Équation d’un assassinat qui défie les mathématiques criminelles du FBI

Les jours passent, et toujours aucune information pertinente sur les vrais auteurs de l’assassinat de Jovenel Moïse. Pourtant, il y a des variables clés qui permettent de modéliser l’équation de ce crime qui n’est qu’une vérité de la palisse. Les ressources mathématiques criminelles du FBI seraient-elles nulles devant la complexité haïtienne ?

L’équation de l’assassinat de Jovenel Moïse un problème insoluble pour le FBI

Contrairement aux principaux médias haïtiens et étrangers qui ont gobé et relayé en boucles la version officielle, quoique  hautement incohérente, de l’assassinat de Jovenel Moïse produite par les autorités haïtiennes, toujours protégées par le bouclier de l’immunité que confère la soumission aux intérêts étrangers,  la journaliste Salud Hernández Mora, du journal espagnol El Mundo et du média colombien El Tiempo, a fait un travail réflexif, en problématisant les faits avancés pour les recontextualiser dans une approche plus cohérente. Cela s’appelle une approche d’objectivation médiatique. C’est à ce travail de pensée autonome et critique que devait se prêter tout vrai journaliste dans sa mission d’information et d’éducation de l’opinion publique. Le vrai journaliste est celui qui questionne l’information officielle pour identifier les failles et faire émerger la vérité.

Nous n’avons pas cessé de dire, sur nos différents blogues, que l’exigence pour une gouvernance de qualité dans un pays passe par la valeur de l’opinion publique et que celle-ci dépend en grande partie de la compétence et de l’éthique des réseaux académiques, culturels et médiatiques. Cette compétence exige que les journalistes, les éditorialistes, les universitaires, les intellectuels ne se complaisent pas à protéger leurs accointances et leur zone de confort, mais à faire preuve d’un véritable esprit scientifique dans l’exercice de leur métier et de leur profession. Empressons-nous de dire que ar esprit scientifique, il s’entend cette capacité à savoir formuler et poser courageusement les problèmes. C’est ce qu’enseigne l’épistémologie dans sa version pré-constructiviste avec Bachelard dont l’injonction résonne encore dans la pensée complexe : « Avant tout, il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu’on dise, dans la vie […] les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. […] toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance […]. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit » (Le nouvel esprit scientifique, 1934, Paris, Vrin).

Le lecteur intéressé pourra trouver les interrogations de la journaliste Salud Hernández Mora en suivant ce lien https://www.semana.com/opinion/articulo/caso-haiti-las-claves/202100/ . Tout un chacun verra que ce sont les mêmes questions pertinentes que se posent toute personne douée de bon sens et qui n’est pas dans une démarche d’imposture.

Le nouveau business de l’État de droit : Criminalité Internationale Autorisée

Quant à nous, comme nous l’avions déjà dit, au lendemain de l’assassinat, en raison des ombres qui planent sur le contexte de la planification, de l’exécution de l’assassinat et de la gestion de la scène de crime, il est possible de déduire les lettres de feu les sigles des organismes qui œuvré et manœuvré pour liquider Jovenel Moïse. Faut-il rappeler que dans toutes les organisations mafieuses, il y a un code d’allégeance et de sang qui lie les membres jusqu’à leur mort ? Car tous les indices convergent vers ce qu’on peut appeler un Crime Inter Agence (CIA) qui a été Délocalisé et Exécuté avec Amateurisme (DEA) par la certitude de l’impunité qui suivra. On gardera à l’esprit qu’avec la fin du cycle de l’État de droit, c’est un nouveau business qui déploie sa stratégie à travers une économie de passe-droits qui veut à tout prix garder le Monopole des Affaires, des Franchises, de l’Impunité et de l’Argent Sale (MAFIAS).

