ALERTE! Haiti en État d’Insécurité! Le chef de la Police, le Commissaire du Gouvernement, le Secrétaire d’État à la Sécurité Publique communient dans la Théorie du Facteur Manquant.

07/18/2019

Haiti est en danger. 

L’insécurité qui fait des victimes dans certains quartiers et communes ne tardera pas à se généraliser. C’est ce qu’il faut déduire des prises de paroles successives dans la presse des trois grands responsables de la sécurité publique, des vies et des biens des citoyens.

Selon ces responsables, l’ordre public ne saurait s’établir tant que les conditions économiques connaissent un niveau de déficit aussi élevé que celui caractérisant le sous-développement haitien. Déficit qui explique les carences en matériels et équipements des forces de l’ordre. Carences qui justifient l’inefficience des institutions légales chargées du maintien de la paix publique.

C’est la THÉORIE DU FACTEUR MANQUANT, partagée par le Chef de la Police, le chef du Parquet, le Chef de la Sécurité Publique. 

Se sont-ils concertés (ou sont-ils à la méme école?) pour justifier leur impuissance ou leur mauvaise foi?  Pis, au service de qui sont-ils?

Il est plus qu’évident que ces responsables ne sont pas au service d’Haiti et de sa population. Volontairement nous nous gardons de reproduire leurs noms, jugeant que les places qu’ils occupent sont vides, et qu’il est de la plus grande urgence, pour l’Éxécutif, de faire des nominations à ces trois postes de hautes responsabilités publiques.

Nous crions: Alerte! Car la pratique du FACTEUR MANQUANT avoisine L’APPROCHE INTÉGRISTE des problémes de la Démocratie. En effet, lorsqu’un Chef de police et un Secrétaire d’État à la Sécurité Publique font le raisonnement suivant: pas de sécurité, puisque les policiers sont sous-payés ou ne le sont pas à date fixe. 

C’est quoi ça?

Qu’on ne s’y trompe pas. Il ne s’agit pas d’une plaidoirie en faveur de l’amélioration progressive des conditions de travail des gardiens de la paix. Non, il s’agit plutôt de propos d’impuissants ou de trublions, désireux de paralyser l’élan des policiers vers l’accomplissement de leurs devoirs civiques.

Poussant jusqu’au bout cette logique, apparentée à l’approche intégriste, il y a lieu de croire que tout pays sous-développé est en état permanent de ganstérisation avancée.

Que la paix et la sécurité ne sauraient régner ni à Cité Soleil, ni à Liberty City (en Floride, USA), tant que le niveau de chomage ne serait pas en baisse?

Que les quartiers de résidents à niveau de salaire élevé ou moyen seraient de façon permanente sous la menace de gangs armes, tant que des investissements majeurs ne seraient pas faits en vue de créer des jobs?

A ce train là, au rythme de la théorie et de la pratique du FACTEUR MANQUANT, Haiti va téte droite vers la généralisation d’un état de criminalité, porteur de la premiére grande génocide des Amériques.

Et si l’on opposait à ces trois apprentis génocidaires l’argument selon lequel au commencement est la Sécurité, garante et condition de la paix et du développement? Et si on leur enseignait la notion de devoir et de sacrifices envers Haiti?

Point de doute qu’ils s’en gausseraient. Car, dans le fin fond de leur cerveau,au plus profond de leurs àmes et inconsciences, CE QUI MANQUE, C’EST HAITI.

 Citoyens Engagés     

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