La communauté internationale rechigne à délier les cordons de la bourse !

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Le Conseil électoral provisoire (CEP) s’impatiente de la lenteur de la communauté internationale à honorer ses promesses d’aide financière.

Dans une interview au Matin ce week-end, le directeur général de l’organisme électoral, Pierre-Louis Opont, informe que si d’ici la fin de cette semaine, les bailleurs n’ont pas tenu leurs promesses, le CEP s’adressera au gouvernement pour compléter le budget électoral.

« Nous n’avions fait aucune demande auprès des donateurs, ce sont eux qui nous avaient approchés. Dans le cas ils refusent d’apporter leur contribution, nous allons écrire à l’Exécutif pour lui demander d’agir en conséquence », a déclaré Pierre-Louis Opont, visiblement déçu.

Le directeur général du Conseil électoral provisoire (CEP) donne la garantie qu’avec ou sans l’apport des bailleurs internationaux, les élections auront lieu à la date fixée. D’ailleurs, a-t-il rappelé, « le chef de l’État a reconnu dans son discours du jour de l’An qu’il faut des élections honnêtes et crédibles pour assurer la bonne marche des institutions et maintenir le climat de stabilité dans le pays ».

Des retards sans conséquences

D’un autre côté, Pierre-Louis Opont rassure que les retards accumulés dans le lancement de la campagne de sensibilisation ne sauraient affecter le processus. Selon lui, le problème de fonds serait l’une des causes de cette lenteur.
À noter que cette campagne devrait débuter le 18 décembre 2009. Selon le directeur du CEP, un éventuel report de la date des élections n’est pas envisageable. « Les élections auront lieu le 28 février et le 3 mars 2010, aussi vrai que le 25 janvier est le jour de Noël », a-t-il assuré.

Pierre-Louis Opont a rappelé les différentes étapes déjà franchies dans le processus : l’inscription et la publication de la liste des candidats agréés ; la commande des kits électoraux; le renouvellement du personnel électoral ; la firme d’impression des bulletins engagée ; la finalisation de la maquette des candidats et de celle des bulletins de vote ; la disponibilité des fonds publics et des reliquats des dernières élections d’avril et de juin 2009, etc.

Quelle imprimerie fabriquera-t-elle les bulletins ?

Maison Henri Deschamps, Imprimerie des Antilles, le Natal ?L’identité de la firme nationale ayant gagné l’appel d’offres restreint pour l’impression des bulletins de vote constitue encore un secret jalousement gardé par le Conseil électoral, alors que l’impression débute le 22 janvier 2010. Le directeur général du CEP, Pierre-Louis Opont, évoque des raisons de sécurité pour expliquer l’attitude de l’organisme électoral à ce sujet.

« La loi électorale nous fait obligation de garantir la sécurité de la firme. Nous ne pouvons pas la révéler pour ne pas attirer l’attention sur cette firme. Il n’y a pas beaucoup de maisons d’impression dans le pays, et vu le volume des bulletins à fabriquer, elles vont se mettre ensemble pour réaliser le travail. » Cependant, dans divers milieux, il est bruit que c’est la Maison Henri Deschamps qui a remporté le gros lot.

Financement des partis politiques

Les 55 millions de gourdes pour le financement des partis politiques habilités à participer aux élections sont disponibles. Se déchargeant de ce dossier, le CEP a déjà soumis la liste des candidats et des partis au ministère de la Justice pour les suites nécessaires.

Intervenant sur la question sur les ondes d’une station de radio privée de la capitale, Turneb Delpé, un responsable politique, a soutenu que les fonds alloués aux partis politiques représentent un remboursement, tenant compte des montants payés pour l’inscription des candidats. À noter que les frais d’inscription payés par 923 postulants au Sénat et à la Chambre des députés avoisineraient les 55 millions de gourdes

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1 thought on “La communauté internationale rechigne à délier les cordons de la bourse !

  1. Sembra che si sta creando problemi se stessi cercando di risolvere questo problema, invece di guardare perché il loro è un problema in primo luogo

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