L’histoire retiendra qu’il aura fallu moins de temps aux experts occidentaux, notamment Américains, Français et Canadiens, pour identifier les modes opératoires, les agents neurotoxiques et les commanditaires de l’assassinat du sergent russe Serguei Skirpal à Londres en 2018 et de la tentative d’assassinat contre Alexeï Nalvany en Russie en 2020 que pour trouver un seul élément à charge dans l’assassinat de Jovenel Moïse contre les vrais exécutants qui dégoulinent encore du sang de la victime. Or, dans l’assassinat de Jovenel Moïse, le premier détective amateur peut voir de manière limpide l’empreinte indélébile des commanditaires et des exécutants à travers les mobiles et les revendications subtiles qui s’en sont suivies. Car de par les mobiles probables de cet assassinat, un enquêteur lucide peut trouver dans les comportements de ceux et celles qui ont été en contact avec la victime des échos de revendication de l’assassinat.

Des observations comme des indices

Nous allons dans cet article éclairer quatre zones d’ombre qui peuvent permettre de trouver des indices concordants menant aux complicités diplomatiques dont ont bénéficié les concepteurs de l’assassinat de Jovenel Moïse et au principal mobile du crime ainsi qu’aux bénéficiaires. Ces indices aux mains d’enquêteurs professionnels recoupés avec d’autres données peuvent faciliter la résolution de l’équation de ce Crime International Autorisé (CIA).

Tous ceux et toutes celles qui ont lu un bon roman policier ou regardé une enquête policière menée par des gens compétents et crédibles savent que c’est en posant la bonne équation du problème qu’on peut le résoudre. Et ce sont les TIPÉD-ANTS (Technologues de l’Information et Prospecteurs Éthiques pour la Décision) de Integrale Data and Stats qui ont modélisé celle de l’assassinant de Jovenel Moïse pour vous montrer les variables complexes que le CORE GROUP, le FBI et la Police Haïtienne ne vous révèleront jamais.

Comme dans tout crime, l’équation de l’assassinant de Jovenel Moïse épouse le modèle mathématique des crimes proposé par l’Université de Wisconsin-Madison (https://www.housing.wisc.edu/2017/10/the-crime-equation-and-theft/). Pour un crime donné, il faut toujours trois éléments : des délinquants (association de malfaiteurs), une ou des victimes et une opportunité.

DÉLINQUANT + VICTIME + OPPORTUNITÉ = CRIME

Dans cette équation apparemment simple, on connait la victime (Jovenel Moïse, Président Illégitime d’Haïti soutenu tout le long de son mandat par le CORE GROUP et l’ONU), on a appréhendé 18 et tué 3 des prétendus exécutants qui ne forment qu’une partie des délinquants. Car la variable Délinquant est une variable complexe qui se présente ainsi :

DÉLINQUANT = EXÉCUTANT + CONCEPTEUR + COMPLICE

Logiquement, la capture des exécutants devrait permettre de trouver les concepteurs et les complices, Et c’est là le premier couac dans cette enquête, car tout laisse croire que ceux qui mènent l’enquête tant au niveau national qu’international sont les concepteurs et complices du crime. Venons-en à la variable Opportunité. C’est la variable la plus complexe, car elle se décompose en plusieurs sous variables qui sont pourtant les clés de l’énigme. Pour qu’il y ait une opportunité d’assassiner quelqu’un, il faut que la victime ait représentée une menace portant directement préjudice aux intérêts des concepteurs (sous-ensemble des délinquants) du crime. Ce qui donne une variable duale que nous appelons : Menace, Préjudice. Mais une opportunité nécessite aussi un mobile, d’où la variable capitale : Mobile. Mais tout peut rester théorique sans la capacité de mettre à exécution le crime. D’où la dernière variable Logistique : Capacité de réaliser le crime. Ce qui nous donne une nouvelle équation pour décrire l’opportunité.

(MENACE, PRÉJUDICE) + MOBILE+ CAPACITÉ= OPPORTUNITÉ

Donc, il suffit de trouver quels intérêts étaient menacés par le maintien en vie et au pouvoir de la victime. Mais, cette question peut être posée sous une forme plus subtile et complexe : qui peut tirer profit de la disparition de Jovenel Moïse ?  En trouvant ceux qui sont en mesure d’exploiter sa mort, on peut trouver objectivement ceux à qui sa vie portait préjudice. En trouvant ces intérêts, on trouvera le mobile, duc rime ; et, enfin, il suffira de voir qui a la capacité de mobiliser une logistique complexe impliquant trois pays, déjouant les dispositifs de sécurité les plus sophistiqués pour réaliser un tel crime. Voilà les variables de l’équation. A présent, je vais montrer les opacités qu’il faut lever pour trouver les indices et résoudre le problème.

