Plaidoyer de Me Jean-HenryCeant pour une plei ne et entière participation de la Diaspora à toutes les élections

Port-au-Prince, le 03 Mai 2013
Monsieur Emmanuel Ménard
Président du « Collège Transitoire
du Conseil Electoral Permanent »
En ses bureaux
Objet : Plaidoyer pour une pleine et entière participation de la Diaspora à toutes les élections
L’institution électorale aurait-elle enfin compris qu’un des principes fondamentaux du droit électoral en régime démocratique est la liberté du scrutin, ouvert sans exclusive à tous partis, groupes, et regroupements politiques désireux d’y prendre part, dans le respect des normes constitutionnelles et des lois en vigueur ?
Monsieur le  Président,
C’est l’interrogation qu’ont suscité vos propos et propositions tenus et formulés au cours de la conférence de presse du 2 mai 2013.
J’incline à croire que vous et les huit membres du Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent, unis comme un seul,  ainsi que vous l’affirmez, animés du plus noble esprit de patriotisme et de concertation, gagnés aux valeurs de vérité et d’innovation, saurez faire la différence entre les temps révolus de  partisannerie et d’intolérance et les temps nouveaux de dialogue et de responsabilité.
Des élections exemptes de toutes influences, des résultats révélateurs de la volonté réelle des électeurs, voilà l’engagement pris, et pour lequel vous sollicitez le concours de tous les citoyens et de toutes les citoyennes, de tous les groupements et associations professionnels et politiques.
Monsieur le Président,
Je ne peux que vous engager à persévérer dans la voix tracée, présage de cette rupture tant promise et tant attendue, mais toujours écartée et combattue, avec des traditions de joutes électorales aux résultats faussés en désaccord avec les véritables choix du peuple haïtien, enlisant le pays dans la division et l’instabilité.
Que vous aurez besoin, grand besoin du support de tous les secteurs de la nation pour opérer cette rupture, je n’en doute pas ! Les épreuves sur la route de l’équité sont nombreuses et diverses. Elles pavent la marche d’Haïti qui peine et musarde depuis plus de deux siècles sur la voie du progrès et de la construction démocratique. Comme vous avez sollicité la solidarité citoyenne, je réponds présent, pour porter la consigne nouvelle au pays entier, à ses hommes et femmes de vaillance. J’exhorte donc le peuple à soutenir généralement tous efforts et toutes initiatives en vue de la réalisation d’élections transparentes, honnêtes et sincères, particulièrement celles qui doivent se tenir à la fin de cette année de grâce 2013.
Je ne m’attarderai pas à brosser le tableau des conditions désastreuses de vie du peuple des villes et des campagnes, ni à évoquer les carences qui affectent le niveau de vie des trois majorités de la Nation : femmes, paysans, jeunes. Simplement, je vous dirai qu’en ces moments critiques de la vie nationale, se joue une scène de la grande tragédie de la démocratie en Haïti. Si, ailleurs, il est encore permis de commettre fautes et erreurs, ici, ce luxe est interdit, tant notre démocratie a des défis en nombre à confronter et à surmonter. Non plus, nous ne pouvons nous complaire dans le mensonge des mots, des promesses fallacieuses et des illusions faciles. Entre autres, Monsieur le Président, vous êtes vous penchés sur certains problèmes majeurs tels que : l’accès à la carte électorale pour une grande majorité de jeunes, de paysans et  citadins, la distribution et la proximité dans les différentes localités sur tout le territoire national ?
Le temps a sonné, pour nous, tous, Haïtiennes et Haïtiens, de bien faire et de bien dire, de faire courageusement et de dire authentiquement. La Raison Historique doit, enfin, l’emporter sur la traditionnelle Déraison Politique et camper Haïti dans la ligne de grandeur de son destin avec le leadership qu’elle mérite.
A côté d’innovations visant à sécuriser le processus électoral et à en assurer l’authenticité dont le vote électronique sur lequel je demeure très réservé, vous annoncez, l’exploration de procédures de facilitation du vote pour les catégories sociales en difficultés. Vous étudiez également les voies de participation du suffrage pour les haïtiens munis de leur carte électorale se trouvant en territoire étranger au jour du scrutin.
