Le peuple haïtien n’a pour vous que mépris !

René Préval, chargé par sa fonction de maintenir l’ordre et la paix sur la terre d’Haïti et de protéger les vies et les biens, est le premier à mériter le mépris du peuple haïtien. Son intervention dans la presse après les manifestations qui ont secoué le pays, est cynique et méprisable. Pour l’essentiel il n’a fait que demander a ceux qui ont des contestations d’aller avec leurs avocats au service de contentieux du CEP. Ce qui l’intéresse est de garder intacte la structure électorale, cette machine infernale mise en place à son profit avec l’argent du pays et le soutien de membres du secteur privé. Préval ne respecte rien ni personne. Ce petit personnage, accident de l’histoire haïtienne, vient encore une fois de se révéler au monde entier dans toute son arrogance et sa petitesse. Il n’a même pas jugé bon de présenter ses sympathies aux Haïtiens dont il a la charge qui viennent de tomber sous les balles de la Minustah, ni a ceux qui ont perdu leurs biens acquis à la sueur de leur front.

Encore une fois, il a essayé de tromper et d’induire en erreur. Formé dans l’ancienne union soviétique, il connait bien les finesses de la dialectique terroriste. Ainsi a-t-il tenté de rejeter sur d’autres la responsabilité du désastre qui frappe encore notre pays exsangue. C’est bien à cause de lui que ces événements se sont produits. C’est bien sa soif du pouvoir qui est la cause de nos malheurs récents.

Honte à vous René Préval, avorton de l’histoire nationale. Nous vous jetons notre mépris au visage

Les membres du Conseil électoral (C.E.P.), ne carburent qu’aux pots de vin. Ils n’ont aucune notion de dignité, de fierté, de patriotisme. L’argent que le pouvoir central leur jette au visage est la limite de leur idéal, argent reçu avec joie et reconnaissance. Le secrétaire général de l’ONU, lui-même, n’a pas hésité à mettre en garde les membres du Conseil électoral contre leur pratique de recevoir de l’argent sous la table. Après l’échec retentissant du processus électoral et les résultats fabriqués de toutes pièces, ils veulent continuer à tromper le peuple. Leurs plates déclarations dans la presse ne provoquent que le mépris de leurs concitoyens. Peuvent-ils se regarder dans un miroir ? Peuvent-ils regarder dans les yeux leurs enfants, leurs femmes, leurs maris, leurs mères, leurs pères ou le citoyen commun qui avait mis tous ses espoirs dans des élections honnêtes, transparentes, point de départ d’un devenir autre pour les enfants d’Haïti, pour qu’ils ne crèvent plus de faim, pour que leur ventre ne soit plus ballonné par l’avitaminose, pour qu’ils puissent comme les autres enfants du monde ramasser un cadeau sous un sapin de Noël, cadeau qui serait acheté par leurs parents et non par un donateur inconnu et condescendant d’un pays riche.

Les noms de Gayot Dorsainvil et d’Aupont, resteront dans notre histoire récente synonymes de magouilleurs, d’exécuteurs du peuple haïtien. A vous aussi, membres du Conseil électoral, nous vous disons tout notre mépris. Vous êtes des indignes, de tristes sires.

Les derniers événements viennent de nous donner la preuve qu’il ne suffit pas de décorer les murs de sa maison ou de son bureau de papiers scellés par la Sorbonne ou autres universités prestigieuses du monde, pour avoir droit au respect. L’ébahissement des Haïtiens face aux intellectuels bardés de titres n’est ni justifié, ni justifiable. Madame Mirlande Manigat, universitaire d’un âge avancé, est prête à tout pour avoir, comme son mari bombardé président par les militaires, des funérailles nationales. Elle veut être présidente d’Haïti a tout prix. Même au prix de la compromission et de l’indignité. Elle a trahi sa parole en prenant, après moins de 24 heures, le contre-pied de ses demandes d’annulation des élections lancées face à son peuple et au monde entier. A l’insu de ses collaborateurs immédiats, des cadres de son parti et de son chef de campagne, elle s’est réunie dans le salon cossu d’un entrepreneur haïtien avec les “blancs” qui ont fait miroiter devant ses yeux le mirage du fauteuil présidentiel. Avec conviction son chef de campagne affirmait aux journalistes que leur candidate n’avait pas renié sa parole. C’était lamentable de voir ce collaborateur présenter ses excuses aux membres de la presse. Il venait d’apprendre que sa candidate avait effectivement renié sa parole. Notons en passant que ce chef de campagne n’a pas renoncé à ses fonctions après une telle gifle. Oh! Mon Dieu, quand aurons-nous des hommes, des hommes véritables dans ce pays ?