  • Opacité 1 : Conception et Complicité. En raison du profil (tous anciens militaires entrainés par les USA) et du nombre (un commando de 26 membres) de Colombiens impliqués dans le dossier, il semble logique de croire qu’ils ont bénéficié de complicités politiques et diplomatiques élevées. Ce qui tend à accréditer la thèse que les concepteurs sont à rechercher au niveau international.

En effet, avec la présence des bases américaines en Colombie, cette unité de tueurs professionnels n’aurait pas pu quitter la Colombie, transiter par la République Dominicaine et atterrir en Haïti sans éveiller le soupçon des autorités américaines dans ces 3 pays. Car il existe des dispositifs de surveillance dans les aéroports et des outils en réseaux de contrôle d’identité disponibles dans ces pays par leur alignement sur la stratégie de lutte anti-terroriste des États-Unis. 26 tueurs professionnels venant du pays qui a fait de Pablo Escobar une légende, 26 tueurs fichés et entrainés par l’armée américaine et travaillant avec les services de renseignement colombiens ne peuvent pas se déplacer sans autorisation émise en haut lieu géopolitique. Il semble manifeste qu’en haut lieu géopolitique, on a fermé les yeux sur la planification de cet assassinat. Il y a donc indice de complicité diplomatique non équivoque.

  • Opacité 2 : Menace et préjudice. Il est quasiment impossible qu’un président, sous protection, car vassal des USA, de la France et du Canada, ait pu être assassiné dans sa résidence, sans la permission de ses tuteurs diplomatiques. Logiquement, ceux-ci devaient avoir intérêt à son maintien en poste et en donc en vie. Sauf si ce président était devenu plus encombrant qu’utile à la stratégie de ses tuteurs diplomatiques. Ce qui nous renvoie à la recherche des intérêts qui étaient menacés par le maintien en vie et au pouvoir de Jovenel Moïse.

Pour le contexte, on se rappellera qu’en 1991, lors du coup d’État sanglant contre le pouvoir populaire Lavalas, même Jean Bertrand Aristide, à l’époque, ennemi juré des USA et de l’Occident, avait bénéficié de la protection diplomatique. Et cela, non pour ses beaux yeux, mais parce que vivant, il servait la cause des commanditaires internationaux du coup d’État. D’où son retour dans les conditions que l’on sait en 1994, livrant depuis cette date le pays au clan Clinton. Il doit donc y avoir une raison d’État hautement stratégique pour que cette protection diplomatique de haute sécurité ait été désactivée dans le cas de Jovenel Moïse. Quels peuvent être ces intérêts ?

Venons-en aux faits : Jovenel Moïse, n’ayant pas pu réaliser le référendum bidon pour la nouvelle constitution, dont la rédaction a été financée par le PNUD et rédigée avec l’aide de quelques juristes haïtiens dont certains ont été d’anciens ministres de la justice et anciens fonctionnaires du PNUD, ne pouvait pas non plus créer les conditions pour les élections en cette fin d’année 2021. Or c’étaient les exigences que lui avaient faites ses tuteurs diplomatiques pour assurer son maintien au pouvoir pour une année de plus.

Ayant échoué à satisfaire ces exigences, il était devenu plus encombrant qu’utile. Son maintien au pouvoir semblait compromettre le renouvellement du PHTK à la tête de l’État. J’ai lu que certains analystes avancent que quelques pressions diplomatiques auraient suffi pour le faire démissionner. Mais ce dont ne prennent pas en compte ces analystes, c’est que son départ forcé ou ordonné pouvait mobiliser les foules et faire perdre la main à la stratégie géopolitique qui exploite le PHTK comme vulnérabilité du leadership national haïtien. Il était donc, sans le savoir, dans le rôle du fou dont l’élimination (ou le sacrifice) était nécessaire, sinon impérative, pour protéger la main du roi. Échec et mat : le fou devait être tué.