Les avancées vers la mise en œuvre, voire la réussite d’élections inclusives sont prometteuses et remarquables. On ne peut que vous en féliciter. Mais, fidèle à la vision et à la concrétisation d’une idée de la démocratie offrant des chances égales  à tous, convaincu du fait que l’exercice des Droits et des Devoirs est un vain mot quand la participation de tous n’est pas garantie, nous vous demandons d’étendre la participation au scrutin à l’ensemble de nos frères et sœurs vivant en terre étrangère sans exclusive, car telle que formulée, votre proposition semble se restreindre aux haïtiens de passage à l’étranger, détenteurs de la carte d’identification nationale.
La diaspora haïtienne dans son intégralité doit pouvoir accéder aux urnes et maintenant. Tout haïtien, d’ici ou d’ailleurs, remplissant les conditions légales doit pouvoir voter à toutes les élections. Il est plus que temps de leur permettre d’accomplir ce devoir citoyens et de prendre part, à travers leur vote, à l’œuvre de redéfinition d’Haïti.
“Tout  Moun Ladan l”, il n’est pas d’autre alternative à la réussite de la Démocratie  en Haïti. Il n’est pas d’autre arme pour juguler le lourd déficit de dialogue et d’entente, hérité d’un passé colonial et esclavagiste qui pèse encore sur nos démarches de société. Par ailleurs, est-il circonstance plus avisée pour rendre hommage et justice à ces frères et sœurs qui, « bon an mal an », à travers les transferts vers Haïti, supportent annuellement l’économie nationale pour plus de deux  milliards de dollars américains.
Certes, il s’agit d’un début, toujours difficile. Et le temps presse, ponctué de dates fatidiques. Mais, que la tâche est exaltante ! Pour unir Haïti, pour mettre autour de la table tous ses fils et toutes ses filles, ceux de l’intérieur et ceux de l’extérieur, est-il des sacrifices à ne pas consentir ?
De plus, face aux grands défis actuels, j’ai la ferme conviction que l’arme miraculeuse dont nous disposons est la diaspora. En effet, son attachement au pays, son ardeur au travail, son savoir-faire, ses compétences, les ressources humaines et économiques voilà autant de qualités et de facteurs sur lesquels capitaliser. Ceux-là  bien compris, bien orientés et utilisés, étaieront nos réussites dans les domaines du tourisme, de la reforestation, de l’éducation, de la santé et de la Reconstruction tout court.
A l’ère de la politique saisonnière faite de coups de chapeau à la diaspora, de déclarations élogieuses épisodiques, au gré de dates historiques fastueuses, doit succéder une nouvelle ère fondée sur une réelle politique d’intégration, sur des acquis constitutionnels qui reconnaissent en tout et partout les droits inaliénables de nos frères et de nos sœurs de la diaspora au statut intégral, authentique de citoyen à part entière.
Aujourd’hui, pauvre et décriée, assistée,  Haïti  unie à sa  diaspora renaitra, forte de la solidarité partagée, riche de compétences et de générosité retrouvées.
La Diaspora fait partie du présent, et certainement de l’avenir d’Haïti. Et je continue à croire que, sans cette moitié de son être, il n’y aura pas de Démocratie durable en Haïti, étant entendu, étant compris que sans le sens de la fraternité qui rapproche, porte à la concertation, la quête de stabilité institutionnelle et sécuritaire sont au départ compromis.
Une Haïti riche et forte de l’amour, de la  compétence, de la constance au travail de sa diaspora, aurait déjà entamé dans de meilleures conditions, la reconstruction du pays dans les premiers jours suivants le 12 janvier 2010, relogé les sans-abris, relevé les établissements hospitaliers et éducatifs.
Une Haïti unie à sa Diaspora, mettant à profit les investissements sécurisés de ces fils et filles aurait initié sur des bases solides et rationnelles, l’œuvre nécessaire de décentralisation et permis le redressement de notre agriculture et l’extension de l’enseignement à tous les niveaux. C’est l’appel des forces vives pour une économie supportant des politiques publiques inclusives pour le progrès dans la perspective d’un partage des droits et devoirs.
