Nouveau rebondissement dans l’affaire Calixte Valentin

Les responsables du Groupe d’action pour la défense des droits humains (GADH), lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 25 juin 2012 à Alvarez Resto-Club, ont présenté un rapport d’enquête sur le dossier mettant aux prises la famille d’Octanol Dérissaint, un commerçant assassiné à Fond-Parisien le 18 avril 2012, et Mercidieu Calixte Valentin, le meurtrier présumé.
25/06/2012
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Les responsables du Groupe d’action pour la défense des droits humains (GADH), lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 25 juin 2012 à Alvarez Resto-Club, ont présenté un rapport d’enquête sur le dossier mettant aux prises la famille d’Octanol Dérissaint, un commerçant assassiné à Fond-Parisien le 18 avril 2012, et Mercidieu Calixte Valentin, le meurtrier présumé.

Le responsable du GADH, Me Marc-Artur Mésidort, dit vouloir apporter un démenti formel aux informations faisant croire que Calixte Valentin aurait assassiné le commerçant Octanol Dérissaint. Du même coup, il dit s’inscrire en faux contre toutes les organisations qui ont propagé cette information. Car, affirme-t-il, une enquête menée pendant un mois par le GADH sur la frontière haïtiano-dominicaine et dans la zone de Fond-Parisen a revelé que M. Valentin n’est impliqué ni de près, ni de loin dans cette affaire. L’arme qui a tué M. Dérissaint n’appartenait ni à Calixte, ni à son agent de sécurité, a laissé croire Me Mésidort.

Le GADH déplore le fait que les médecins légistes aient refusé de procéder à l’autopsie du cadavre, prétexant que la scène du crime a été poluée. L’absence de rapport balistique pose aussi problème, selon le GADH.

De l’avis de M. Mésidort, l’arrestation et l’emprisonnement de calixte Valentin sont une affaire purement politique. Pour lui, il s’agit là d’un complot ourdi par des contrebandiers proches du pouvoir pour écarter M. Valentin. Celui-ci, indique Me Mésidort, possède des dossiers brûlants dans le cadre de la lutte anticontrebande que le gouvernement entend mener.

Se fondant sur la Constitution haïtienne et sur les articles 2, 7, 8, 9, 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, les responsables de GADH disent croire que tous sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection de celle-ci. Ils souhaitent donc que la justice puisse triompher dans ce dossier.

Noclès Débréus
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