Le Nouvelliste | Publi� le :04 octobre  2013
Danio  Darius
«Je ne suis pas pro-Martelly, a d’entrée de jeu  clarifié l’ancien candidat à la présidence, Me Jean Henry Céant, à l’émission  Panel Magik de ce vendredi. Le notaire affirme vouloir prendre position  uniquement pour le respect de la loi. Je suis un homme de droit avant d’être  politique», dit-il.
Me Céant rejette d’un revers de main le compromis  politique exigé par ceux-là qui souhaitent que le tiers des sénateurs puisse  rester en fonction au-delà du deuxième lundi du mois de janvier 2014. « La loi  électorale de 2008 sous l’égide de laquelle les sénateurs étaient élus est  claire à propos de la date de l’expiration de leur mandat, a-t-il déclaré. 
Ces derniers doivent partir le deuxième lundi du  mois de janvier 2014.» Jean Henry Céant rejette également les arguments selon  lesquels la loi électorale de 2008 serait caduque ou qu’elle serait  inconstitutionnelle à cause de l’amendement de la Constitution survenue en 2011.  Aucune loi ne peut tomber de son propre poids, il faut qu’il y ait une autre loi  pour l’abroger, a-t-il affirmé. 
L’ancien candidat à la présidence se moque des  parlementaires qui, selon lui, auraient laissé passer l’occasion d’amender cette  loi comme l’avait fait l’ancien président René Préval qui avait fait modifier  l’article 232 de la loi électorale du 9 juillet 2008. Cette démarche légale lui  avait permis de prolonger son mandat jusqu’au 14 mai 2011. Le 2 juillet dernier,  les sénateurs avaient adopté par seize voix pour, zéro contre et une abstention  une résolution modifiant les articles 85, 231 et 231.1 de la loi électorale du  25 juillet 2008. Selon cette résolution, le mandat des sénateurs devrait expirer  en 2015. De plus, a-t-il souligné, l’inconstitutionnalité d’une loi ne peut être  déclarée que par la Cour constitutionnelle. Personne d’autre n’a cette  prérogative, a indiqué M. Céant avant de faire valoir, une fois de plus, son  opposition par rapport à l’amendement de la Constitution de 1987. 
Il n’y pas eu d’amendement, estime-t-il. Il croit  que le document voté par les sénateurs a été un faux et qui, en plus, n’a pas  été signé par le président Michel Joseph Martelly, revêtu du sceau de la  République et publié dans le journal officiel Le Moniteur. Ce qui n’empêche  toutefois pas à l’homme de loi, pour qui nous sommes sous l’égide de la  Constitution de 1987, d’affirmer : « Quand il y a contrariété entre la  Constitution et une loi, c’est la loi qui continue à être appliquée en attendant  des dispositions visant à l’amender. « Nous ne pouvons plus continuer à  transgresser les lois, a martelé Jean Henry Céant. 
Seules les élections peuvent aider à résoudre la  crise du Parlement», selon l’homme de loi, fatigué de l’abus excessif des  compromis politiques pour trouver les solutions à nos problèmes en Haïti. Les  élections doivent être organisées au plus vite, recommande Jean Henry Céant qui,  conscient du temps nécessaire à mettre la machine en branle, n’écarte pas la  possibilité que ces dernières puissent avoir lieu après le mois de janvier 2014. 
Le Parlement restera debout Contrairement à ceux  qui font croire que le départ des dix sénateurs le deuxième lundi du mois de  janvier entraînera la caducité automatiquement du Parlement, Jean Henry Céant a  affirmé que les deux chambres resteront debout. « Le sénat ne pourra plus voter  des lois ni prendre des décisions, mais, à l’instar de la Chambre basse, il  restera fonctionnel», a conclu Me Céant.
Danio  Darius
    

Ceant is already campaigning for President or perhaps Prime Minister to replace the failing Lamothe.
Ceant se yon sousou ki konprann martelly pral Metel premye minis.