PREVAL’S VERITE WITHDRAWS FROM ELECTORAL PROCESS – MARTELLY IN BIG TROUBLE – MAY DERAIL ELECTIONS AND SEE COALITION AGAINST HIM

September 8, 2015

The Martelly/Preval marriage of convenience has come to an end with the official withdrawal of VERITE from the 2015 electoral process.

The Martelly/Preval agreement to divide the Senate, and Chamber of Deputies, has run aground on treacherous shores. Martelly’s plan saw BOUCLIER/PHTK taking 71% but the International Community intervened with Opont and the CEP. This is why Opont has yet to announce August 9 results, because the ones he had prepared, on August 1st, were shot down by the Blans.

Preval was already upset with the 71% concept.

Now Haiti is faced with the real possibility the October 25th election will now be cancelled.

Opont will be forced out.

A new CEP and Electoral Law created and – possibility –
a transitional government, charged with the simple duty to hold real elections in December, for all offices.

Of course, there is a very real danger of a Preval/Ceant/Aristide coalition against Martelly and his band of criminals.

Martelly’s impossible situation has been contrived by himself, Sophia and Kiko who believe they are smarter than the rest of the world combined.

Haiti deserves better, but we are not optimistic.

Martelly should never have betrayed Laurent Lamothe for Evans Paul, and the Banana Guy from the North.

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2 thoughts on “PREVAL’S VERITE WITHDRAWS FROM ELECTORAL PROCESS – MARTELLY IN BIG TROUBLE – MAY DERAIL ELECTIONS AND SEE COALITION AGAINST HIM

  1. May it all come crashing on their greedy heads! Start over and allow Laurent Lamothe on the ballot. Heck, unless you have been proven to be a criminal, allow all those who want to serve on the ballot. Holdone election for head of state and senators/deputies etc. Like most other places, Haitians only care to vote for the President. Putting everyone on the same Presidential ballot allows for better representation by the people for the people!

    Preval go to sleep already–opportunist all of them…

  2. Par *Raphaël Paul Gustave Magloire*
    Ancien Ministre de l’Intérieur de la République d’Haïti

    Vous conviendrez avec moi qu’il existe une Haïti des ONG, ou de nos
    fameuses organisations non-gouvernementales qu’on rencontre à chaque coin de rue du pays. Je n’ai rien contre le fait que chaque personne ait le droit de trouver une façon de gagner sa vie sans avoir besoin de dévaliser une banque. Mais, la façon dont les ONG décrivent Haïti, à mon point de vue, fait plus de mal que de bien au pays. Car, ce qui est décrit est une Haïti où il semble que rien ne va, où rien n’a jamais marché et où rien ne va jamais marcher, sinon que la charité internationale avec le beau nom de l’aide internationale. *Donc, svp, donner nous quelque chose pour tous ces enfants qui n’ont rien à manger, pour tous ces jeunes qui ne vont pas à l’école, pour tous ces gens qui sont sans travail et qui sont malades et qui n’ont pas de soin. etc…* On pourrait continuer avec cette litanie de demandes justificatives pour longtemps encore, sans s’arrêter. Même quand tout ça n’est pas pure mensonge, ce n’est pas de cette Haïti que je tiens à parler avec vous aujourd’hui. C’est d’une autre Haïti!

    Il existe aussi une autre Haïti de carte postale, où tout est belle, où tout est propre, où on ne voit pas les amas de fatras qui jonchent les rues, où on ne voit pas les gamins et gamines courant les rues en haillons, quémandant des sous, ou chipant de quoi manger dans les étalages aux heures où ils devraient être dans une salle de classe. C’est une Haïti où on ne voit pas ces petites filles *pimpées* pour ressembler à des jeunes filles en âge, sollicitant les passants de tout âge et de tout sexe pour un moment d’aventure et de plaisir à bon marché et à haut risque de maladies de toute sorte qui pullulent sur ces trottoirs du *chercher-la-vie* qui devient de plus en plus répandu dans les villes du pays. Ce n’est pas de cette Haïti dont je veux non plus vous parler, où on ne montre que de belles plages, de jolies hôtels et de beaux restaurants avec des gens habillés comme pour des jours de fête, en prêt-à-porter qu’on voit dans les vitrines de boutique chic, marchant avec de grand sourire sur leur lèvres comme pour vous dire que la vie est belle ici, on est tous heureux. *Tu doit être là pour vivre ça! *Non, ce n’est pas de cette Haïti mythique, non plus, que je veux parler.

