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Quisqueya
CONFÉRENCE INTERNATIONALE «L’INSÉCURITÉ EN HAÏTI»
28 & 29 juin 2023
CONFÉRENCE INTERNATIONALE «<L’INSÉCURITÉ EN HAÏTI»>
RÉPUBLIQUE D’HAÏTI
CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR L’INSÉCURITÉ
- Contexte général.-
L’insécurité est un phénomène récurrent en Haïti. Elle est historiquement liée à plusieurs facteurs dont la fragilité de l’État, le manque de clarté des règles de l’alternance politique,1 la faiblesse du tissu économique, l’ambiguïté du soutien de la communauté internationale en matière de sécurité ou encore la violence multiforme qui travaille les liens sociaux.2 Si le pays est constamment hanté par plusieurs types d’insécurité (alimentaire, sanitaire, économique…), celle concernant les vies et les biens est la plus aiguë et la plus meurtrière de ces quarante dernières années. Depuis le phénomène des <<zenglendo» dans les années 1990 à la prolifération des gangs armés aujourd’hui, en passant par les «<chimè» des années 2000, la figure incarnant cette forme d’insécurité ainsi que les modes opératoires des acteurs qui l’alimentent n’ont cessé de se métamorphoser.
Le phénomène de l’insécurité en Haïti ne peut être réduit à l’énumération de faits d’actualité, quel que soit leur niveau de gravité. Une analyse historique, socio- économique, géopolitique et peut–être aussi culturelle, notamment au point de vue de l’imaginaire et des pratiques politiques, demeure inévitable. Cela passe sans doute par l’étude des liens entre insécurité et sous–développement,” par l’analyse du modèle social inégalitaire hérité du passé colonial et l’exclusion systématique de catégories entières de la population du partage de l’en–commun; ou encore par la compréhension de la situation géopolitique du pays, tout en questionnant sur la menace pour l’État des intérêts mafieux et des logiques de jeu de puissance de certains grands pays << amis ». Sans doute faut–il aussi se questionner sur les possibles liens entre une culture politique marquée par la violence, le conflit, la mésentente, l’instrumentalisation des couches populaires et l’établissement d’une insécurité durable en Haïti.
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Ces différentes pistes de recherche et d’analyse sur la question de l’insécurité confirment l’hypothèse d’un déficit d’institutionnalisation du pays et le constat d’échec d’un État ne parvenant pas à moderniser la société et à garantir la protection de ses citoyens. Cette situation a rapidement empiré ces dernières années par la décomposition totale de l’État avec notamment les émeutes de juillet 2018 et l’assassinat du Président Jovenel Moise le 7 juillet 2021. Aux conflits politiques incessants s’ajoute la prise de contrôle par les gangs armés de zones stratégiques du territoire. Il en est résulté, entre autres, le
1 Verlin, J. (2014). Haïti: État failli, État à (re) construire. Cahiers des Amériques latines, 2014(75), 25-40. 2 Gilles, A. (2012). Lien Social, conflit et violence en Haïti, PRIO Paper, Olso: P.R.I., Olso.
3 Joachim, B. (1982). Les racines du sous–développement en Haïti, Ed. Henri Deschamps, Port–au–Prince. 4 Célius, C. A. (1997). Le modèle social haïtien. Pouvoirs dans la Caraïbe http://journals.openedition.org/plc/738; DOI: https://doi.org/10.4000/plc.738
5 Perchellet, S. (2010). Construire ou reconstruire Haïti. Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers- Monde, 6.
En partenenariat avec:
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dysfonctionnement des institutions et la multiplication des cas de kidnappings, d’homicides, de viols collectifs sur les femmes et les filles.
Les forces de sécurité et de protection du territoire, à savoir la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les Forces Armées d’Haïti (FADH) (largement sous–équipées, dépourvues de ressources, portées par des contingents insuffisants, et parfois infiltrées par ou sous influence les gangs (dans le cas de la PNH notamment), ne semblent disposer ni de la force de frappe ni de la capacité de déploiement nécessaire pour aider l’État à reprendre les territoires sous contrôle des gangs. À cela s’ajoute une désarticulation institutionnelle des différentes instances du système judiciaire et donc une incapacité à prendre le relais du travail de la police notamment. Les aides annoncées ou apportées par la communauté internationale à la PNH ne semblent pas avoir l’impact désiré sur la capacité opérationnelle de celle–ci au regard de la montée en puissance des gangs.
