Mai 6, 2019
Les parlementaires dansent la danse du scalp autour du Premier Ministre nommé, Jean Michel Lapin. Les chefs de Particules, en négociation avec le Président de la république, orchestrent les refrains en vogue. Rien de nouveau dans la cité! Chantage, money, bluff, tandis que les urgences quotidiennes condamnent plus de 6 millions de citoyens à la désespérance.
Abitid se vis. Mieux, on ne préche pas la vertu à des tenanciers de cabaret. Mais la loi inexorable du changement, qui fait que les jours se suivent, mais ne se reproduisent jamais à l’identique, semblent dessiner les derniers actes de cette comédie criminelle, qui a trop duré. Le piége tendu au lapin est en passe de se refermer sur tout le systéme. C’est l’effet Céant, synonyme de la mort du politique.
Aujourd’hui , rejeter le Premier Ministre nommé, J.M.Lapin, c’est jeter le discrédit sur l’administration et la fonction publiques, réserves miraculeuses ou se trouvent, quoiqu’on dise, des serviteurs compétents et distingués au service de la nation.
Tenter de réformer le Politique par les voies de l’efficacité de l’Administration, tel nous semblait étre les motivations à l’origine du choix de Jean Michel Lapin comme Premier Ministre.
Le Systéme peut en décider autrement. Ne dit-on pas qu’en politique, en plus de la vérité, il y a des vérités. Et que les voies de telles vérités sont souvent impénétrables. Ou méme s’opposent à la vérité…
Que dit alors l’histoire?
Pas grand-chose, sinon qu’elle est en attente de l’invisible et imprévisible grain de sable qui bloque le moteur. Ou, pour rester dans notre culture créole :la pelure de mangue en terre glissée!
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