UN PAYS – UNE CONJUNCTURE – DEUX CANDIDATS

Les présidents PREVAL et MARTELLY, à travers les candidats Célestin et Jovenel, ont beaucoup à se dire, et même se retrouvent en charge d’une responsabilité historique. Le symbolisme de Preval, crédite de sa lutte pour la stabilisation démocratique, donne sens aux ambitions de Célestin. Tandis que Martelly, continuateur de Preval en sa consolidation de la stabilité et de la paix sociale, conforte la marche de Jovenel.

Deux présidents, deux candidats, une conjoncture, une histoire. Mais un peuple qui souffre, qui en a assez de souffrir et d’être la risée du monde.


Une transition qui se refuse à mourir. Des patriotes, des dirigeants a qui, a tort, on reproche le legs d’un passe de négation, et qui sont condamnes a partir de rien. Un jeu de massacre qui se taille une place au cœur de la démocratie en balbutiements…


L’Histoire suit son cours.


Ainsi, le Président Preval a gelé l’ardeur extrémiste  de Lavalasse. De son cote, Martelly lui a emboite le pas contrant et condamnant toute initiative politique présentant des analogies avec le pouvoir de la rue, caractéristique des temps Titideans ou même martiaux.


A l’exception du bilan de ces deux hommes, tout ce qui a été accompli durant ces 30 dernières années s’inscrivent au registre des échecs. C’est à dire de l’échec à faire avancer les choses, à se distancer par rapport avec des orientations de politique en opposition avec la stabilité et le progrès.


En effet, Preval, avec une habileté qui tient du génie, a su se démarquer de la fournaise Lavalassienne, tandis que Martelly, comme en riant, pour ne pas dire en dansant, a troque le compas wouzi pour le compas Haïti. Pas un acte macoutique qu’on puisse lui attribuer, si ce n’est l’arrogance proverbiale qu’on lui connait, plutôt un trait de caractère.


Envers et contre tout et tous, ces deux hommes politiques doivent se retrouver autour d’une table. L’intérêt de la démocratie haïtienne le commande. Non pas pour déterminer lequel de leur poulain aura la Présidence. Mais, et c’est ça l’important, l’urgence, d’éviter que le caractère d’INEDIT des élections du 24 janvier ne fasse entrer Haïti dans le GRAND LIVRE DES INSOLITES DE LA DEMOCRATIE A CANDIDATURE UNIQUE.

De cela, Haïti n’en a pas besoin.


Pour avoir été l’artisan de la stabilité démocratique durant les 5 années parmi les plus cruciales du pays, Preval a beaucoup à enseigner au G8. Quant à Martelly, pour s’être mis à l’école de Preval et prolonger  son ère de stabilité, il a encore une prise de parole qui vaut son pesant d’or.


Preval, le pragmatique idéologue, a gomme et tache de faire passer au second plan les erreurs et fautes du mouvement populaire Lavalassien, réponses, il faut le reconnaitre à l’arbitraire d’une force armée en perdition de valeurs nationales constructrices. Lui, Michel Joseph Martelly, l’artiste, porte par un peuple qui a pris la mesure de l’échec des politiciens et de leur cynisme à se jouer des intérêts populaires, il a hérite d’un déficit économique lourd à gérer.

Plus bien que mal, il s’en est acquitte.

La réponse à la conjoncture, aujourd’hui, a pour point de départ et d’arrivée le dialogue entre ces deux acteurs, aux passes, aux idéologies et expériences si différents, voire opposes, mais pourtant que les intérêts d’Haiti poussent l’un vers l’autre.

A l’écoute, Célestin et Jovenel patientent, soucieux avant tout de l’avenir et des intérêts d’Haiti.


Pourtant, reste une question à poser et à répondre: et le Blanc? Que dira-t-il ?


Très certainement’ parmi les nombreuses voix qui s’élèveront, l’une fera entendre ce que tous nous attendons: ENFIN…

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