Face à la complexité d’une telle situation, beaucoup de questions se posent, sans que la manière d’y répondre ne soit évidente: Comment envisager le recouvrement par l’État de sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national ? Comment rendre possible des élections afin d’élire des autorités dotées de la légitimité nécessaire pour réorganiser la société, remembrer l’État, notamment le système judiciaire, et remettre en place les institutions démocratiques ? Comment relancer l’activité économique et fournir à la population les services essentiels que la Constitution lui garantit ? Par où faut–il commencer pour retisser le lien social profondément affecté par l’instabilité politique et l’insécurité permanente ? Comment éviter l’instauration de la justice privée et ses dérives pour la cohésion sociale et le vivre ensemble ? Comment éviter que la violence faite aux femmes et aux enfants ne se banalise dans la société ? Comment stopper la crise humanitaire qui frappe déjà près de la moitié de la population? De quelle manière la communauté internationale qui semble tourner en rond depuis plus d’un an peut–elle vraiment contribuer à aider les Haïtiens à sortir de cette spirale de crise ? Telles sont, entre autres, les questions auxquelles cette conférence entend répondre.
- Pertinence et objectifs de la conférence.-
Les multiples activités organisées en Haïti sur le thème de l’insécurité expriment la difficulté de la problématique. De ce fait, toutes les initiatives traduisent le besoin d’une réponse au désarroi qui s’est emparé de la société. L’Université n’échappe pas à cette interpellation en raison de sa mission de service à la société. Elle entend contribuer au débat sur la sécurité en mobilisant une expertise dont les idées se fondent à la fois sur une connaissance empirique et théorique du sujet. Il s’agit dans ce cadre de rapprocher la pensée scientifique de son application pratique. L’Université part du principe que l’action publique doit s’éclairer de données probantes, d’analyses, d’informations et d’approches scientifiques innovantes. Pour cette raison, les organisateurs s’attendent à ce que le
6 Baranyi, S., et Sainsiné, Y. (2015). Le développement de la PNH, la sécurité publique et l’État de droit en Haïti. Projet <<Sécurité publique et État de droit en Haïti», financé par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) via le Bureau Caraïbe. Rapport de recherche, 1.
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Gouvernement haïtien ainsi que les pays dits amis d’Haïti dans leur recherche de solution puissent s’approprier les propositions qui vont émerger de la conférence.
La conférence poursuit les objectifs suivants:
- Contribuer à la réflexion sur les causes profondes et l’histoire de l’insécurité en
Haïti.
- Apprécier l’impact de l’insécurité sur la société et définir les paramètres d’un plan de redressement et de relance économique visant notamment à remembrer l’appareil productif haïtien et les institutions en charge de fournir les services essentiels à la population.
- Explorer des modèles de résolution de l’insécurité afin de pouvoir apporter des
réponses appropriées à la situation haïtienne.
- Définir les objectifs, les conditions de mobilisation et le mode opératoire de l’assistance requise de la communauté internationale pour encadrer, équiper et soutenir nos forces de sécurité tout en envisageant les mesures d’accompagnement ou de redressement nécessaires au niveau du fonctionnement des tribunaux et du système carcéral.
- Proposer la marche à suivre pour une gouvernance démocratique et responsable à
travers des élections démocratiques et transparentes.
- Organisation de la Conférence.-
3.1. Les institutions impliquées
La conférence est portée par un consortium d’universités et de centres de recherche haïtiens et étrangers. Ce consortium inclut les dix universités publiques régionales (UPR) opérant sous tutelle du ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, l’Université Quisqueya, Inter American Dialogue, Colegio de Mexico et l’Université d’Ottawa. L’implication des UPR dans la conférence doit permettre un ancrage territorial des échanges afin de tenir compte des spécificités propres à chacun des dix départements du pays. L’Université Quisqueya inscrit cette conférence dans la continuité du colloque réalisé sur la corruption et la sécurité en Haïti. Quant au Colegio de Mexico, l’inter–American Dialogue et l’université d’Ottawa, ils sont reconnus pour leur connaissance du dossier d’Haïti, mais aussi pour leur expertise en matière de recherche sur l’insécurité.
