Qui ne connait pas les caractéristiques des secteurs dits d`Opposition
en Haïti, faits de groupes et de partis sans programmes et leaders conséquents, serait tente d`ajouter foi a leurs prises de positions et déclarations quotidiennes en faveur de la démocratie.
La vérité, c`est qu`ils n`ont nulle audience populaire, au point qu`au cours des dernières élections ,l`électorat majoritaire a préfère accorder sa confiance a une nouvelle équipe politique, ayant a sa tète Michel Joseph Martelly, musicien de renom , élu Président de la République.
Alors que ce revers devrait les inciter a la réflexion, voire a explorer les pistes ,faire leur autocritique, aller au Peuple, l`écouter, ces groupuscules et particules (car il faut les appeler par leurs noms) persistent et signent, s`attelant a entretenir un climat de turbulences propre a bloquer le processus de tenue des prochaines élections sénatoriales, législatives , municipales et locales.
Au constat et au juge de la trajectoire de ces secteurs, S`OPPOSER est devenu une profession et un mode d`existence.
Pour nombre d`entre eux qui opèrent une valse a la semaine , mu tantôt par les airs vieillots du dirigisme révolutionnaire, tantôt par les chasses-croises du populisme radical, de type Lavalas , la chose renvoie a un show de comédien, auquel le bon peuple Haïtien volontiers rieur, se prêterait bien s`il n`y allait pas de questions aussi sérieuses que ses conditions d`existence.
En effet, que savent les électeurs et électrices de la capacité de ces leaders d`opposition à conduire les pas de la nation vers la Démocratie?
De confessions progressistes ,socialistes ou marxistes, on ne leur connait pourtant pas d`approches sur les épineuses questions de tenure agraire ou de distribution de la justice, si ce ne sont que propos de conjonctures, sporadiques et a l`emporte-pieces dans les medias.
De confessions libérales, on enregistre le même agenda, dépourvu de toute réponse démocratique quant au système de perception des impôts, a l`adéquation des politiques monétaires ou au développement de l`agro-industrie, etc…
Et pourtant, ces milieux parlent, parlent, sans jamais penser a s`insérer positivement dans l`œuvre de construction des institutions démocratiques. En fait, a leur décharge, on pourrait avancer qu`ils n`ont pas pris le temps de rompre avec les pratiques autoritaires d`opposition a la dictature. De fait, les choses ont change, eux n`ont pas change.
Le dernier faux pas en date les trouve en situation de travestir les propos de du Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, selon lesquels ce dernier aurait affirme l`intention du Président Michel de diriger par décret au terme du mandat du tiers du Senat et de celui de la chambre Basse.
Mentez, mentez, messieurs, il en restera toujours quelque chose.
La vérité, la vraie ,c`est que le Premier Ministre L.S. Lamothe a rappelé aux six Sénateurs obstructionnistes que leurs mandats arrivent a terme la deuxième semaine de Janvier .Faute par eux de voter, enfin, les amendements a la loi électorale de 2013,en dépôt au Senat depuis 158 jours, le Gouvernement n`aura d`autre choix que de les organiser dans la durée qui va de Janvier a Mars.
Qui a parle de diriger par décret?
C`est bien L`OPPOSITION, s`imaginant avoir déjà assaut le pouvoir et mis HAITI hors des voies de la démocratie.
DEFINITIVEMENT, les secteurs dits d`OPPOSITION ont gagne leur pari d`opposition a la Démocratie.
Au GOUVERNEMENT Martelly-Lamothe de gagner le sien, celui du Peuple Haïtien et de la Démocratie, en persévérant dans la voie choisie: se retrouver a la table de dialogue et de concertation avec tous les secteurs démocratiques, conformément a la lettre et a l`esprit de la CONSTITUTION.
ET SI, EMPORTES PAR LA FOLIE DESTRUCTRICE OU LA DEMENCE DU PARLEMENTARISME-A-VIE, LES SECTEURS DE L`OPPOSITION PERSISTERAIENT A OBSTRUER LA BONNE MARCHE DES ELECTIONS, COMPROMETTANT LA STABILITE DES INSTITUTIONS, LE FONCTIONNEMENT REGULIER DES POUVOIRS PUBLICS ET LA CONTINUITE DE L`ETAT, LE PRESIDENT N`AURAIT D`AUTRE CHOIX QUE DE SE REFERER A L`ARTICLE 136 DE LA CONSTITUTION.
C`est dans ce sens que le président a déclare qu`il était prêt a faire face a la situation. En effet, lorsqu`en régime démocratique, le Parlement s`acharne à détruire l`équilibre des pouvoirs et fait hara-kiri, « L`AUTORITE INDIVIDUELLE DE L`ETAT TOUT ENTIERE EST DELEGUEE AU PRESIDENT. » POUR ASSURER LA CONTINUITE DE L`ETAT ET SAUVEGARDER LE REGIME DEMOCRATIQUE.
Le général de Gaulle n`a pas fait autre chose pour assurer la stabilité de la République de France.
ENTRE L`ANARCHISME DE L`OPPOSITION PARLEMENTAIRE ET LA PERMANENCE DE LA NATION, LE GOUVERNEMENT MARTELLY – LAMOTHE A FAIT LE BON CHOIX.
DANS LE LEXIQUE DE LA DEMOCRATIE, CELA A UN NOM : ASSUMER LES RESPONSABILITES DE SA FONCTION.