, justice, école gratuite et obligatoire, ordre et transparence pendant sa présidence. « Trop de kidnappings, trop d’assassinats », a crié Michel Martelly sous les applaudissements du public massé devant les ruines du Palais national. L’école gratuite, fer de lance de la campagne de Michel Martelly, a été au centre de son discours. « Je réitère ma promesse d’école gratuite », a promis le successeur de René Préval qui a promis de lutter pour rendre l’école obligatoire.
Sans dévoiler les stratégies, Michel Martelly a précisé que le pays va cesser de quémander à la communauté internationale. « Nous sommes un pays riche », a-t-il dit en faisant référence à notre culture, nos plages, notre passé glorieux et nos monuments historiques. Dans son discours en créole et en français d’une vingtaine de minute, le président Martelly a laissé entendre que son gouvernement va être au service de la population. Les citoyens doivent en revanche respecter leurs obligations envers l’Etat. « Nous allons rétablir l’autorité de l’Etat », a-t-il lancé ajoutant que la santé ne sera plus un luxe et la classe moyenne va prospérer.
Depuis un certain temps, la rue impose sa loi en Haïti. Le président Martelly a lancé une véritable mise en garde aux fauteurs de trouble. « Je ne vais pas tolérer ceux qui déstabilisent le pays », a-t-il souligné tout en cherchant à dialoguer avec le public. « Un pays ne peut pas développer sans stabilité », a précisé Michel Martelly avant de saluer des personnalités de la diaspora, l’ancien président Ertha Pascal Trouillot, les breadjeng…
Elu sous la bannière du parti Répons peyizan, le nouveau chef d’Etat, n’a promis rien de spécifique aux paysans. Il a, cependant, annoncé qu’il ne va pas tolérer les spoliateurs des domaines privé et public. « On doit respecter les propriétés privées », a indiqué le président de la République qui parlait à la 3e personne du singulier.
Créer une force publique moderne a été la grande promesse de Michel Martelly après son élection. Dans son discours, le président Martelly n’a pas cité les Forces Armées d’Haïti une seule fois.
Les dizaines de milliers de sinistrés qui sont entassés encore sous les tentes crasseuses à Port-au-Prince et dans ses environs sont les grands oubliés du discours de Michel Martelly. Il n’a rien promis à cette catégorie de la population qui pourtant place beaucoup d’espoir en lui. Son discours a été applaudi des deux mains par le public et les délégations étrangères ayant fait le déplacement.
S’adressant aux délégations étrangères présentes à la cérémonie d’investiture, Michel Martelly a annoncé l’arrivée d’un nouveau leadership à la tête du pays. « Nous allons rétablir l’autorité de l’Etat », a-t-il répété comme René Préval en 1996. Ajoutant : « Les choses vont changer ».
Le président de la République dominicaine, celui du Surinam et celui de Honduras ont été présents à la prestation de Michel Martelly qui au début de son discours rappelait ses moments de gloire dans la musique. D’autres personnalités comme l’ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton, le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, les vice-présidents cubain, vénézuélien et colombien y aussi étaient présents.
Les membres du Conseil électoral provisoire figuraient parmi les personnalités haïtiennes saluées par le nouveau chef de l’Etat. De quoi soulever la colère de la foule qui réclamait l’arrestation des conseillers électoraux, notamment Gaillot Dorsinvil. Le président Martelly a pris quelques secondes pour sourire avant de continuer son discours. « Je remercie la communauté internationale », a déclaré Michel Martelly. Avant de conclure sans le support de la communauté internationale, le vote du peuple serait confisqué.
L’avenir du pays depends de la concretisation dans ses moindres details du discours du chef de l’etat.Le message est donne, le message doit etre mis en application sans retard.Les financeurs des mouvements de destabilisation politico-sociale etablis dans le pays depuis la fameuse declaration du general Henry Namphy en 1986,”Bamboche democratique”, reiteree par les soi-disants Leaders politiques,les presidents de la republique, Jean-Bertrand Aristide et Rene Garcia Preval,les parlementaires, tels que Joseph Lambert, Moise Jean-Charles et autres, les activistes de la rue, Rene Civil,Paul Raymond,Samba Bouckman,Alix Fils-Aime,les chefs d’OP,doivent comprendre, qu’aujourd’hui,avec l’arrivee du President Joseph Michel Martelly a la magistrature supreme de la republique d’Haiti, qu’il ne sera plus possible de formenter des troubles sociaux dans le pays, afin d’empecher son bon fonctionnement.
Je leur dirai que nous les attendons au grand carre-four du droit et des principes republicains.