La Cour des Comptes, bras politiques de certains secteurs, a récemment pris des décisions politiquement motivées, basées sur des manœuvres déloyales. Elle rend à tout bout de champs des arrêts de débets contre tous les collaborateurs du mouvement TET KALE. Dans tous les cas rapportés dans la presse, la Cour utilise des irrégularités remontant de la période avant la prise du pouvoir de TET KALE afin d’assassiner le caractère des artisans de ce mouvement et de détruire leur image dans l’opinion publique. Une situation qui justifie l’urgente nécessité d’une concertation pour faire faisceau commun face à la vengeance des mauvais perdants des élections de 2010.
[ Lisez : http://www.slideshare.net/reseaucitadelle/argumentaire-mpce-1 ]
2- Jacky Lumarque, le Candidat de la Plate-Forme VERITE, ancien comptable de deniers publics, est inscrit sans décharge. Ce n’est que le 26 mai 2015, la Cour des Comptes a adressé une lettre au Secrétaire Général du Palais National pour lui informer de la création d’une commission d’enquête sur la gestion de Jacky Lumarque. De plus, le 2 juin 2015, dans une lettre adressée au Palais National, il est prouvé que même l’enquête sur la gestion de Monsieur Lumarque n’avait pas encore été lancée.
Or, les inscriptions pour les élections présidentielles ont pris fin le 21 mai 2015. Logiquement Jacky Lumarque n’a pas eu son certificat de décharge au moment de son inscription. Le CEP a ainsi accepté sa candidature sans décharge et le certificat remis tardivement.
3- L’ancien Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Duly Brutus qui a démissionné conformément à l’article 243-1 du décret électoral en vigueur, stipulant “Le Premier Ministre et les membres du Gouvernement de consensus ainsi que les agents exécutifs intérimaires qui n’auront pas démissionné dans les trente (30) jours suivant la publication du présent Décret ne peuvent se porter candidats aux prochaines élections conformément à l’Accord politique en date du 11 janvier 2015” a été écarté sans aucune forme de procès.
Cette réalité commande une obligation de vigilance et de mobilisation citoyennes. Car, il est inconcevable que des citoyens se laissent détruire politiquement sans réagir.
C’est un constat que des opposants du mouvement TET KALE ont mis la main sur deux institutions stratégiques du pays. Au lieu de faire un travail impartial, ils utilisent leur position de pouvoir institutionnel pour persécuter leurs opposants idéologiques et ensevelir un groupe d’hommes et de femmes qui a su militer en 2010 en faveur d’un projet politique nouveau. Il s’agit de violation systématique de liberté civile et politique de citoyens qui fait appel à une mobilisation nationale.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
14 juin 2015
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