Nov 10, 2016
Les gouvernement et administration de Martelly, Lamothe et Paul ont rompu avec une tradition de nos mœurs politiques: le crime comme méthode de gouvernance. A une semaine d’un scrutin, crucial pour l’approfondissement du processus démocratique haïtien, il faut rappeler cette vérité. Avec d’autant plus de force que les tenants les plus enhardis de la criminalité politique, les lavalassiens et aristidiens, se parent du masque des droits politiques pour liquider le régime démocratique.
Durant les cinq derniéres années, la société haïtienne et ses différentes composantes ont jouit sans obstacle aucun de leurs droits civils et politiques, traduits à travers l’expression des libertés publiques. La police politique, les macoutes, les chimères. les Pères Lebrun, n’avaient pas droits de cité et avaient disparu de l’horizon politique.
On s’en réjouissait. Les citoyens pouvaient se plaindre, en dépit des louables efforts gouvernementaux dédiés à l’amélioration générale des conditions de vie, de ne pas pouvoir manger à leur faim trois fois par jour. Mais ils ne vivaient pas dans la peur du déchoukaj de leurs demeures et entreprises,ni dans la hantise de subir le supplice du pneu enflammé, pour avoir exprimé des vues contraires à celles des Gouvernants Lavalas et de leurs armées de chiméres et de déchouqueurs.
Les années de Gouvernance des Martelly, Lamothe et Paul ont mis au rancart le crime politique comme méthode de gouvernement. Cette avancée démocratique ne plait pas à Aristide et à la candidate de Lafanmi Lavalas.Ils ont promis de perturber, par le fer et le feu, les élections du 20 Novembre.
‘’Dechoukaj, pas encore’’, avait menacé le Père Aristide fraichement parvenu au pouvoir en 1990.Le sang n’a pas tardé à couler. Quand Aristide et Maryse Narcisse lancent :’’Déchoukaj, tout de suite!’’, c’est qu’ils sont déjà à l’œuvre.
Les lois et les conventions, nationales et internationales, les organisations de prévention et de répression contre le crime organisé, laisser ont-ils ces criminels renouveler leurs forfaits?
Haïti reviendra-t-elle à l’ère criminelle du Déchoukaj et de Père Lebrun?
