25/11/2013 09:54:29
« En notre qualité de citoyens et conscients des méfaits que le comportement que ces jeunes de la zone de Curtis et de Maro [deux localités de Petit-Goâve] que pouvait avoir sur la Paix, la sécurité et le développement de toute la région de Petit-Goâve, nous avons initié des contacts avec ces jeunes et nous avons pu les convaincre a déposer et remettre les armes » a déclaré Me Deus Jean François et le Père Miguel Auguste ajoutant « c’est pourquoi nous demandons a tous ceux qui ont encore des armes en mains vivant dans d’autres localités de Petit-Goâve, de les remettre. Nous sommes disposés à poursuivre notre travail de médiation. »
Les Chefs des bandits ont demandé pardon au pays et ont dit regretter les torts causés à la population « Nous avons été manipulés et aidés par des personnes armées venues d’autres régions du pays. Nous sommes traqués partout par la police, nous avions comme choix : remettre les armes ou mourir […] contrairement aux informations diffusées dans les médias nationaux, nous n’avons pas été armés par les autorités locales. Les armes, nous les avons volées sur la route nationale # 2 lors des manifestations et des barricades. D’autres individus de l’extérieur de Petit-Goâve, nous ont prêtés mains fortes.
Aujourd’hui, nous voulons retourner a l’école et retrouver notre vie normale. Tout ce dont nous avons besoin maintenant, c’est la réinsertion sociale. Nous voulons de l’emploi et nous voulons vivre a l’aise. Nous avons remis nos armes et nous souhaitons que la justice et la police, nous donnent une chance. Nous avons pris cette décision volontairement, après avoir écouté les conseils du Père Miguel. Nous remettons notre vie entre ses mains » ont déclaré les anciens Chef des «rebelles» de Curtis.
Par la suite, le Père Miguel Auguste et Me Deus Jean François, se sont rendu au commissariat de Petit-Goâve ou ils ont remis les armes a l’inspecteur divisionnaire Charles François, en présence du juge de Paix de la ville Me Jude Leandre, des représentants de la Minustah, des corps spécialises de la PNH, (CIMO, UDMO et BIM) et des membres de la presse.
L’inspecteur Charles François a salué cette initiative, tout en indiquant que la police ne s’arrêtera pas en chemin et poursuivra sa tâche qui consiste a servir, protéger et surtout à traquer les bandits, car Petit-Goâve doit être pacifiée définitivement.
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