  • Opacité 3 : Mobile et bénéficiaires. Dans le contexte de ces incidents, il est toujours de bon aloi de se poser deux questions :
    • À qui profite le crime ?
    • Ou encore quels sont les secteurs et les individus qui tirent le plus grand bénéfice stratégique de l’assassinat de Jovenel Moïse ?

Le fou étant tué sur l’échiquier politique, les observateurs intelligents ne peuvent que tourner le regard vers ceux qui exploitent sa mort pour faire avancer la stratégie du roi. Quels sont les secteurs qui capitalisent sur la mort de Jovenel Moïse pour en tirer un bénéfice politique pour leur groupe ? La réponse est évidente. Ce sont tous des pontifes du PHTK : Evans Paul, Guichard Doré, Gary Bodeau, Wilson Laleau, Michel Martelly etc…Tous veulent faire de ce cadavre un martyr pour les prochaines échéances électorales. En cela, on peut dire que le crime a été revendiqué. Soit dit en passant, on s’étonne de ne pas encore entendre le cardinal haïtien, qui a si souvent épongé de sa robe pourpre le sang versé par le PHTK, demander au pape de béatifier le cadavre pour mieux l’immortaliser dans les pages de cette légende indigente que l’on est en train d’écrire pour Haïti.

Et c’est là que se dévoilent les vrais bénéficiaires comme les concepteurs et les complices de cet assassinat. En effet, il ne fait aucun doute que le principal bénéficiaire de ce crime est le régime politique en place. Fortement décrié par la gestion chaotique du pouvoir de Jovenel Moïse, le PHTK avait tout à perdre dans le maintien de Jovenel Moïse au pouvoir et dans un dénouement de l’impasse politique par un soulèvement populaire. Par contre, assassiné, Jovenel Moïse devient un tremplin pour légitimer la reconquête du pouvoir par le PHTK avec des héritiers prompts à le transformer en martyr pour galvaniser quelques décérébrés lors des prochaines mascarades électorales. Mais au-delà du PHTK, l’autre grand bénéficiaire de ce crime est le CORE GROUP, ce syndicat de diplomates qui continue de garder la main sur l’échiquier politique haïtien. Il est manifeste que le CORE GROUP ne voulait pas un départ violent de Jovenel Moïse du pouvoir pour limiter l’implication populaire dans la solution. Or un renouvellement ordonné paraissait impossible en raison des récalcitrants de l’opposition politique dite radicale qui ne voulaient pas dialoguer avec Jovenel Moïse. Ce que d’autres piaffaient d’impatience de faire. Il a fallu donc trouver le seul moyen d’assurer le départ de Jovenel avec un renouvellement du personnel politique excluant la participation de la population haïtienne : une révolution de palais s’annonçait comme la stratégie la plus efficace pour conserver la main du roi sur l’échiquier politique haïtien. On livre le président à la mafia qui l’entoure et on garde le pouvoir inchangé sans mettre à mal le plein contrôle du CORE GROUP sur la stratégie qui vise à faire d’Haïti un espace de criminalité et d’impunité pour promouvoir les sous-produits de la finance internationale. Un vrai chaos dans le chaos.

Faut-il que je rappelle, avec l’économiste Hyman Minsky, que le capitalisme sécrète toujours ses propres instabilités pour tenter de sortir des crises que génèrent ses logiques mortifères et barbares ? Le néolibéralisme est « comme la médecine qui inocule un virus aux patients » pour promouvoir les vaccins de ses sponsors pharmaceutiques. Évidemment, toute comparaison avec le contexte du Coronavirus est fortuite puisque cette expression que j’ai empruntée à la 4eme de couverture du livre de Minsky, L’hypothèse d’instabilité financière, est à peine déformée et date de 2013.

