Haïti : 31 milliards de gourdes mobilisés par le gouvernement pour combattre l’insécurité

Le gouvernement haïtien a mobilisé 31 milliards de gourdes pour combattre l’insécurité dans un contexte d’aggravation de la crise sécuritaire à Port-au-Prince ainsi que dans d’autres villes de province.

Alors que l’insécurité bat son plein dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, le gouvernement s’engage à prendre des mesures ferme pour arriver à bout. C’est dans cet optique qu’à l’occasion de la réouverture du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince à Delmas 75, lundi 31 mars, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Patrick Pélissier, a annoncé la mobilisation de plusieurs milliards de gourdes qui sera alloués à la sécurité.

“Un montant de 31 milliards de gourdes est mobilisé pour renforcer la Police nationale d’Haïti (PNH), dont plus de 7 milliards sera xclusivement dédiés à l’acquisition d’équipements stratégiques”, a indiqué le titulaire du MJSP.

“Pas moins de 4,4 milliards de gourdes sont alloués à la modernisation et au déploiement opérationnel des Forces armées d’Haïti (Fad’H)” a-t-il ajouté.

M. Pélissier a également souligné qu’en mars 2025, 12 millions de dollars avaient été investis dans l’achat d’armements et de matériels de pointe dans l’objectif d’optimiser les capacités opérationnelles des forces de l’ordre engagées dans la lutte contre le grand banditisme.

Cette mesure prise par les autorités concernées rentre dans le cadre du budget rectificatif 2024-2025. Bien avant son entrée en fonction en tant que coordinateur du Conseil Présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean a toujours prôné un budget de guerre pour stopper les bandes armées qui terrorisent quotidiennement la population haïtienne.

Il faut souligner que la décision a été prise à un moment où les gangs armés criminels ont assiégé Mirebalais, commune limitrophe des départements de l’Ouest et du Centre. Le commissariat de police de la ville a été attaqué, la prison civile a été vandalisée, provocant ainsi l’évasion spectaculaire de plus de 500 détenus. Très tard lundi, les autorités policières avaient indiqué avoir repris le contrôle de la zone.

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