Reconnaître le droit de vote à la diaspora, c’est sonner le glas d’un monopole qui affaiblit, ruine Haïti, entretient la pauvreté, nourrit l’instabilité.
Reconnaître le droit de vote à la Diaspora, c’est aider Haïti à sortir des voies de garage.
Une diaspora qui vote, c’est la fin d’un pan de l’exclusion.
Une diaspora qui vote, c’est le renforcement de la Démocratie participative, alimenté par des énergies nouvelles génératrices de relations nouvelles, d’inclusions sociales, économiques, culturelles et confessionnelles équilibrées, harmonieuses et solidaires.
Dans l’espoir que vous tiendrez compte de notre contribution exprimée sans ambages, en réponse à votre conférence de presse du 2 mai 2013, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes plus vives salutations.
Me Jean-Henry CEANT
Leader Politique
Me Jean-Henry Céant
Pòtoprens,  jou 3 Me 2013
Mesye Emmanuel Menard
Prezidan “Kolèj Tranzitwa
Konsèy Elektoral Pèmanan”
Nan Biwo li.
OBJÈ :           PATISIPASYON TOTAL KAPITAL POU DYASPORA A NAN TOUT KALITE ELEKSYON NAN PEYI A.
Youn nan prensip fondalnatal dwa Elektoral nan Demokrasi se libète pou tout gwoup, regwoupman ak pati politik pou patisipe nan eleksyon selon volonte yo, nan respè règleman Konstitisyon an ak Lwa Peyi a. Eske Enstitisyon Elektoral la jodi a, konprann sa?
Prezidan,
Se refleksyon mwen fè, se kesyon sa a mwen poze lè mwen tande sa  ou di, pwopozisyon ou fè nan konferans pou Laprès nan jou jedi  2 Me 2013 la.  Si mwen byen konprann, ou menm ak uit (8) lòt Manm “Kolèj Tranzitwa Konsèy Elektoral Pèmanan” an, nou fè yon sèl nan yon lespri konsètasyon kap dirije nou ak respè laverite, lè w deklare ke n ap mete dèyè do nou epòk chirepit ak entolerans pou nou rantre nan yon lòt dimansyon, yon faz dyalòg ak responsabilite.
Konsa, Konsèy KTKEP a pran angajman pou òganize eleksyon lib, pou bay rezilta korèk, onèt, sensè, ki respekte volonte Pèp la. Se pou sa manm li yo mande sipò tout sitwayèn ak tout sitwayen, tout kalite gwoupman, tout asosyasyon politik ak pwofesyonèl.
Prezidan,
Se yon devwa pou mwen, pou mwen di w, ke Peyi a dwe vanse sou chimen bon jan eleksyon ki dwe pote bon jan rezilta ki pa sanble ak move tradisyon paspouki, ki pa janm respekte chwa pèp la. Se abitid move eleksyon sa yo ki enstale Peyi a nan plis enstabilite ak divizyon. Pou reyisi nan nouvo wout sa a, KTKEP a ap bezwen sipò tout sektè nan Nasyon an. Sa se vre ! Chimen Verite ak Jistis plen pikan kwenna ak move pas. Se yo ki frennen depi plis pase de (2) syèk mach Peyi a, e yo anpeche li fè pwogrè, bati bon jan Demokrasi. Kòm ou sonnen lanbi pou raliman solidarite, mwen reponn prezan ! M ap pote nouvèl la toupatou nan Peyi a, bay tout fanm ak gason vanyan. M ap ankouraje Pèp la pou li apiye tout jefò, tout aksyon ki ale nan sans reyalizasyon eleksyon transparan, lib e onèt sitou eleksyon ki dwe fèt nan fen ane 2013 la.
