Y-A-T-IL SCANDALE DANS LA FAMILLE PRÉSIDENTIELLE D’HAÏTI ? Sweet Mickey confronté aux « contradictions de ménages »

Par Grenn Pwonmennen
Si le partage du cœur de Sweet Mickey entre les deux super-femmes de la famille Saint-Rémy était possible durant la carrière musicale de l’homme, c’est toute une autre affaire avec Joseph Michel Martelly. Une fois ce dernier élu président de la République d’Haïti et qu’il a pris logement au Palais national, So- phia Saint-Rémy Martelly et Claudia Saint-Rémy Cham- pagne ne peuvent plus conti- nuer à subir ce partage désor- mais assorti de gros intérêts, mais également liés à de nom- breux privilèges. Faute de pouvoir jouir au même degré du titre de première dame dela République, elles cherchent à imposer leurs volontés au chef de l’État. L’union des deux couples risque de voler en éclats, obligeant les deux hommes et les deux fem- mes à suivre chacun sa route, tout au moins ouvrant la voie à une nouvelle configuration des deux familles.
Les rivalités entre la première dame attitrée, Sophia Martelly, et Cladia Champagne, qui cherche à usurper le titre, semblent sur le point d’éclater au grand jour, ayant entraîné l’expatriation de celle-ci à Miami, aux États-Unis, et l’expression de ras le bol de la première. Obligé de recourir à des acrobaties gênantes, depuis qu’il a pris logement au Palais national, afin de maintenir l’harmonie entresa femme et sa belle-sœur, le chef de l’État haïtien se trouve aujour- d’hui à bout de ressources pour assurer la paix au sein de la famil- le présidentielle. Des sources proches des premiers citoyens du pays font croire que le ménage de Michel Martelly serait sur le point d’éclater.
Après plus d’une année peuplée d’« incidents inaccep- tables » pour Sophia Martelly, au Palais national, le moment est venu de tout chambouler. Dans un premier temps, la pré- sence de Claudia à la résidence officielle du chef de l’État, d’abord en tant que « secrétai- re privée du président » n’était plus tolérable. Aussi intervint- elle pour forcer son mari à éloi- gner sa sœur du carré de la pré- sidence, et l’obligeant à lui confier de préférence la fonc- tion d’intendante du Palais. Cette décision avait été prise après que Sophia Martelly eut surpris Sweet Mickey et Clau- dia tous seuls dans une salle verrouillée à triple tour en la résidence officielle du chef de l’État. Mais cette nouvelle dis- position n’allait pas assurer « la paix » au sein de la famille pré- sidentielle. Puisque la sœur de la première dame entendait coûte que coûte jouir elle aussi de toutes les prérogatives réser- vées à la première citoyenne du pays.
Mais Sophia Saint-Rémy Martelly n’est pas femme à se laisser marcher sur les pieds, même par sa propre sœur. Aussi serait-elle intervenue, encore une fois, cette fois pour manigancer l’éjection pure et simple de Claudia du Palais.


Un ultimatum de Claudia ? Depuis lors, la situation a semblé complètement tourner au vinaigre au sein de la famille présidentielle. Pour avoir été la première trou- vaille de Mickey au sein de la famille Saint-Rémy, qui s’est vu, par la suite, supplanter par sa sœuraîné, Claudia estime avoir le droit de revendiquer une sorte de « coexistence » avec la première dame qui, elle, ne l’entend pas de cette oreille, pour des raisons bien évidentes.
Après « toutes les humilia- tions» qu’elle a subies de sa sœur, à cause de sa présence auprès du président, au Palais national, Claudia Saint-Rémy Champagne a décidé de lancer un ultimatum à Sweet Mickey. Elle est partie s’installer à Miami, depuis plu- sieurs semaines, conditionnant son retour au pays par « le divor- ce» de Mickey de Sophia.
Entre-temps, le mari de Clau- dia, Gesner Champagne, com- munément appelé « Ti-Gès », se retrouve « afame » (sans    femme), ayant été mis à la porte par la belle-sœur du président avant que celle-ci ne s’envole pour la Floride.
Ayant ainsi provoqué la ruptu- re avec son mari, Claudia pensait qu’elle s’était débarrassée définiti- vement de Champagne, qui se trouvait sous le coup d’une inter- diction d’entrée aux États-Unis, interdiction en vigueur depuis denombreuses années, pour «trafic illégal d’armes ». C’est sans doute par souci de tenir Gesner Cham- pagne à distance que Claudia avait refusé de signer un affidavit de support pour son mari, qui avait finalement trouvé « une extrême- ment rare opportunité » de se faire « blanchir » par la justice améri-
caine. De toute évidence, le mari de Claudia a des ressources que cette dernière ignorait totalement. Puisque Ti-Gès a réussi à fouler légalement le sol américain. Onignore à quel prix. Toujours est-il, il débarqua à New York, il y a environ un mois, du vol régulier de la American Airlines en prove- nance de Port-au-Prince. Après une interrogation qui a duré plus d’une heure par l’immigration américaine, il fut admis sans autre forme de procès. Le lendemain il s’embarqua à bord d’un train de l’Amtrak à destination de Wa- shington, D.C. pour se montrer parmi les assistants de la conféren- ce de la Diaspora qui se déroulait à la capitale américaine, au début du mois dernier.
De Washington, Gesner Champagne devait prendre un autre vol à destination de Miami pour aller voir sa femme qui s’est séparée de lui. On ignore quel accueil Claudia a réservé à son mari.


Sophia a-t-elle formulé une demande de divor- ce? Sans l’ombre d’un doute, la vie matrimoniale du président de la République est grandement bou- leversée. Avec un ultimatum de sa belle-sœur posant la rupture avec sa femme comme condition de son retour au pays, une demande de divorce de Sophia serait la goutte d’eau susceptible de faire déborder le vase. À en croire des sources proches de la présidence, c’est bien de ça qu’il est question.
On affirme, dans l’entourage de la première dame d’Haïti, qu’elle aurait formulé une deman- de de divorce à son mari lors d’une « violence altercation » avec Mickey.
Selon ces mêmes sources, Sophia Saint-Rémy croit que les relations conjugales avec Michel sont totalement compromises à cause de la présence de cette «intruse » parmi eux. Un autre proche de la première famille a laissé entendre que la première dame n’a aucune raison de conti- nuer à subir de pareils traitements de son mari, car elle est « désor- mais économiquement indépen- dante ».

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3 thoughts on “Y-A-T-IL SCANDALE DANS LA FAMILLE PRÉSIDENTIELLE D’HAÏTI ? Sweet Mickey confronté aux « contradictions de ménages »

  1. la senora la primera Dama de la Republica te suplico aguantar el presidente hasta el fin de su mandato,para impededir descartar boludeces al seno de la administracion publica de este pais que ya sufrido tanto.Puedo entender que tu sentimiento esta en juejo pero tambien una sociedad entera esta en juego,asi puedes hacer un gesto de patriotismo.

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