Charlatan, Jean L Theagene se veut journaliste si ce n’est homme politique.
Alors qu’on le croyant dans quelque cachot des Etats-Unis, purgeant sa peine pour les délits commis, il se manifeste dans les medias, commentant les actualités Haïtiennes, déversant sa bile sur les autorités en place.
A ce qu’il parait, le charlatan semble avoir la capacité de se frayer un chemin à travers les mailles de la Justice. En Haïti, tout comme aux Etats-Unis, il arrive toujours à s’entirer. Mais comment ?
Tout simplement, en exerçant des pressions sur ses victimes à qui il soutirait lourd magot d’argent pour des bains, bougies et bataclans de fortune. Les femmes étaient ses proies privilégiées.
Comme ses cartes étaient pipées et les dieux et les loas sourds a ses invocations, le Charlatan J.L. Theagene n’hésitait pas sur le choix des procèdes destines à convaincre les clients et leur vider les poches- The de verveine au cervelle de chat, bave de cabrit au lait, croix montées de Marie, bougies cœur monnaie de passe-diable, antouka pa kwe etc…., c’est une liste non exhaustive de ces médecines et secrets qui ont fait le divorce de tant de couples et cause la misère de tant de citoyens naïfs.
D’une audace a nulle autre égale, comme d’ailleurs la plupart des Charlatans, Jean L. Theagene, se pique de nes’exprimer que dans la langue de Voltaire. Et avec quelle préciosité ! Ses vêtements au gout recherche, trie sur Le volet, à la mode de la noblesse Jean-Claudiste, achevaient d’illusionner les clients.
Ainsi s’est-il fait une grande réputation à New-York et Miami et a-t-l engrange espèces sonnantes et cœurs en détresse. Jusque aux jours ou, mettant à contribution sa compagne, une haïtienne de bonne culture, le charlatan a mis ses jours en danger à la suite d’une interpellation diabolique. Brulée a mort, celle-ci s’en est tirée après plus de trois mois de soins a l’hôpital.
Interrogée par les autorités policières, cette grande dame a gardé le silence pour protéger son compagnon.
Tel ne fut pas le cas pour cette cubaine du New-Jersey qui lui avait confié 50.000 américains moyennant libération de son fils aux prises avec la Justice américaine pour conduite criminelle. Le Diable invoque étant moins puissant que le juge et incapable de lui dicter ses ordres le Charlatan s’est vu sommer de rendre le pactole reçu.
Qui veut en savoir plus sur l’itinéraire diabolique de Jean L. Theagene aurait intérêt à questionner les archives du Département de la Justice aux USA, ou, bien au-delà, les creux légendaires des grottes du Nord-Ouest.
Du journaliste, il est peu, bien peu à dire sinon que son stylo lui sert à apposer sa signature au bas de textes écrits par d’autres, textes commandites et, selon rumeurs, bien payes.
Quant à l’homme politique, il traine encore sur la route, affichant à la lune nouvelle, comportements étranges et bizarres….
