DÉSORMAIS ASSURÉ QU’IL NE SERA PAS EXTRADÉ VERS HAÏTI

MessageSujet: Déclarations fracassantes et troublantes de Amaral Duclona   Mar 6 Oct 2009 – 16:34

HAITI OBSERVATEUR

DÉSORMAIS ASSURÉ QU’IL NE SERA PAS EXTRADÉ VERS HAÏTI

Amaral Duclona fait de nouvelles révélations

L’ancien chef de gang capturé par les autorités dominicaines n’est pas au bout de ses révélations.
Maintenant qu’il est sûr qu’il ne sera pas extradé vers Haïti, il semble se sentir plus àl’aide pour faire des révélations
sur ses opérations criminelles. À coup sûr les entités étrangères intéressées à connaître les secrets
qui entouraient son existence, auraient voulu savoir davantage des collaborations dont il bénéficiait,
surtout comment il avait pu, pendant plus de deux ans, se soustraire aux recherches de la Police
et des forces de l’ONU. Les derniers aveux d’Amaral Duclona portent davantage sur les derniers
assassinats auxquels il a participé, ainsi que sur les moyens de s’abriter alors qu’il était
être « activement cMT]recherché par la Police » .On estime que la liste des victimesde Duclona est extrêmementlongue et que la MINUSTAH est devenue partie prenante dans son interrogation parce que,
en sus du consul honoraire de France tué en mai 2005 et dont la mort lui est imputée, l’ancien
chef de gang serait aussi l’auteur de l’assassinat d’un soldat onusien en Haïti. C’est pourquoi des
représentants de l’ONU, avec des collègues d’autres pays, accompagnés par des officiels du
DNCD, l’organisme dominicain de lutte contre les stupéfiants, ont interrogé à plusieurs reprises
Amaral Duclona. Les informations qu’il a données ont fait dresser les cheveux sur la tête de
plus d’un. Un des derniers assassinats à son actif Dans l’objectif d’alléger sespeines au cas où si il serait éventuellement extradé vers la France, Amaral Duclona a faitdes révélations extraordinaires
aux agents français présents au cours de ses interrogations. Grâce à celles-ci on détient les premières
informations concernant la disparition d’un officiel du gouvernement, en l’occurrence
le directeur des marchés publics, Robert Marcello. En effet, selon des sourcesproches du DNCD, Duclona a
révélé avoir lui-même kidnappé et exécuté M. Marcello, à l’instigation, dit-il, d’un autre fonctionnaire
du gouvernement haïtien. Il a laissé entendre que la victime avait des démêlés avec son collègue
du Centre national des équipements (CNE), qui voulait s’en débarrasser.
À en croire Duclona, Jude Célestin, qui convoitait le juteux contrat des réparations des infrastructures
détruites par les ouragans et tempêtes de 2008, voulait se l’approprier sans apprl d’offres.

