Jovenel Moise ou l’avenir de la Démocratie en Haiti

Dans son discours du 18 Novembre, le président Jovenel Moise a renouvelé sa foi dans la Démocratie haitienne, invitant ses sœurs et fréres à entamer le dialogue indispensable à la stabilité et au progrés économique de la nation. Comme les ancétres fondateurs, il y a 215 ans, il nous incombe de coopérer, de mettre à coté ce qui nous sépare et de privilégier l’union en vue de contrer les défis multiples d’aujourd’hui.

Parce que le Président a mis l’accent sur le collectif (Haiti, c’est nous)et insisté sur l’urgence d’une nouvelle prise de conscience axée sur la permanence du dialogue, bien des politiques, chefs d’opinions et de partis ont jugé, dans le contexte de contestation de l’heure, que le ton devrait étre à la rigueur,pour ne pas dire à la sévérité au niveau des mesures d’ordre à prendre en compte.

On est en régime démocratique. Il n’est point de doute que la Démocratie est un régime d’ordre que les institutions, préposées à cette fin, ont le devoir de protéger. L’extrémisme n’a pas sa place en régime démocratique. Le peuple l’a bien compris qui n’a pas mordu à l’hameçon des précheurs de violence et de destabilisation.

La démocratie haitienne fait son chemin. Le parti pris de Jovenel Moise est celui de la Constitution, de son esprit et de sa lettre. Il est clair qu’il n’empruntera pas les chemins de travers, dangereux raccourcis à contre-courant des valeurs de paix sociale et de respect des droits.

Le Président Jovenel Moise a fait son choix. L’article 136 de la Loi Mére lui intime de veiller sur la bonne marche des institutions. Ce devoir ne saurait étre accompli par les moyens de la répression. Si l’on peut s’exprimer ainsi, il y a une pédagogie de la démocratie à enseigner, sans laquelle la rupture avec les traditions despotiques du passé ne se fera pas.

Ainsi, avons-nous compris le message du 18 Novembre 2018 du chef de l’Etat. C’est un choix. C’est un pari. Le dialogue est lancé. La marche en avant, inspirée de Vertiéres, doit diriger nos intelligences, nos compétences, notre générosité, vers le peuple démuni de nos bidons-villes et de la paysannerie.Que cela soit dit tout haut: les cliniques médicales, les écoles, les cantines, il est plus que temps de les voir se construire dans l’espace intérieur de vie des populations démunies et les servir. De méme que les commissariats de police destinés à servir et à protéger.

Haiti n’a pas d’espace territorial, ni de société de non-droit!

Il est venu le temps de mettre bas les masques et d’enlever les voiles qui aveuglent: il n’y a qu’une majorité en Haiti, c’est celle de la misére et du dénument. Qui prétend servir la majorité doit s’engager à combattre la misére et le dénument qui désespérent les filles et les fils de la majorité nationale.

Le président Jovenel Moise l’a compris. Il lance l’ultime appel, à tous et à toutes, pour la lutte décisive en vue de construire, dans la paix et le dialogue, une démocratie de progrés et de stabilité.    

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