    Aujourd’hui, je vais commencer à parler d’une autre Haïti, moderne,
    prospère et démocratique, où la majorité des adultes ont un travail et touchent un salaire décent qui leur permet de subvenir à leur besoin et à celui de leur famille…

    L’aide internationale avec sa kyrielle d’ONG fait autant de mal que de bien en affaiblissant l’Etat. Car, il nous arrive d’avoir une ONG avec un budget bien supérieur au Ministère d’Etat qui travail dans le secteur. Cela se traduit qu’un tel ONG peut attirer les meilleurs professionnels du secteur en leur offrant des salaires introuvables dans les services de l’Etat. Donc, ne vous demandez pas trop pourquoi, dans cette république des ONG, que l’Etat soit si faible. Mais, en toute justice, on doit se demander où serait le pays aujourd’hui sans la présence des ONG lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010? Ensuite, elles aident à créer un espace où les droits de l’homme peuvent se manifester et opérer au vu et au su d’un Etat accapareur et oppresseur. Donc, elles ont leur utilité, malgré qu’elles ne soient pas en mesure d’assumer la responsabilité du développement du pays. Elles peuvent, cependant, éviter que nous crevions de faim et de maladies.

    La MINUSTHA a été envoyé dans le pays, par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, compte tenu de l’instabilité politique qui régnait en 2004 et qui mettait le pays au bord de la guerre civile. Cette mission était là pour 10 années. Du au tremblement de terre, sa présence a été prolongée pour 2 autres années. Donc, elle commence à se désengager. Est-on prêt à se dire que plus jamais nous n’aurons de troupes étrangères dans notre pays?

    Nous sommes considérés comme des parias, pas seulement en République Dominicaine, mais aussi, aux Bahamas, aux Iles Turcs et dans les
    territoires français de Guyane, de la Guadeloupe, de la Martinique, qui étaient des lieux où les haïtiens émigraient beaucoup. Mais, aujourd’hui, les brésiliens nous pourchassent aussi. Car, nous sommes déjà autour de 50,000 dans ce pays. Et les gens pensent que nous venons voler leurs jobs en acceptant des salaires moindres. Les chiliens, de leur coté, avec le gouvernement socialiste de madame Bachelet, se montrent circonspect face à la présence d’une communauté haïtienne dans leur pays qui compte déjà plus de 5 milles membres et qui augmente très vite. Car, sitôt que la nouvelle se répand en Haïti qu’il y a une nouvelle terre d’accueille, les files se forment devant l’ambassade de ce pays depuis tôt le matin, parfois toute la nuit, même sous la pluie. Ces files se forment aussi même devant les portes des ambassades des pays où les risques de déportation pour ceux qui décident de rester sont très élevés. Mais, si vous interroger ces candidats à l’émigration, ils vous répondront que plus ils ont de visa sur leur passeport, plus augmente leur chance d’obtenir un visa Américain. Car, en fin de compte, le vrai *Eldorado* visé est les Etats-Unis d’Amérique, là où vivent déjà un à deux millions de nos frères et sœurs. Ainsi, en solutionnant nos problèmes, nous solutionnons les inquiétudes que nous donnons à nos voisins. Et, ils vont nous traiter différemment.

    Ce qui fait peur à nos voisins de l’ile, les dominicains, c’est qu’au train où ça va dans notre pays, nous représentons un danger à leur propre développement. Par exemple, prenant la défense des haïtiens face aux secteurs anti-haïtiens, *M. Roberto Rodriguez Marchena*, le porte-parole du président *Danilo Medina* de la République Dominicaine, a déclaré:” *nous avons un voisin qui a des problèmes énormes avec en plus d’une crise alimentaire, d’une crise de l’emploi, d’une crise d’aménagement du territoire, d’une crise environnementale, des problèmes de santé publique avec l’épidémie de choléra”… *Ainsi, il conclut que ces politiciens ultraconservateurs manquent d’humanisme envers les haïtiens*. *En effet, les dominicains se disent tout haut, “*malgré les menaces de déportation, les petits nègres de l’autre coté de l’ile vont continuer à arriver par milliers pour trouver du travail chez nous, ou pour demander la charité à travers nos villes”*. Le Ministre de l’Economie et de la Planification et du développement du gouvernement Danilo Medina, *Temístocles Montas, *de son coté, eut à déclarer, que les inégalités entre Haïti et son pays, d’ici 2030, seront beaucoup plus large, si la même tendance continue. Ainsi, la pression migratoire venant d’Haïti va continuer d’augmenter. De l’autre, si le marché haïtien absorbe 13.6% de l’exportation des dominicains, d’ici 2030 ils ne pourront exporter que 9% seulement de leur produit sur le marché haïtien. En effet, la croissance de notre économie ne progresse qu’à un taux moyen de 3% l’an, tandis que celle de la République Dominicaine est à un taux moyen de 5.5%. A ce rythme, compte tenu que leur économie est déjà prés de 7 fois plus grande que la nôtre, pour à peu prés la même population (soit $8.5 milliards pour nous et $60 milliards pour eux, pour une population de 10 millions d’âmes environ, des deux cotés), le fossé entre les deux pays ne feront que s’agrandir, si nous n’arrivons pas à faire un peu plus d’effort de notre coté. D’après la Banque Mondiale, en 2011, la consommation d’électricité en kilowatt/heure par habitant était de 32 kilowatt/heure pour Haïti et de 893 kilowatt/heure pour la République Dominicaine. Alors, ils semblent que les dominicains sont en train de se demander comment cette histoire va se terminer? N’attendons pas qu’ils trouvent la réponse pour nous. Je suis presque certains que nous n’allons pas vraiment aimé leur choix de solutions.