Le chef de gang explique encore que Robert Marcello s’était opposé à ce que le contrat soit octroyé
à Célestin parce que cela empêcherait à l’État d’avoir la meilleure partie dans cetteaffaire. Comme de fait,
le CNE apu décrocher le contrat sans avoir été obligé d’affronter des compétiteurs. À l’époque il
déclarait que le Parlement haïtien n’avait rien à y voir. Le contrat recherché et obtenupar Jude Célestin lui a été
donné par le président Préval, qui avait alors court-circuité les parlementaires dans la gestion des
fonds destinés au financement des projets confiés au CNE. Il s’agit, on se rappelle, de 90 millions$ USD des 197 millions $USD tirés des fonds de « Pétrocaribe » qui, aujourd’hui, font l’objet d’un débat intense
entre le Parlement et le gouvernement.En effet, des parlementaires des deux Chambres étant montés
au créneau contre ce qu’ils qualifient de décaissements sans justification de fonds provenant de
Pétrocaribe, se voient remettrepar le gouvernement Pierre-Louis des documents n’ayant aucun rapport avec les « oeuvres» accomplies. Pour cette raison,certains parlementaires révoltés qualifient carrément de « vol »
les 197 millions $ USD estimant que les explications fournies par l’équipe au pouvoir n’ont pasréussi à dissiper les doutes, ni à prouver que les fonds ont été dépensés régulièrement. Parfois Amaral Duclona couchait au Palais ?
Au cours des dernières séancesnd’interrogation, Amaral Duclona a fait d’autres révélations qui sont des perles, indiquant que parfois, quand il courait le risque de se faire appréhender, il prenait logement au Palais national.
L’ancien homme fort de Cité Soleil a expliqué qu’il a passé la nuit au moins une trentaine de fois en la résidence officielle du chef de l’État. Il dit se rappeler une fois qu’il était vraiment sur le point d’être «happé » par les
forces de l’ordre constamment à ses trousses. Il prétend avoir été sauvé de justesse grâce à l’arrivée
d’un véhicule blindé venu expressément le chercher. Dans ses aveux, l’ancien bandit laisse croire qu’il jouissait de relations privilégiées avec des personnalités de haut niveau dugouvernement. Il a précisé que sa
qualité d’homme fort du mouvementnLavalas lui donnait accèsn aux hautes autorités du pouvoir
au sein même du le gouvernementPréval.
H é b e rgé par la soeur du président ? Les interrogateurs d’Amaral Duclona restent sceptiques quant à ses révélations, dont les unes sont plus spectaculaires que les autres. Par exemple, quand il
avoue avoir été souvent hébergé par la soeur du président, Marie-Claude Calvin.L’ancien chef de criminels adonné l’impression qu’il était un habitué de la maison de Mme Calvin, soulignant qu’il y prenait
souvent refuge et qu’il y a séjourné plus que partout ailleurs, expliquant au passage qu’il avait
d’autres cachettes à la capitale. Toutefois, il n’est pas passé par quatre chemins pour faire comprendre
que le refuge offert par la résidence de Marie-Claude Calvin était le plus sûr. Tout au long de son interrogatoire,
Amaral Duclona, antérieurement à la déclaration faite par le procureur national en matière
d’extradition selon laquelle le prisonnier sera remis aux Français et non au gouvernementPréval, se montrait particulièrement ndiscret. Il se contentait d’affirmerqu’il était l’ «ami personnel du président Aristide » et qu’il avait beaucoup d’influence au sein de l’actuel gouvernementhaïtien. Mais ensuite, lorsqu’il a appris que les autorités dominicaines n’allaient pas agréer la demande de son expulsion vers Haïti qu’avait formulée
le gouvernement haïtien, il s’est montré «plus bavard » et « si plus osé » .On prétend que les «bombes qu’il a lâchées, sous forme de révélations spectaculaires relatives à sa cachette et à ses plus
récents crimes, ont fait suite aux déclarations de Me GiselaCueto, procureur du Districtnational de
Santo Domingo responsable des dossiers d’extradition. Préval avait été prévenu. L’annonce adressée au gouvernement Préval par le procureur du district national de la République dominicaine informant
les autorités haïtiennes qu’Amaral Duclona sera remis à la France et non à Haïti n’avait pas pris
le président haïtien au dépourvu, puisqu’il était déjà informé de cette décision, environ unesemaine plus tôt
En effet, la semaine dernière, lors de la visite en Haïti des chanceliers français et brésilien, le
chef d’État haïtien avait été informé par Celso Amorin alors présent au Palais national avec son
collègue français BernardKouchner. Au moins deux diplomates ont indiqué que M. Amorin avait fait comprendre au président

