Le journaliste Jacques Roche ” assassiné par les terroristes de l’ancien Président Aristide “, selon le cinéaste et ex ministre de la culture Raoul Peck
http://www.alterpresse.org/article.php?id_article=2837#.Ud2vZL-troA
Texte soumis ce 14 juillet 2005 à AlterPresse par le cinéaste haïtien et ex ministre de la culture Raoul Peck, qui participe au festival de film de Jacmel (sud-est d’Haiti)
Texte soumis ce 14 juillet 2005 à AlterPresse par le cinéaste haïtien et ex ministre de la culture Raoul Peck, qui participe au festival de film de Jacmel (sud-est d’Haiti)
POUR JACQUES
Nous apprenons la mort de notre ami, poète, compagnon de  lutte, journaliste et citoyen progressiste haïtien, lâchement assassiné par les  terroristes de l’ancien Président Aristide.
Ayibobo Jacques.
Ta mort ne restera pas impunie.
Aujourd’hui nous disons définitivement non aux  assassins.
Nous disons non aux violeurs. Nous disons non aux tueurs  déguisés en prêtres Lavalas, en anciens députés lavalas, en anciens sénateurs  lavalas, en anciens Ministres lavalas.
Nous disons non aux tueurs déguisés en avocat de Floride, en  parlementaires américains, en lobbyistes  américains.
Nous disons non à tous ceux qui ont tué Jacques Roche  et les autres.
Il faut que le peuple haïtien sache que ses assassins sont  des lâches.
Il faut que le peuple haïtien sache qui ils sont  vraiment.
Nous nous sommes débarrassés d’Aristide, mais la justice  poursuivra tous les profiteurs restés au pays.
La justice s’occupera de ses complices qui prennent des  postures de démocrates pour mieux continuer à profiter du trafic de drogue,  des rançons de kidnapping et autres affaires  mafieuses.
La justice poursuivra les assassins qui terrorisent les gens  dans les bidonvilles de Bel-air, Cite soleil, Village de  Dieu.
Ils veulent nous faire croire qu’ils sont des  combattants.
C’est faux.
Ce sont des assassins !
Ils veulent nous faire croire qu’ils sont des  militants.
C’est faux.
Ce sont des terroristes !
Ils veulent nous faire croire qu’ils sont des  braves.
 




Ayiti pa bezwen dyab la Aristide!