    Même si nous ne sommes pas d’accord avec ce pessimisme vis-à-vis de notre pays, nous sommes obligés de comprendre les inquiétudes que nourrissent nos voisins quand nous avons une économie qui croit à un taux si faible, très proche de la croissance de la population qui est de 2.5% l’an. Donc, nous avons une croissance en terme réel, presque nulle. Plus les années passent, plus la population augmente, plus les problèmes vont continuer à s’aggraver.

    Parlons, par exemple, du chômage endémique, de la destruction de notre environnement, du manque de logement, des gens qui sont mal nourris, du manque d’écoles et de centres de formation supérieure et technique.

    Prenons le cas du chômage, il est galopant avec environ 200,000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail chaque année. Nous avons déjà une
    situation qui est très explosive. Selon la référence utilisée, que ce soit celle de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ou celle du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ou celle de plusieurs autres institutions qui se prononcent sur le sujet, le cas d’Haïti est dramatique. Car, on place la barre du chômage dans le pays entre 50 à 70% de la population. Car, seulement 30% de la population active, c’est-à-dire des personnes en âge de travailler, ont un emplois. De ce faible pourcentage, les 2/3 de ces personnes qui travaillent sont engagés dans des occupations informelles. Donc, on doit comptabiliser dans la catégorie de travailleurs les marchandes qui passent dans les rues avec un petit panier de fruits, ou des bouteilles d’eau, ou tous ceux qui occupent le trottoir partout dans la capitale avec une petite barque où ils ou elles vendent *quelque chose* pour gagner leur vie pour la journée. Mais, ces marchands ambulants gagnent moins que le salaire minimum. D’où la situation où la plus grande partie de la population vivent dans la misère ; en grande partie, dans une extrême misère. Avant qu’un président couvre son mandat de 5 ans, il aura, au moins, un million de jeunes qui arriveront sur le marché du travail. Et pourtant, l’offre d’emplois pour les jeunes est presque nulle. Si en plus on nous refoule nos frères et sœurs, nés ou pas, de l’autre coté de la frontière, la situation promet de devenir encore plus critique dans les années qui viennent.

    Le chômage qui règne dans la société haïtienne a un impact profond sur la vie quotidienne de la population. La grande concentration à la capitale, Port-au-Prince, complique la situation un peu plus. Car, sans travail, les gens n’arrivent pas à manger pour assouvir leur faim, ni à se vêtir. Un *pot de mamba* local représente le salaire d’une journée de travail. Une petite boite de fromage importée est l’équivalent d’une journée et demi de salaire pour un ouvrier moyen. Alors, on peut comprendre pourquoi qu’une grande partie de la population se nourrie dans les rues, dans les étalages des marchands ambulants de nourriture. L’imagination populaire, pour rire de sa misère, a donné toute sorte de noms très imagés à ces services de restauration à bon marché. En tenant compte des prix qui varient de 20 à 100 gourdes, on peut s’offrir un *arlequin*, le plus souvent un plat de spaghetti; un *chien-jambé* qui est un plat plus solide de riz, d’haricot qui est garni d’un morceau de poulet; d’un *anba-drap* qui offre un repas presque copieux avec une bouteille de cola, mais qui a la distinction d’offrir au client la possibilité de se cacher derrière un drap afin de déguster, en toute discrétion, son repas. Sans oublier de mentionner ces marchandes ambulantes qui circulent avec plusieurs chaudières de nourriture avec le nom pittoresque de la *bande-à-pied*.

    Le second commerce le plus répandu est la vente des *pêpês*, qui sont des habits usagés importés, pour la plupart, des Etats-Unis, et qui se vendent à bon marché, à tous les coins de rue. Ce commerce permet au peuple de s’habiller et de paraitre propre avec une certaine élégance.

    *On ne pourra pas améliorer les conditions de vie de la population sans une stabilité politique qui pourrait encourager les investissements dans les secteurs porteurs de croissance économique et de création d’emplois.*

    La solution adoptée par la communauté internationale pour stabiliser le pays a été d’envoyer la MINUSTHA, *une force d’occupation souple des Nations Unies*. Mais, si cette force a pu éviter, durant ces onze dernières années, qu’un gouvernement élu soit renversé du pouvoir par un coup d’Etat, elle n’a pas pu empêcher pourtant la chute du parlement et que ce soit le Président qui, aujourd’hui, gouverne le pays par décret. Donc, la stabilité démocratique qu’on cherche n’est pas encore au coin de la rue, après qu’on a déjà utilisé toute sorte de formule, de la dictature présidentielle à la dictature militaire, sans résultats probants. Mais, sans cette stabilité politique et le développement économique, il faut s’attendre qu’à la prochaine crise, des dizaines de milliers d’haïtiens vont quitter le pays en masse.

    Est-ce qu’on pense vraiment à la façon de porter un changement réel et durable à ces problèmes qui rendent la vie de notre population si misérable?

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