Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, mercredi dernier, dans la deuxième ville du pays, en vue de dénoncer la politique du Président Michel Martelly et de réclamer sa démission. Organisée par des partis de l’opposition et des organisations de la société civile locale, dont l’Initiative citoyenne (IC), la manif s’est déroulée sans incidents majeurs, encadrée par des agents de la Police nationale.
Aux cris d’à bas Martelly, certains protestataires, qui se sont montrés très hostiles à l’administration en place, accusaient les hommes au pouvoir d’être incapables d’apporter des réponses concrètes à la faim, à la vie chère et au chômage. D’autres réclamaient le départ, pur et simple, du président de la République.
Parmi les manifestants, on pouvait remarquer, le deuxième sénateur du Nord Moise Jean Charles, très adulés par les protestataires.
Dans la foulée, ce dernier a annoncé d’autres mouvements de protestation contre le régime Martelly à l’échelle nationale et en a profité pour lancer une mise en garde à l’endroit de la communauté internationale relative aux affaires internes du pays. Des personnalités politiques de haut rang ont également pris part à cette ènième manifestation de l’oppostion au Cap-Haitien, parmi elles l’ancien gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH) Fritz Jean, le dirigeant du Kid, Evens Paul, Gérard Evens Beaubrun (RDNP) et Camille Charlmers (Papda).
Quelques minutes avant la manifestation du 17, une vingtaine de partis politiques, réunis pendant trois jours au Cap-Haitien, ont paraphé un manifeste intitule le «Cri du Nord » exigeant « la révocation de tous les actes posés par l’exécutif en violation de la loi, le retour à la Constitution de 1987 et l’élaboration d’une déclaration d’amendement après l’organisation d’élections crédibles, la mise en place d’un Conseil électoral consensuel et des enquêtes sur l’utilisation des fonds publics ».
Parallèlement, des élèves ont pris part à un défilé accompagné de fanfares, dans les rues de la ville, à l’issue, chantée en la cathédrale du Cap, à l’occasion du 206e anniversaire de la mort de Jean-Jacques Dessalines.
Une gerbe de fleurs a été déposée au pied de la statue de l’empereur sur la place de la cathédrale. Une manifestation culturelle que l’opposition locale a assimilée à une tentative du pouvoir de faire échec à leur rassemblement, tout comme le passage dans le Nord du ministre de la justice, Jean Renel Sanon, 24 heures avant le déroulement de la manif du 17.
Why is le nouveliste manipulating facts? Check out the picture below to get a wider sense of how big the crowd was. A couple hundred people and they are reporting it as thousands. They cropped the image below to fit their narrative. I dont belong to or affiliate with any particular party…but i am concerned about the media manipulation and curious about who is financing this. I think this is about the textile lobby and this is a minimum wage issue. Some industries flourish in anarchy.
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