3.2. Les participants
Les participants à la conférence sont les syndicats, les corps de métiers (notamment les ordres professionnels, tels l’ANAMAH, les Barreaux, etc.), les organismes de défense des droits humains, les chambres de commerce, les organisations du secteur politique, des organisations de la diaspora, les associations de femmes et de jeunes, sans oublier les pouvoirs publics (Gouvernement, FADH, PNH, Haut Conseil de Transition et Collectivités territoriales).
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- Déroulement de la Conférence.-
La Conférence se déroule en trois moments :
Premier moment.- L’organisation d’une réunion ouverte entre des acteurs et experts nationaux et des experts internationaux. Cette rencontre, organisée sur deux jours, sera consacrée à l’analyse des thématiques afin d’approfondir la compréhension de la situation, de dégager des scénarios de réponse, de définir les lignes directrices de la Déclaration finale, ainsi que des recommandations particulières à soumettre aux autorités haïtiennes et à la communauté internationale. Le Secrétariat technique (ST) prépare une note de synthèse qui servira de fil conducteur pour les discussions dans les ateliers départementaux ainsi qu’un communiqué destiné au grand public.
Deuxième moment.- Ateliers départementaux animés par les UPR. Ces ateliers se tiennent dans chaque chef–lieu de département (en mode hybride) pour débattre de l’agenda mis au point par le Secrétariat technique. Dans chaque cas, le Secrétariat technique s’associe à un comité local formé d’un représentant des principales institutions publiques et de la société civile du département. Il en ressortira une synthèse préparée par le ST destiné au grand public et une autre assortie de recommandations détaillées pour la mise en œuvre de l’action publique. Cette dernière est destinée uniquement aux pouvoirs publics et des organismes internationaux (Nations Unies, l’OEA, la CARICOM, etc.).
Troisième moment.- Comité de suivi de la conférence. Ce moment consistera en la mise en place d’un comité de suivi de la conférence. Il se proposera, sur la base des présentations et des échanges menés lors de la conférence internationale et des ateliers départementaux, de produire à l’attention des autorités haïtiennes un ensemble de recommandations pratiques et opérationnelles. Ce comité sera composé des représentants du consortium et de membres des institutions s’occupant de la sécurité en Haïti.
- Axes et lignes thématiques de la conférence
Cette conférence se déroule autour de deux axes principaux, eux–mêmes déclinés en plusieurs lignes thématiques.
Axes I: Causes, facteurs et acteurs de l’insécurité en Haïti.
Lignes thématiques :
Relations entre économie, politique et crime; Haïti dans la spirale de la criminalité transnationale ; Les forces de sécurité en Haïti (police et armée): Capacité, limitation et coopération internationale; La réponse internationale à la crise haïtienne; Insécurité et droits humains; Insécurité et liens sociaux.
Axe II: Institutions, coopération et réponse citoyenne en matière de sécurité en Haïti.
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Lignes thématiques :
Les forces de sécurité en Haïti (police et armée): capacité et limitation dans la lutte contre le crime; Impunité et justice privée : le système judiciaire et le défi des réponses spontanées des citoyens ; Élections en temps d’insécurité ; Le facteur vodou dans le contexte d’insécurité en Haïti.
- Suivi de la conférence.-
La question de la mise en œuvre de la Déclaration finale et des recommandations de la Conférence revient souvent sur la table. Tout en admettant les limites intrinsèques de la démarche elle–même, il est permis d’envisager d’autres actions ou initiatives de relais telles par exemple :
- La formalisation et la «< réplication » des Initiatives communautaires de prévention de l’insécurité (ICPI) en gestation dans la ville de Jacmel en collaboration avec les pouvoirs publics (Délégation départementale, Direction départementale de la PNH, Parquet, Mairie, associations du secteur privé et de la société civile, université).
La mise en place de groupes de travail en vue d’approfondir la faisabilité de certaines initiatives: études d’impact de l’insécurité sur l’économie et plan de recapitalisation des actifs des PME; plan d’accompagnement des victimes de l’insécurité : femmes, enfants, familles déplacées; groupe d’étude sur la faisabilité du processus électoral et de révision de la Constitution.
