7 janvier 2025
Michael Collins
Le gouvernement du Premier ministre Fils Aime n’est pas au courant des rumeurs de contrat générées par l’équipe précédente en vertu desquelles des mercenaires américains seraient retenus pour assassiner des chefs de gangs. La frontière entre les chefs de gangs et l’opposition politique peut être estompée si certains hommes politiques s’associent à des gangs.
Il y avait des rumeurs sur quelque chose appelé Studebaker Group, et quelques autres rumeurs menant à un groupe autrefois connu sous le nom de Blackwater Group. Cette équipe a dû changer de nom lorsque les tribunaux fédéraux des États-Unis ont accusé plusieurs de ses membres du meurtre de nombreux citoyens irakiens innocents et non impliqués dans les rues de Bagdad.
Garry Conille a laissé une bombe à retardement au sein de notre société alors qu’il envisage de retourner en Haïti.
L’une des premières choses que Conille a fait, lorsqu’il a pris le pouvoir, a été de licencier le compétent DGPNH Frantz Elbe, le remplaçant par Rameau Normil, qui avait été limogé de son poste de DGPNH par le président Jovenel Moise, pour incompétence.
Rameau Normil n’a pas changé depuis. Il est toujours psychologiquement défectueux.
Les mercenaires engagés sont des animaux et ne feront pas de différence entre les simples Haïtiens et les membres de gangs haïtiens. Les Blancs tireront en premier et s’excuseront plus tard. Ils ne peuvent légalement posséder des armes en Haïti. C’est contraire à la Constitution.
Le Premier ministre Fils Aime doit fouiller les archives gouvernementales haïtiennes pour trouver le contrat impliqué et l’annuler pour son caractère illégal. Que les Américains gardent leur caution et leur interdisent toute entrée future sur le territoire haïtien.
Le gouvernement d’Haïti, et sa PNH, ont affaire à une société américaine, fournie au président Jovenel Moise en 2019 par le Département d’État, après que Godson Orelus DGPNH ait été emprisonné pour trafic illégal d’armes/munitions.
Cette équipe est tout à fait capable de répondre à toutes les exigences de la PNH en matière de munitions, d’armes, d’équipements ou de formations, en Haïti ou dans leurs vastes installations américaines.
Ce n’est pas le moment de « changer de cheval en plein milieu du gué ».