Les Oppositions à l’heure de Privert et de Paul E. Magloire

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Juin 11, 2018

Après s’être entre-déchirés, après avoir l’un après l’autre lancés des mouvements de rue et orchestrés des campagnes de diffamations contre l’élu du peuple, Jovenel Moïse, quelques secteurs de l’opposition ont jugé bon de mettre leurs armes en commun afin de faire barrage au processus de construction de la démocratie initié depuis 1987. Pas la peine d’identifier des noms, ils sont tous logés à la même enseigne et ont en commun la haine du régime démocratique. Autant dire que cette union des oppositions, scellée dans un pacte du diable, n’augure rien de positif pour les institutions nationales. Mais, à bien les entendre, il y a du nouveau. L’effort dans le mal n’a jamais été aussi loin.

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En effet, l’objectif avoué de ces groupes et groupuscules est  de travailler à faire échouer toutes les initiatives constructives prises par l’actuel gouvernement en vue d’améliorer les institutions nationales et de promouvoir le développement. Aussi, quel que soit le projet ou les mesures envisagées par le gouvernement, un laboratoire choisi à cette fin, se déploie à les dénigrer et à porter le peuple à s’en détourner. Contre les mesures d’ordre institutionnelles, inhérent à l’ordre démocratique, ils financent des mouvements de rues, sèment l’incendie, paralysent les secteurs du travail. Cela se fait au nom de la démocratie par des gens qui, à la direction du pays hier, n’ont laissé aucun héritage de progrès. En campagne contre l’administration Moïse- Lafontant, en fait, ils sont en campagne contre la démocratie.

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On rirait bien de l’attitude de ces secteurs dits d’oppositions dont le peuple se moque bien. Ça fait longtemps qu’il les désavoue et ne les prend pas trop au sérieux. Ce qu’il y a toutefois à craindre, c’est que d’échecs en échecs, ces dits secteurs ne finissent par créer dans l’espace politique haïtien un vivier pour le terrorisme local et international. Détourner les valeurs du droit constitutionnel de leur référence conviviale, consensuelle, pluraliste, patriotique, n’est-ce pas ouvrir la voie à toutes les mésaventures sociales et politiques à l’origine des grands maux historiques qui ont donné naissance au nazisme, au stalinisme, à la polpotisation et aux multiples intégrismes religieux ou économiques. Quand l’on dissocie les droits des devoirs, le terrorisme n’est pas loin. Surtout en pays de grande précarité financière comme le nôtre.

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Jusqu’à date, le gouvernement Moïse-Lafontant n’est coupable d’aucun péché constitutionnel. Le choix en faveur du respect des normes et des pratiques constitutionnelles se lit dans tous les actes du gouvernement. Aussi, que le gouvernement prenne un arrêté pour rappeler aux institutions en charge de la sécurité publique d’assumer leur responsabilité, libre à certains  de manipuler l’opinion et de tenter de faire accroire que l’administration Moïse-Lafontant chercherait à influencer politiquement l’institution policière! C’est ce qu’il y a de plus faux. Il faut le dire, il faut le rappeler : pour n’avoir pas accompli leur devoir citoyen, pour s’être laissé aller aux luttes intestines, pour avoir sacrifié aux préjugés coloristes, la société civile des années 1950 à 1960 porte la responsabilité de la macoutisation et de la militarisation macoutique des institutions nationales. Plus jamais cela ne se reproduira! En tout cas, pas sous l’administration Moïse-Lafontant, respectueux des droits citoyens, garant de l’équilibre entre les institutions républicaines selon les prescrits de l’article 136 de la constitution.

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Instrument de la révolution tranquille annoncée, la Caravane connecte communes aux habitations, les habitations aux départements. Lentement, au milieu de nombreuses difficultés, la Caravane avance, porteuse de progrès attendus depuis plus d’un siècle : la  quantification et la qualification de l’enseignement, l’ouverture à la technologie, la promotion de l’agriculture, la mise en valeur des ressources minières et maritimes, l’électrification généralisée etc… Ce n’est pas contre le gouvernement Moïse-Lafontant que l’opposition unie se mobilise, mais bien plutôt contre la satisfaction progressive des besoins du peuple haïtien. La misère traditionnelle, telle est le capital sur lequel prospèrent les oppositions. Qui ne l’a pas compris? C’est le cas de reprendre une expression commune d’actualité: Nou pa egare.

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Oui, non seulement nous ne sommes pas égarés, mais nous savons, nous avons appris que c’est le coup d’État de Paul Magloire contre le Président Dumarsais Estimé qui a créé les conditions de naissance des VSN ou Macoute. C’est l’ambition mal placée et la trahison des idéaux républicains par le Sénat des années cinquante, qui a avalisé la chute d’Estimé et piégé la Démocratie haïtienne naissante.

Oui, nous ne sommes pas des égarés! L’histoire ne se reproduit pas à l’identique. Mais combien d’étourdis dans la Police se prennent pour des disciples de Paul Magloire? Combien de Sénateurs au Parlement voudraient renouveler le COUP DE PRIVERT? Combien de parlementaires au passé de trafiquants et de blanchisseurs notoires œuvrent à écourter le mandat légitime de la Présidence actuelle?

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La main-mise de l’Exécutif sur les institutions de Sécurité? Vous plaisantez, messieurs. L’administration Moïse-Lafontant cultive une autre passion: celle de l’ordre républicain et du progrès social et économique. C’est pourquoi vous ne réussirez pas dans votre projet macabre de créer les conditions favorables à la montée du Macoutisme dont vous vous préparez à être les prochains Commandeurs et profiteurs.

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Non nous ne sommes pas des égarés. Vous aurez beau faire et médire, le peuple, la communauté internationale, la diaspora ont pris notes de vos projets macabres pour bloquer la formation du Conseil Électoral Permanent, empêcher la tenue des élections de 2019 et de 2022.Le peuple et sa jeunesse ont pris notes de vos basses manœuvres pour créer la division au sein du PHTK et de tous les partis attachés à la Démocratie et à l’Ordre républicain.

Non, nous ne sommes pas des égarés. Jovenel Moïse ne reniera pas Michel Joseph Martelly. Michel Joseph Martelly ne se détournera pas de Jovenel Moïse. A travers eux et d’autres leaders soucieux de la stabilité institutionnelle, les majorités politiques, technologiques et culturelles s’allient pour consolider les voies de sorties d’Haïti du Dechoukaj, du paupérisme et du terrorisme.

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Seules ou luttant les unes contre les autres, l’opposition et les oppositions n’ont su que magouiller et trafiquer les valeurs de la démocratie. Unies, l’opposition et les oppositions ne peuvent que prolonger les chemins de l’opprobe et de la honte. Leurs chefs de bandes comprendront-ils enfin que quelque chose a changé en Haïti?

Le Déchoukaj, option royale de l’opposition et des oppositions, n’aura pas raison de la Démocratie en construction. Paniers à crabes, coutumiers des luttes intestines, ou nids de vipères, coutumiers des tactiques d’enfermement, les secteurs d’oppositions unies n’empêcheront pas à La Caravane de faire son chemin.

Li Jou. Nou pa egare!

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