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Horaire
8:00 09:00
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28–juin: Causes, Facteurs et Acteurs de l’Insécurité en Haïti
Cérémonie d’ouverture
Intervenants
Représentants Consortium (UniQ, Colmex, UPR, uOttawa, IAD) Haut Conseil de Transition (HCT) Primature
Panel 1
Les acteurs haïtiens: relations entre l’économie, la politique et la criminalité
Horaire
09:05 -09:25
09:25-09:45
09:45 -10:05
10:05-10:25
Intervenants / Présentations
Mathias Laureus, Prof.Spécialiste en théorie des jeux, Economiste Historique et Politique de l’Insécurité en Haiti
Charles Clermont, Economiste, Kafou Lespwa L’impact de l’Insécurité sur l’Economie
Frederic Gerald Chery, Economiste, Prof. UEH/Quisqueya L’insécurité, reflet d’une culture économique de prédation
Me. Bernard Gousse, Avocat, Doyen FSJP Université Quisqueya
Le Système judiciaire haïtien: Maillon faible de la chaine de sécurité publique
Moderateur : Kesner Pharel, Economiste, PDG Groupe Croissance
10:25 10:45
20 minutes
Questions / réponses
Panel 2
Horaire
10:50 11:05
11:05 11:20
11:20 11:35
11:35 11:50
Haiti dans la spirale de la criminalité transnationale
Intervenants / Presentations
Robert Muggah, politologue, fondateur de l’institut Igarapé Haiti dans le circuit du trafic de drogues et d’armes à feu
Arol Enol Alphonse, Prof. UEH, Bureau des Affaires Financières et Economiques
Brian Concannon, Directeur, Institut pour la Justice et la Démocratie en Haïti
James Boyard, Prof. Université d’Etat Haïti(UEH) Haïti et la lutte contre la criminalité transnationale
Modératrice: Michaelle Jean, ex Gouverneure générale du Canada
11:50 12:10
20 minutes
Questions / réponses
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28–juin: Causes, Facteurs et Acteurs de l’Insécurité en Haïti
Panel 3
Horaire
12:15 12:30
12:30 12:45
12:45 13:00
13:00 13:20
Insécurité et droits humains
Intervenants / Présentations
Rosy D Auguste, Responsable de programmes RNDDH La situation de la sécurité au regard des droits humains
Sabine Lamour, Prof. Université d’Etat d’Haïti (UEH) L’Impact de l’insécurité sur les femmes et les filles
Darline Alexis, Secrétaire Générale, Université Quisqueya Quels sont les outils et ressources à notre disposition?
Modératrice: Peguy Flore Pierre, Journaliste
20 minutes
Questions / réponses
Panel 4
Horaire
La réponse de la Communauté internationale à la crise haïtienne
Intervenants / Presentations
Stephen Baranyi, Prof. Université d’Ottawa
13:40 – 13:55
13:55 14:10
14:10 14:25
14:25 14:40
Le dilemme canadien
Georges Fauriol, Think Thank Haïti
La Paralysie des Etats Unis d’Amérique
Sergio Aguayo, Colegio de México
Formes (Pattern) de l’insécurité dans la Région
Ricardo Seitenfus, Ancien représentant de l’OEA en Haiti La Procrastination de la Communauté Internationale
Moderateur : Peter Hakim, Inter American Dialogue
14:40-15:00
20 minutes
Questions / réponses
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28–juin: Causes, Facteurs et Acteurs de l’Insécurité en Haïti
Panel 5
Les Forces de sécurité haïtienne: Capacités, limites et coopération internationale
Horaire
Intervenants / Présentations
15:05-15:20
15:20-15:35
15:35-15:50
15:50 16:10
Frantz Elbe, Directeur Général, PNH
Général Jodel Lessage, Commandant en chef, FADH
Papa Samba Mbodj, Commissaire de Police, BINUH
Moderateur : Frantz Duval, Rédacteur en chef, Le Nouvelliste
20 minutes
Questions / réponses
Panel 6
Horaire
16:15 16:30
16:30-16:45
16:45-17:00
Insecurité et lien social
Intervenants / Presentations
Georges Wilbert Franck, Directeur DFP du MENFP
Caroline Hudicourt, Président du COSPE
L’effet de l’insécurité surle rôle social de l’école et les apprentissages
Jean Andre Victor, Prof. Université
Insécurité et système politique: Comment sortir de l’engrenage?