Préval que la France aurait la première l’occasion d’interroger et de faire passer en justiceAmaral Duclona.
Ensuite, il avait précisé alors, il existe au moins un autre État dont des citoyensont été victimes de kidnapping,
d’invasion de résidence et de braquage par Amaral ou ses lieutenants, et qu’ils voudraient bien
interroger l’ex-chef de gang. Cen’est qu’après, explique-t-il, que pourrait venir le tour d’Haïti.
Il semble que le chef de la diplomatie brésilienne a polimentfait une remontrance au président haïtien.
De fait, si Haïti voulait vraiment sévir contre ce criminel, il aurait été capturé parles forces de l’ordre dans son
pays depuis bien longtemps déjà et qu’il ne se retrouverait pas prisonnier en République dominicaine
aujourd’hui. Les dernières révélations d’Amaral Duclona sont d’une gravité extrême. Car, à l’entendre
décrire ses activités criminelles et ses liaisons avec le pouvoir —ou des personnes importantes au
sein du pouvoir —, il paraît dire qu’Aristide n’est pas son seul et unique « » et le personnage
avec qui il entretient des relations privilégiées.
HAITI OBSERVATEUR

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2 thoughts on “DÉSORMAIS ASSURÉ QU’IL NE SERA PAS EXTRADÉ VERS HAÏTI

  1. When MINUSTAH was closing in on Amaral Duclona he too refuge in the home of Preval’s sister until Jude Celestin obtained a false passport. Preval/Celestin then transported Duclona to the Dominican Republic and transferred funds – believe-it-or-not via Western Union.

    When interrogated by MINUSTAH/France in the DR, Duclona gave them Aristide, Preval, Jude Celestin, and more.

    It remains to be seen what the people do with this evidence.

    At the very least, Aristide, Preval and Celestin should be extradited under an International Arrest Warrant, to La France.

    Reality may be something else.

    Money talks.

  2. Haiti – Justice : Amaral Duclona, Aristide’s armed wing, sentenced to 25 years prison
    24/05/2014 07:55:03

    Haiti – Justice : Amaral Duclona, Aristide’s armed wing, sentenced to 25 years prison
    Friday, after a trial of a week, the jury of the Paris Assize Court, returned a verdict of 25 years prison whose 2/3 firm against the Haitian gang leader of “chimères” Amaral Duclona, aka “Berthone Jolicoeur” accused of kidnapping, sequestration and died January 7, 2004, of Claude Bernard Lauture, a Franco-Haitian entrepreneur, opponent of the regime of Jean-Bertrand Aristide, http://www.haitilibre.com/en/news-11174-haiti-justice-opening-in-france-of-the-trial-of-a-gang-leader-of-chimeres.html

    After nearly two hours of closing arguments, the Advocate General Philippe Courroye required 25 years imprisonment without minimum sentence, recalling that the jury “[…] will have to sanctioning the dangerousness of this man, bloody gang leader. And across borders and oceans, send a strong message to all those who despise life, tell them that sooner or later, comes the hour of justice and that they will have to answer for their acts.” The message has been received, since after deliberation the jury was even more severe than the request of the attorney general by imposing a minimum sentence of 2/3 (without the possibility of conditional release).

    The widow of Bernard Lauture, Marie-Louise Michelle, at the origin of the complaint which led to the holding of this trial she is satisfy of the verdict but regretted the lack of involvement of former President Jean-Bertrand Aristide. Recall that in her testimony before the court she declared “I am convinced that removal of my husband was remotely controlled by Jean-Bertrand Aristide and executed by Amaral Duclona.” http://www.haitilibre.com/en/news-11195-haiti-justice-second-day-of-trial-for-amaral-duclona.html

    The defense of Duclona pleaded acquittal, highlighting the shortcomings and weaknesses of the Haitian police investigation on which based the French instruction and the lack of Haitian witnesses, which have not responded to the convening of the Assize Court.

    A defense swept by the Advocate General has demonstrated that the case had brought “overwhelming and irrefutable evidence” proving the involvement of Amaral Duclona in the kidnapping, the sequestration and death of the businessman Bernard Lauture. For the General Advocate this crime has a political motive saying that “the shadow of power of former President Aristide plane on this kidnapping, the gang of Duclona being his armed wing.”

    See also :
    http://www.haitilibre.com/en/news-11195-haiti-justice-second-day-of-trial-for-amaral-duclona.html
    http://www.haitilibre.com/en/news-11174-haiti-justice-opening-in-france-of-the-trial-of-a-gang-leader-of-chimeres.html

    SL/ HaitiLibre

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