Des années de « LES AMÉRICAINS SAVENT LE MIEUX » ont vu Haïti glisser progressivement vers l’abîme.
La destitution forcée de Duvalier en 1986, alors qu’il aurait remporté une victoire écrasante lors d’élections dites libres et équitables. L’avenir d’Haïti, à l’époque comme aujourd’hui, est contrôlé par un infime pourcentage qui ne reflète pas fidèlement le véritable désir ou les véritables besoins du peuple haïtien.
En 1990, Aristide nous a été imposé alors qu’il était censé avoir reçu 67 % des 330 000 bulletins de vote – sur une base électorale de 3 500 000 – s’ils avaient été comptés – CE QUI N’A PAS ÉTÉ !!
Il n’y a pas eu de coup d’État en 1991 !
Le gouvernement d’Aristide était si ignoble et mal coordonné que le peuple haïtien en a finalement eu assez et Aristide a été expulsé – mentez en ébullition !!!
Bien sûr, Bill Clinton l’a forcé à revenir, en 1994, et le reste appartient à l’histoire misérable.
Aujourd’hui, le 11 mars 2024, nous avons vécu l’indignation de la CARICOM qui a vu une réunion jamaïcaine créer un nouveau Conseil présidentiel de transition (TPC) sans qu’un seul Haïtien soit présent à la conférence. Et puis ceux-là, pour être acceptés, devaient accepter l’acceptation inconstitutionnelle de la force multinationale kenyane.
Les 600 000 000 $ destinés à cette force anglophone/swahili auraient été mieux investis dans les infrastructures haïtiennes.
Et maintenant, il y a la Stratégie pour prévenir les conflits et promouvoir la stabilité (SPCPS), un effort conjoint du gouvernement américain et de ses partenaires pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité et construire une paix durable et inclusive. Il concrétise la vision du Global Fragility Act bipartisan de 2019. En collaboration avec des partenaires, nous faisons progresser le SPCPS sur 10 ans à l’échelle des États-Unis. des plans gouvernementaux qui ont été créés à la suite de consultations approfondies et qui seront continuellement mis à jour. Haïti est l’un des cinq pays/régions partenaires identifiés dans le SPCPS.
Il s’agit d’un document de 45 pages, plein de complexités abstraites qu’on ne trouve ni en français ni en créole !! Évidemment, cela ne s’adresse pas aux 13 000 000 d’Haïtiens impliqués !!
En 2013, les Américains ont été impliqués dans un jeu qui a vu Garry Conille s’imposer comme Premier ministre, alors qu’il ne satisfaisait pas aux exigences constitutionnelles les plus minimales. La Constitution exige une résidence de 5 ans avant d’être acceptée. Conille avait quitté Haïti en 1999 et n’y était pas revenu entre-temps.
Conille est parti après quelques mois, avec des rumeurs suggérant qu’il avait reçu 330 000 $ pour se retirer. Certains suggèrent qu’il a acheté une propriété à Fermathe, avec ces fonds, la transaction étant coordonnée par un Notaire local.
Conille a retrouvé le poste actuel de Premier ministre sous de faux prétextes simples, en plus du non-respect de l’exigence constitutionnelle de 5 ans de résidence.
Conille a alors décidé d’utiliser l’ULCC pour détruire le TPC composé de 7 membres. Sans le TPC en place, il aura un contrôle total – dictatorial –.
Il y a le scandale sous fausse bannière du BNC qui vise à destituer trois membres du TPC et à neutraliser les autres. Absolument aucune preuve d’acte répréhensible n’a été présentée – mais l’ambassade américaine sanctionne les gens et annule les visas !!!
Les projets de visite de l’équipe haïtienne aux Nations Unies ont eu le temps de résoudre les problèmes potentiels. Cependant, nos associés américains ont laissé les choses à la dernière minute, impossiblement, pour refuser la protection des services secrets au président désigné d’Haïti.
Cela a forcé le passage de LeBlanc à Leslie Voltaire, un choix étrange, si les Américains fondent leurs actions sur des rumeurs de crimes. Leslie Voltaire était l’un des « Grandes Mangers » d’Aristide – ainsi nommés pour sa propension – avec son cousin Leslie Delatour – gouverneur de la Banque centrale – à piller cette institution.
Voltaire et Delatour auraient détourné plus de 100 000 000 $ des fonds de la Banque centrale.
Cela fait que les 12 millions de dollars volés à Fritz Jean alors qu’il était gouverneur de la banque d’Aristide ressemblent à des cacahuètes. Il est membre du TPC.
Le nouvel ambassadeur américain affirme que les Américains ne devraient pas se mêler des affaires haïtiennes. Il dit que c’est aux Haïtiens de contrôler leur destin.
IL EST TEMPS POUR HAÏTI DE CONTRÔLER SON DESTIN – TOUT COMME FRANÇOIS DUVALIER L’A FAIT IL Y A TOUTE UNE VIE.