Nan moman sa a, san mwen pa bliye move kondisyon lavi pèp la nan Depatman ak nan Komin yo, san mwen pa kalkile tout kalite sèvisdebaz ke twa (3) majorite Nasyon an : Fanm, Peyizan ak Jèn pa rive jwenn pou garanti byennèt yo, tou senpleman, m ap di yon sèl pawòl. Nan moman difisil, nan tray Nasyon an ye, ou menm ak uit (8) lòt Konseye yo nou gen gwo reponsabilite, lè nou konstate pèp la ap monte lesyèl pa do, nan epizòd trajedi, Demokrasi ap travèse nan Peyi Dayiti.
M ap ajoute, si nan lòt Kominote moun ka pèmèt yo fè erè ak fot, isit lakay se yon liks, yon jwèt ki pa pou nou, tèlman Sosyete nou an gen defi ak pwoblèm pou rezoud. An verite nou pa kapab pèdi tan, ni nan pale anpil, ni nan bay tèt nou manti. Konsa, Prezidan, eske manm Konsèy la pa bliye kèk gwo traka ki toujou anpeche pèp la vote ? Eske nap regle zafè kat elektoral ke twaka Jèn, Peyizan ak moun lavil paka jwenn ? Eske nap sonje mete biwo vòt toupatou nan Peyi a, andedan tout lokalite yo, toupre kote moun yo rete pou yo vote nan katye lakay yo ?
Lè a rive pou nou travay byen, pou nou pale byen, pou nou mete verite ak kouraj nan aksyon ak konpòtman nou. Li lè pou solèy libète ak bon rezònman linyon dizwisankat (1804) la bare wout zizani ak chen manje chen, wout politik fènwa kap devlope nan Peyi Dayiti. Li lè pou Ayiti kanpe drèt, vanse nan wout desten li avèk dirijan konsekan.
Pou garanti pwosesis elektoral la, pou asire bon fonksyònman li, ou anonse, w ap reflechi sou vòt elektwonik, menn si mwen poko wè klè nan sa… Ou deklare w ap gade kijan pou fasilite vòt la, pou kategori sosyal ki an difikilte yo, w ap konsidere tou kijan pou pèmèt Ayisyen ki nan Peyi Etranje vote, ki vle di Ayisyen ki deja gen kat elektoral e ki ta twouve yo lòtbò dlo jou vòt la.
Konsiderasyon sa yo, dispozisyon sa yo, se premye pa pou bon jan eleksyon, se pòt ki louvri  pou patisipasyon tout Sektè, pou koupe fache avèk move abitid paspouki,  entolerans nan tan pase yo. Sa se yon bèl espwa ! Sepandan, nan vizyon pa m, nan lide ak pratik yon demokrasi total kapital ki bay tout moun menm chans, menm dwa, kote patisipasyon tout moun garanti, mwen vini mande manm KTKEP a, pou mete tout frè ak sè nou yo k ap viv lòtbò dlo anmezi pou patisipe nan eleksyon sa yo san esklizyon. Jan mwen konprann pwopozisyon ki fèt yo, sanble ke yo limite, yo konsidere sèlman sitiyasyon Ayisyen ki te deja gen kat elektoral e ki vin vwayaje nan peyi etranje nan moman eleksyon an.
Se tout Sitwayèn ak Sitwayen nan Dyaspora a ki dwe kapab patisipe nan eleksyon. Se jodi a menm pou yo gen dwa sa a.
Li lè li tan pou yo pèmèt Dyaspora a ranpli devwa sivik li, li lè pou li itilize bilten vòt li, pou plase mo pa li pou pote kole nan travay chanje kondisyon lavi nan Peyi Dayiti. Se pout tout Ayisyen, kèlkeswa kote l ap viv, depi li reponn a tout sa lalwa mande, kapab vote nan tout eleksyon.
“Tout Moun Ladan l”, pa gen lòt wout pou Demokrasi isit, lakay. Pa gen lòt zam pou konbat eritaj divizyon, kolonizasyon ak esklavaj pote nan mitan sosyete nou an. Epi, se yon bon okazyon pou pote rekonesans ak jistis pou frè ak sè sa yo k ap travay di, nan kondisyon difisil pou voye lajan nan Peyi a. Se plis pase demilya dola (US$ 2,000,000,000.00) chak lane yo voye nan Peyi a, e ki kore ekonomi nasyonal la.