Peut-on oublier que c’est successivement par des catastrophes naturelles et humaines, génératrices d’instabilité, que le PHTK s’est vu confier le destin du pays ? 12 janvier 2010, tremblement de terre : catastrophe exploitée sinon créée. 2011 – 2015 : Catastrophe humaine et institutionnelle provoquée. 2017 : Ouragan Matthew, catastrophe naturelle exploitée sinon provoquée. 2017 – 2020 : gangstérisation de l’État provoquée. 2021 : effondrement total de l’État haïtien.

Donc, il nous reste à déterminer qui a la capacité de provoquer cette révolution de palais en Haïti.

  • Opacité 4 : Capacité et Exécution. Qui peut mobiliser une telle logistique internationale, impliquant tant de pays, en termes de transaction d’argent, de déplacement d’hommes et d’armes ? Et ceci, sans tomber dans les mailles des filets des services de renseignement américains, ô combien efficaces depuis les attentats de 11 septembre. Faut-il aussi rappeler que les USA se sont constitués juridiction compétente pour perquisitionner les locaux de la FIFA sans que cette institution ait commis d’infraction sur le sol américain ? Ceci en vertu du fait que les transactions frauduleuses reprochées à la FIFA ont été libellées en dollars américains.

Ce rappel est d’autant plus pertinent que l’on sait, par la voix du président Équatorien que la figure principale vers laquelle convergent toutes les suspicions, puisqu’étant la personne chargée de la sécurité du défunt assassiné, avait effectué de nombreux déplacements en Colombie, avant l’assassinat, avec une carte d’identité équatorienne. Or, à propos de ces déplacements, il faut souligner deux choses.

  1. Un personnage aussi haut placé dans le dispositif de sécurité d’un président sous influence directe des USA ne saurait se déplacer sous fausse identité sans éveiller des soupçons diplomatiques.
  2. Une telle autorité ne peut se déplacer sans que les ambassades des USA, de la France et du Canada en Haïti ne soient au courant. Car il existe depuis 2012 un projet centralisé d’identification par empreinte digitale (CAFIS) implémenté pour la DCPJ qui est une base de données en réseau avec les terminaux des aéroports et les ambassades des USA, du Canada et de la France dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Le projet CAFIS de la DCPJ est un projet de la communauté internationale qui dessert les intérêts des pays occidentaux en contrôlant l’identité de tous ceux et de toutes celles qui entrent et quittent le territoire haïtien dans le cadre de la lutte anti-terroriste.

Ces infos proviennent d’un article du Nouvelliste rédigé par Roberson Alphonse après l’évasion de la prison de la Croix des Bouquets. Célébrée comme la plus grande prison moderne d’Haïti, cette prison a connu plus de 5 évasions depuis son inauguration sans aucune capacité d’identifier les évadés. Encore une des nombreuses impostures de la communauté internationale. Lisez ce que disait l’article :

« La base de données des détenus, différente de celle de la DCPJ, n’est pas opérationnelle. Le système est en rodage », confie le commissaire Frantz Lerebours, citant la responsable de l’APENA, Marjorie St-Jean, actuellement sous le coup de mesure conservatoire. En revanche, le système AFIS de la DCPJ, connecté avec des ambassades, dont celles des USA, du Canada, de la France, « fonctionne très bien », selon une source. L’actualisation et la fiabilisation de la base de données sur les détenus qui sont censées faciliter plus de transparence au sein de l’administration pénitentiaire ne plaisent pas à tout le monde. Le statu quo fait l’affaire de certains. » (Roberson Alphonse) Source :

Entre les lignes de cet article, on peut comprendre que la communauté internationale n’appuie en Haïti que les projets qui desservent les intérêts des pays donateurs et non les intérêts du peuple haïtien. D’où la méfiance qu’il faut avoir vis-à-vis de tous ceux et de toutes celles qui bénéficient du support financier, médiatique, culturel, académique, technologique et politique de cette communauté internationale.

Ceci étant dit, nous venons de modéliser l’équation de l’assassinat de Jovenel Moïse et offrir des pistes pertinentes pour que l’opinion publique comprenne bien que le FBI, le CORE GROUP, la PNH n’ont aucun intérêt à résoudre ce crime qui est le leur. Car l’assassinat de Jovenel Moïse est un Crime Inter Agence : un Crime International Autorisé et labélisé CIA.

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