Dans un contexte où le pays, principalement la capitale haïtienne, est assiégé par des gangs armés, l’ancien Premier ministre Laurent Salvador Lamothe a évoqué, le 18 mars dernier, les défis potentiels qui pourraient survenir après le départ des forces kényanes.
Lamothe a rappelé qu’au cours de son mandat de Premier ministre sous l’administration de Michel Joseph Martelly, le renforcement de la PNH par l’acquisition d’équipements essentiels a été une priorité.
Selon lui, il est nécessaire de restaurer la Police nationale et les Forces armées d’Haïti par un réinvestissement plutôt que de dépendre excessivement et exclusivement des forces étrangères.
Il a également accusé les dirigeants actuels d’un manque de volonté pour assurer efficacement la sécurité de la nation. L’ancien chef du gouvernement croit qu’il est d’une importance cruciale de renforcer les institutions nationales pour garantir la sécurité et la stabilité à long terme en Haïti afin d’éviter de retourner à la case départ, comme après le départ des casques bleus de l’ONU.
La Placentin