Justin Trudeau a récemment adopté un ton plus critique envers le gouvernement haïtien, l’accusant de ne pas prendre au sérieux la crise politique et sécuritaire malgré les décennies d’appui du Canada. Cette déclaration intervient alors que le Canada a appuyé discrètement l’intervention du Kenya, membre du Commonwealth, en faveur d’une force d’intervention en Haïti.

Trudeau, tout en exprimant sa prétendue préoccupation pour la situation haïtienne, a renforcé l’idée que le Canada n’a aucune implication dans l’intervention proposée par le Kenya. Cependant, il est difficile de ne pas voir le double jeu ici, car le Canada a clairement joué un rôle en encourageant le Kenya à proposer son aide.

Sous couvert de soutenir Haïti pendant des décennies, Trudeau omet de reconnaître comment ses propres politiques et décisions ont contribué à l’instabilité actuelle. En accusant la classe politique haïtienne, il tente de détourner l’attention de son propre rôle dans la situation actuelle.

La proposition de déploiement de policiers kenyans semble être une manœuvre diplomatique visant à tromper la Russie et la Chine, membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Trudeau essaie de donner l’impression qu’il s’oppose à l’intervention, tout en favorisant discrètement cette option par le biais du Kenya.

Le gouvernement haïtien, quant à lui, a été prompt à saluer l’initiative du Kenya, révélant peut-être des éléments non divulgués des tractations en coulisses. Les réactions contrastantes dans les rues de Port-au-Prince soulignent la méfiance envers cette intervention et l’incertitude quant à ses répercussions.

En fin de compte, le double jeu de Trudeau met en lumière une stratégie diplomatique douteuse et soulève des questions quant à sa sincérité envers Haïti. Les Haïtiens méritent une transparence totale et une aide véritable, plutôt qu’une manipulation diplomatique en coulisses.