Moderateur : Jean Robert Charles, Président de la CORPUHA
17:00 17:20
20 minutes
Questions / réponses
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29–juin: Causes, Facteurs et Acteurs de l’Insécurité en Haïti
Avons–nous besoin d’une force étrangère en Haïti?
Panel 7
Nos forces de sécurité face aux gangs armés
Horaire
08:30-08:50
08:50-09:10
09:10 -09:30
Intervenants / Presentations
Mario Andresol, Ex Directeur Général de la PNH
Michel Soukar, Historien, Ecrivain
Ashley Laraque, Groupe de Travail sur la sécurité (GTS) Institution militaire, solution économique pour un apaisement social à court terme
Moderateur : Francklin Benjamin, Prof Université d’Etat d’Haïti/Quisqueya
09:30 09:50
20 minutes
Questions / réponses
Panel 8
Impunité et justice privée:le système judicaire face au défi du phénomène Bwa Kale
Horaire
09:55 10:10
10:10 10:25
10:25 10:40
Intervenants / Presentations
Aimée Thérèse Faye, Cheffe DDR–CVR
Jacques Letang, President de la Fédération des Barreaux Haïtiens Droit à la protection de l’Etat et à la contrainte de l’Etat dans un climat d’insécurité
Prospere Charles, Prof. Groupe de Travail sur la Sécurité (GTS)
Moderateur : Marc Prou, Prof. Université Quisqueya
10:40 11:00
Panel 9
20 minutes
Questions / réponses
Le point de vue des UPR: L’insécurité dans les autres départements
Horaire
11:05 11:20
Intervenants / Presentations
Berthony Pierre–Louis, Vice–Recteur, Université Publique des Nippes
11:20 11:35
Jean Elie Gilles, Recteur de l’Université Publique du Sud–est à Jacmel
11:35 11:50
Joram Vixamar, Recteur de l’Université publique du Nord au Cap Haitien
Moderateur: Prospere Charles, Prof. Groupe de Travail sur la Sécurité (GTS)
11:50 12:10
20 minutes
Questions / réponses
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«L’INSÉCURITÉ EN HAÏTI»
29–juin: Causes, Facteurs et Acteurs de l’Insécurité en Haïti
Panel 10
Horaire
12:30-12:45
12:45-13:00
13:00-13:15
13:15-13:30
Elections en contexte d’insécurité
Intervenants / Presentations
Mathias Laureus, Prof.Spécialiste en théorie des jeux, Economiste Le rétablissement de la sécurité comme préalable aux élections ou l’inverse: un réel dilemme
Himmler Rebu, Ex Colonel FADH; Ex Secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique
Grant Kippen, Expert International en politiques électorales Leçons de l’expérience en contexte de crise
Benito Andion, ex Ambassadeur du Mexique Le cas du Salvador
Modératrice: Ginette Chérubin, Ing. Architecte, Ex Ministre, Ex Membre du CEP
13:30-13:50
20 minutes
Questions / réponses
Panel 11
Horaire
13:55 14:10
14:10 14:25
14:25 14:40
14:40-15:00
Le facteur Vodou: Mythes et Réalités
Intervenants / Presentations
Jean–Yves Blot, Prof.UEH, Ex Doyen Faculté d’Ethnologie
Norluck Dorange, Anthropologue, Cinéaste, Communicateur social Les gangs, les pwens, les société secrètes du vaudou et les perspectives de sécurité
Djems Olivier, Géographe, Prof. Université d’Etat d’Haïti
Modératrice: Louise Bijoux, Anthropologue
20 minutes
Questions / réponses
Horaire
15:05 15:20
15:20 15:35
Synthèse et conclusion
Intervenants
Père Yves Voltaire, Recteur de l’Université Public des Nippes Jacky Lumarque, Recteur de l’Université Quisqueya
FIN
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