Des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) font part de leur profonde inquiétude suite à la décision du Conseil Présidentiel de Transition de les déployer dans la lutte contre les gangs armés. Ils dénoncent un abandon total de la part des autorités étatiques et pointent du doigt l’absence d’équipements adaptés pour remplir une telle mission.
À leurs yeux, cette mesure revient à les envoyer droit à la mort, car ils ne disposent ni de la formation ni de la préparation nécessaires pour affronter des groupes lourdement armés.