Madame Manigat vient d’enfoncer le clou. Cette universitaire a demandé, dans un langage populiste digne de Lavalas, à ceux qui ont des réclamations concernant les résultats publiés par le Conseil électoral de faire valoir leurs droits, preuves en mains. C’est le comble de l’indécence. Comme tous les citoyens du pays elle sait que ces résultats ont été fabriqués. Qu’importe pourvu qu’elle reste dans la course ! Les Haïtiens sont donc considérés comme des demeurés par certains intellectuels. C’est devant ce même conseil qui vient de bâtir des résultats qu’elle demande aux candidats de se présenter au lieu de demander purement et simplement le départ de l’organe électoral crapuleux. Elle se complait dans cette boue. Comme on dit : “Qui se ressemble, s’assemble”. Jusqu’à présent la nation s’interroge encore sur le “deal” qu’elle a passé avec Préval au cours de leur rencontre aux salons des époux Manigat.

Il existe des choses plus importantes qu’une fonction. On peut citer l’honneur, la fierté, la dignité. Madame Manigat, les cadavres des Haïtiens tombés au cours des derniers événements dans les rues de nos villes vous crient leur mépris. La Nation n’a pour vous que mépris.

La Communauté internationale vient d’échouer piteusement. Les centaines de millions dépensés pour maintenir la Minustah n’ont servi à rien, partis en fumée. Force de stabilisation, dit-on. Aujourd’hui le pays est un chaos. Edmond Mulet, proconsul arrogant se tait. Que pourrait-il dire ? Devant cet échec cuisant, il n’y a en effet rien à dire. Mulet a été sourd aux avertissements, aux revendications de ceux qui dénonçaient la main mise du pouvoir sur le processus électoral. Edmond Mulet a tout cautionné : les erreurs, les fautes, les arrangements, les magouilles de Préval et du Conseil électoral au seul profit de l’INITE. Quelles seraient ses motivations ? Pots de vin, mission secrète pour maintenir Haïti dans sa misère afin de tailler la part belle aux ONG et aux entreprises étrangères ? Le saurons-nous un jour ? Mais ce que nous savons aujourd’hui c’est qu’Edmond Mulet n’a plus sa place en Haïti. Secondé par Colin Granderson, il a tissé minutieusement la toile du désastre. Il fallait un autre magouilleur pour certifier les résultats bidon des élections. Dans les salons de Port-au-Prince, on s’amusait, avant le jour du scrutin, à réciter le communiqué que Granderson publierait après les élections : “Malgré certaines irrégularités, les élections sont jugées correctes ets, etc…” Qui pourrait mieux que Colin Granderson remplir ce rôle ? Nommé chef observateur, Granderson n’est pas à son coup d’essai sur notre sol. Il est l’un de ceux qui nous ont valu le naufrage de notre pays. Il figure dans la galerie des prédateurs et fossoyeurs de notre patrie.

Edmond Mulet, Colin Granderson si vous étiez des hommes avec un peu de dignité, vous auriez demandé vous-mêmes votre effacement d’Haïti. Le peuple haïtien n’a pour Edmond Mulet et Colin Granderson qu’un mépris sans limite.

Un citoyen en colère

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2 thoughts on “Le peuple haïtien n’a pour vous que mépris !

  1. Mulet, Granderson, Clinton, Preval et ses acolytes Ils sont tous les aspects différents de la même espèce.

  2. Se vre ou dej aan kòlè, kidonk, mwen pa bezwen mete plis luil sou dife w. Men,…. Pou jan w pale fransè byen sa a m pa kwè w kab pale nan non Pèp la konsa vre.

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