NE PAS ATTAQUER LA DGPNH RAMEAU NORMIL  La DGPNH : Il a repris une institution corrompue par des intérêts économiques HORS DE SON CONTRÔLE- ENGLISH AND FRENCH VERSION

27 FÉVRIER 2025

Voici quelque chose du Nouvelliste

La rédaction

 Nouvelliste

25 février 2025

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Alors que le pays s’enfonce chaque jour davantage dans l’insécurité et la violence, une révélation choquante jette un nouvel éclairage sur les luttes internes au sommet de l’État. Selon une source au Conseil présidentiel de transition (CPT), citée par Le Nouvelliste, la question de savoir si les membres du pouvoir exécutif ont un problème avec le directeur général de la Police nationale haïtienne (PNH), Rameau Normil, est un faux débat. Ce qui est en jeu, affirme cette source, n’est pas une opposition de principe ou une divergence de vision, mais une lutte acharnée pour l’accès à un immense marché économique caché sous les prérogatives sécuritaires de la PNH.

La PNH : un marché lucratif sous couvert de sécurité

Derrière les discours officiels sur la lutte contre le banditisme, la PNH semble être avant tout une gigantesque plateforme commerciale, où l’achat d’armes, de munitions, de nourriture et de mobilier constitue un marché valant plusieurs millions de dollars. Un conseiller présidentiel, bien au courant des rouages ​​du pouvoir, a lancé la bombe en déclarant sans détour : “La Police nationale haïtienne est un grand marché pour la vente de nourriture, l’achat d’armes, de munitions et de meubles… Il y a des gens qui se battent pour accaparer ce grand marché”, rapporte Le Nouvelliste.

Bref, le débat ne porte pas sur la compétence ou l’inefficacité de Rameau Normil. Il s’agit plutôt d’une bataille d’intérêts acharnée entre ceux qui souhaitent contrôler ces contrats lucratifs et ceux qui en sont exclus. Selon la source citée par Le Nouvelliste, Rameau Normil a rendu plus difficile l’attribution de ces contrats, freinant ainsi les convoitises de nombreux acteurs influents.

Un réseau prédateur institutionnalisé

Ce témoignage ne fait que confirmer une réalité connue mais rarement avouée publiquement : la PNH, censée être le dernier rempart contre le chaos, est devenue un enjeu économique majeur où se mêlent politique et affaires. Loin d’être une institution strictement dédiée à la protection de la population, elle se transforme en une vache à lait où contrats opaques et arrangements douteux dictent les décisions administratives.

Les fournisseurs de la PNH – qu’il s’agisse d’armes, de munitions, de véhicules ou encore de denrées alimentaires – sont souvent sélectionnés non pas sur des critères d’efficacité et de transparence, mais sur la base des affiliations politiques et des intérêts personnels de ceux qui tirent les ficelles. Dans ce contexte, toute tentative de réforme ou de régulation de ces marchés se heurte inévitablement à de fortes résistances.

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Les vraies victimes : la population et la police

Alors que cette bataille pour le contrôle des finances de la PNH fait rage, les policiers continuent de travailler dans des conditions précaires, mal équipés, mal payés et abandonnés face à des bandes de mieux en mieux armées. La population, de son côté, subit chaque jour davantage les conséquences de cette gestion mafieuse de la sécurité publique.

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COMMENTAIRE :HAITIAN-TRUTH.ORG

En réalité – depuis 2019 – lorsque la DGPNH Godson Aurelus a été emprisonnée pour contrebande d’armes et de munitions – le Département d’État a donné au président Jovenel Moise une société autorisée à expédier des armes et des munitions – à la PNH.

Seulement 0ne !!!

Depuis lors, d’autres ont tenté de voler ce contrat, pour ensuite apprendre qu’ils ne pouvaient pas obtenir de licence d’exportation du Département d’État pour Haïti. Certains se sont adressés au groupe agréé par le Département d’État – l’un des plus importants des États-Unis et fondé en 1946 – pour utiliser leur licence d’exportation. 

Toutes ces demandes ont été refusées.

Tout cela a retardé l’approvisionnement de la PNH, comme l’échec de la tentative du représentant de l’INL de l’ambassade américaine, Phillipe Arthur, de voler le contrat en partenariat avec la directrice logistique de la PNH, Marjory St. Jean.

Le Premier ministre criminel et anticonstitutionnel Conille a lancé une initiative qui aurait amené des mercenaires étrangers à Haïti pour des raisons inconnues. Ce groupe a tenté en vain d’opérer sous le groupe autorisé du Département d’État.

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Peut-être que cet article de Vant Bèf Info (VBI) révèle le groupe en question. Celui en question allait éliminer les Haïtiens, ce qui, bien sûr, serait un meurtre.

Port-au-Prince, le 4 novembre 2024 – Dans un entretien accordé à Vant Bèf Info (VBI), Esaïe Beauchard, exprime ses inquiétudes quant aux dépenses publiques consacrées à la sécurité nationale.

Il a soulevé plusieurs questions concernant le contrat entre l’État haïtien et la société privée Studebaker Group, engagée pour fournir des services de formation et de mentorat aux policiers haïtiens. Selon lui, le recours à cette société soulève des doutes sur la conformité des procédures de comptabilité publique.

L’ancien maire de Cité Soleil a directement interpellé le Premier ministre Garry Conille, lui demandant des éclaircissements : « Y avait-il un contrat formel, approuvé par la Commission nationale des marchés publics (CNMP) et la Cour supérieure des comptes ? Combien ces mercenaires coûteront-ils au pays ? », demande-t-il.

Pour Beauchard, les fonds publics sont en jeu, et la population mérite de savoir si ces dépenses sont justifiées et si les procédures ont respecté les normes légales.

Au-delà de ce dossier sécuritaire, Esaïe Beauchard réclame également le départ du chef de cabinet du Premier ministre. Il dénonce le manque de résultats dans la lutte contre l’insécurité qui sévit dans le pays, ajoutant que la gestion actuelle n’apporte pas de réponses satisfaisantes aux attentes des citoyens.

Jean Allens-Macajoux

Vant Bèf Info (VBI)

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Le contrat PM Conille a vu des millions de dollars écrémés et les documents papier semblent avoir disparu. Le gouvernement d’Haïti devrait émettre un mandat d’arrêt international contre Gary Conille dans le but de récupérer les millions de dollars qu’il a volés au trésor haïtien.

Il y a un effort actuel et continu pour faire dérailler l’acquisition d’armes et de munitions pour la PNH. Avec la fermeture actuelle de notre aéroport international, nous perdons du temps à essayer d’utiliser une solution maritime. La commande aurait dû être expédiée il y a deux semaines. Malheureusement, le paiement a été bloqué par ceux qui voudraient tenter de gagner – LE VOL D’UN CONTRAT DONT DÉPEND LA SURVIE DE LA NATION.

L’HISTOIRE SE RÉPÈTE.

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