
Arriérés impayés : le CEP face à ses propres contradictions administratives. La déclaration du président du Conseil électoral provisoire, Jacques Desrosiers, admettant l’incapacité de l’institution à verser des arriérés aux 469 anciens agents des BED et BEC, illustre une fois de plus les défaillances structurelles du CEP.
Entre contrats non approuvés par la Cour des comptes, absence de serment du Conseil devant la Cour de cassation et paiements partiels effectués par « passé outre », ce dossier révèle une gestion hasardeuse des ressources humaines et un manque criant de gouvernance administrative.
Au-delà du volet financier, cette situation met en lumière une institution incapable d’assurer la continuité et la transparence de ses engagements, fragilisant davantage la confiance du public envers le processus électoral. Ce CEP n’a aucune légitimité pour organiser des élections, au vu de la manière dont le pouvoir intérimaire a choisi de sélectionner ses membres.#ExodeNews