Premye pa yo fèt, se yon kòmansman.  Sa toujou difisil ! San konte jou ap kouri, gen randevou ki paka tann. Men misyon an nesesè ! Pou nou ini tout Ayisyen, pou nou mete tout pitit Peyi a chita ansanm, èske nou pa dwe konsanti tout sakrifis ?
Epitou, devan chay pwoblèm sosyete a ap fè fas jodi a, mwen gen konviksyon ke youn nan gwo zam mirak nou genyen, se Dyaspora nou an. Lanmou Dyaspora pou Peyi a, kapasite li nan travay, konesans li, konpetans li, resous ekonomik ak imèn li, tout se kalite ak mwayen ke li genyen, se kapital pou finanse pwodiksyon, kwasans ak devlopman. Si nou byen itilize kapital sa a, gen anpil amelyorasyon k ap tabli nan  domèn tankou Touris, Sante, Ledikasyon, Rebwazman. Kanta Rekonstriksyon an,  l ap tounen yon reyalite.
Detanzantan, nan bèl diskou ki fèt nan bèl dat listwa, gen bèl pawòl ki di pou salye Dyaspora a. Sa se kout chapo anba  solèy cho, fè wè ki pa dire. Lè a rive pou yon lòt tan, yon lòt konpòtman, kote yon politik serye, ki chita sou prensip fratènite ak diyite, rekonèt tout kote nan tout domèn, dwa frè ak sè nou yo nan Dyaspora a kòm Sitwayen entegral, otantik.
Jodi a Ayiti sou lagraba. Men lè Ayiti ini, asosye ak Dyaspora a, lap reviv. Solidarite, kouraj, konpetans Dyaspora a ap kore Ayiti, lap leve prestij li.
Dyaspora a sipòte nou jodi a, l ap sipòte nou demen. Se pou sa mwen kontinye kwè ke san patisipasyon Dyaspora a ki se yon gwo moso pou Ayiti, paka gen Demokrasi dirab. San yon santiman fratènite ki mete nou tout ansanm, jefò pou asire estabilite ak sekirite paka abouti. Avèk angajman, lanmou frè ak sè Dyaspora yo, Ayiti t ap deja reyalize nan pi bon kondisyon, travay Rekonstriksyon an depi premye jou douz (12) Janvye a, plis kay t ap bati, sant edikatif ak sante t ap konstwi, anpil dyòb t ap kreye.
Nan linite avèk Dyaspora a, si nou sèvi kòmsadwa ak envestisman byen sekirize, lajan ak konpetans, li patap pran lontan pou travay desantralizasyon Peyi a ta pran yon chimen pozitif. Pwodiksyon agrikòl, nivo Ledikasyon ta ogmante. Tout nanm Pèp la ap fè yon sèl pou nou travay ansanm pou yon Nasyon kap fè pwogrè ekonomik, pou yon peyi kote tout moun gen dwa, tout moun gen devwa.
Rekonèt dwa vòt pou Dyaspora a, se koupe fache ak yon monopòl, yon sistèm dappiyanp ki kenbe Ayiti nan divizyon, lamizè ak enstabilite.
Rekonèt dwa vòt pou Dyaspora a, se ede Ayiti pou li soti nan enpas soudevlopman li ye a.
Lè Dyaspora a rive vote, gen yon pati sistèm esklizyon an kap kaba, kap tonbe.
Lè Dyaspora a rive vote, Demokrasi patisipativ la ap ranfòse. Rapò moun nan sosyete a vin pi ekilibre, pi solidè. Enklizyon elektoral ranplase esklizyon politik yon kategori pitit Peyi a.
Mwen salye w, Prezidan, e mwen espere ke, ou menm ak tout lòt manm Kolèj Tranzitwa Konsèy Elektoral Pèmanan an, ap bay refleksyon ak pwopozisyon sa yo tout enterè ke yo merite.
Mèt Jean-Henry CEANT
Lidè  Politik

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