
DÉCLARATION DE L’AMBASSADE AMÉRICAINE
11 novembre 2024
Après des discussions intensives avec les parties, les États-Unis reconnaissent que le Conseil présidentiel de transition (TPC) en Haïti et le Premier ministre Garry Conille n’ont pas été en mesure d’avancer de manière constructive, et nous prenons note de la décision du TPC de nommer son successeur. Les États-Unis se réjouissent de travailler avec le nouveau Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et le TPC pour faire progresser les priorités urgentes dans les mois à venir. Les États-Unis remercient également l’ancien Premier ministre Conille pour les services distingués qu’il a rendus à son pays.
Les États-Unis saluent l’engagement du TPC et du nouveau Premier ministre à publier un plan d’action commun qui expose leur vision visant à améliorer la sécurité et la gouvernance et à ouvrir la voie à des élections libres et équitables. Les États-Unis considèrent qu’il est essentiel qu’ils délimitent clairement les rôles et les responsabilités du TPC vis-à-vis du Premier ministre et qu’ils incluent des mesures pour se tenir mutuellement responsables, le cas échéant, tout en évitant de nouvelles impasses.
Il est également impératif de promouvoir la responsabilité au sein du TPC afin de maintenir sa crédibilité auprès du peuple haïtien et de la communauté internationale. Les besoins aigus et immédiats du peuple haïtien exigent que le gouvernement de transition donne la priorité à la gouvernance plutôt qu’aux intérêts personnels concurrents des acteurs politiques.
Les États-Unis restent fermement engagés à soutenir le peuple haïtien, confronté à des niveaux historiques de violence, d’insécurité alimentaire et de déplacement.

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COMMENTAIRE : HAITIAN-TRUTH.ORG
Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles cette situation n’a pas fonctionné et ne fonctionnera pas.
1. La réunion de la CARICOM de mars 2024 en Jamaïque, pour décider du sort d’Haïti, n’incluait même pas la présence d’Haïtiens vivants assis à la table.
2. Pour faire partie du TPC, les Haïtiens ont dû accepter au préalable la mission de la police kenyane, ce qui est en réalité inconstitutionnel.
3. Les 500 000 000 $ énervés contre le mur pour les Kenyans parlant anglais/swahili, pour un pays parlant français/créole, auraient été mieux dépensés pour créer des infrastructures haïtiennes.
4. Quatre des sept membres du TPC sont ARISTIDE LAVALAS et cela ne représente pas la section transversale haïtienne.
5. Garry Conille n’a pas satisfait à l’exigence constitutionnelle de résidence de cinq ans et n’a pas été libéré de son premier mandat anticonstitutionnel en tant que Premier ministre.
6. Conille a demandé à TCP de le nommer en utilisant de faux prétextes pour gagner sa place devant plus de 100 autres candidats.
7. Conille a créé un désastre en matière de sécurité et de gangs en licenciant Frantz Elbe, un DGPNH compétent et respecté, pour le remplacer par Rameau Normil, un type licencié de son poste de DGPNH par le président Jovenel Moise, pour incompétence. Il est toujours incompétent et a bloqué les commandes de munitions contractées par Elbe pour obtenir des pots-de-vin. LE VISA DEVRAIT ÊTRE ANNULÉ – DES SANCTIONS APPLIQUÉES !!
8. Fils-Aimé a été sélectionné – parmi une centaine de candidats – comme Premier ministre parce que les membres du TPC et Conille ont payé beaucoup d’argent.
9. TPC ET CONILLE ONT UNE CRÉDIBILITÉ ZÉRO ET – SI L’AMBASSADE PENSE QU’ILS L’ONT – HAÏTI EST CONDAMNÉE.
