A lire: Le massacre des haïtiens en République Dominicaine / le massacre du Persil 1937

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A lire: Le massacre des haïtiens en République Dominicaine / le massacre du Persil
OCT 1937
https://en.wikipedia.org/wiki/Parsley_Massacre

Dans la nuit du 2 octobre 1937, s’organise un massacre à la machette qui va faire entre 547 et 12 166 morts selon les ministres des affaires étrangères des deux pays, plusieurs milliers pour la plupart des sources.
Dès le premier jour de cette tuerie, le président Trujillo se déplace à Dajabon et prononce une allocution commentant l’événement : « Depuis quelques mois, j’ai voyagé et traversé la frontière dans tous les sens du mot. Pour les Dominicains qui se plaignaient des déprédations par les Haïtiens qui vivent parmi eux, les vols de bétail, des provisions, fruits, etc., et sont ainsi empêchés de jouir en paix des fruits de leur travail, j’ai répondu, “Je vais corriger cela”. Et nous avons déjà commencé à remédier à la situation. Trois cents Haïtiens sont morts aujourd’hui à Banica. Ce remède va se poursuivre. »[2].

Pendant près d’une semaine, du 2 au 8 octobre 1937, les Haïtiens vont être tués avec des fusils, des machettes, des gourdins et des couteaux par les troupes dominicaines, des civils dominicains et des membres des autorités politiques locales dominicaines. Pour augmenter le nombre de morts en empêchant les Haïtiens de fuir le pays, le pont principal entre la République dominicaine et Haïti, sur la rivière Dajabon, a été fermé.

Malgré les tentatives de blâmer le comportement des citoyens dominicains, il fut confirmé par des sources américaines que “des balles de fusils Krag-Jørgensen ont été retrouvées en grand nombre dans les cadavres, et que seuls les soldats dominicains disposaient de ce type de fusil[3]. Par conséquent, le massacre des Haïtiens a été une action calculée par le dictateur Rafael Trujillo pour homogénéiser la population dans cette zone frontalière et détruire cet embryon de “république haïtienne” que décrivaient les autorités dominicaines de l’époque face à l’importance de l’immigration haïtienne dans leur pays. La majorité des Haïtiens tués, lors de cette semaine sanglante, était née en République dominicaine.

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La tuerie est aussi connue sous le nom de « Massacre du Persil » ou « opération perejil» car les soldats dominicains avaient un brin de persil qu’ils présentaient aux suspects, ces derniers devant dire en espagnol soit que c’était du “persil” (en espagnol : perejil) ou dire “Qu’est-ce que c’est ?” en espagnol. C’était un véritable shibboleth difficilement prononçable pour tout Haïtien en raison de la présence de la lettre R dans le mot persil ou perejil[4],[5].

Le régime dominicain va fermer sa frontière avec Haïti, pour permettre, après filtrage, l’arrivée de travailleurs haïtiens, à la demande des sociétés sucrières américano-dominicaines. Néanmoins, d’autres massacres seront perpétrés au cours des années suivantes. Les travailleurs haïtiens mourront également de faim, de froid et du paludisme.

En fin de compte, le président américain Franklin D. Roosevelt et le président haïtien Sténio Vincent ont demandé des indemnités à la hauteur de 750 000 dollars, dont seulement 525 000 dollars (8 031 279 dollars en 2011) n’ont jamais été payés ; soit 30 dollars par victime, dont seulement 2 centimes ont été donnés aux survivants, en raison de la corruption de la bureaucratie haïtienne.

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La tuerie est aussi connue sous le nom de « Massacre du Persil » ou « opération perejil» car les soldats dominicains avaient un brin de persil qu’ils présentaient aux suspects, ces derniers devant dire en espagnol soit que c’était du “persil” (en espagnol : perejil) ou dire “Qu’est-ce que c’est ?” en espagnol. C’était un véritable shibboleth difficilement prononçable pour tout Haïtien en raison de la présence de la lettre R dans le mot persil ou perejil[4],[5].

Le régime dominicain va fermer sa frontière avec Haïti, pour permettre, après filtrage, l’arrivée de travailleurs haïtiens, à la demande des sociétés sucrières américano-dominicaines. Néanmoins, d’autres massacres seront perpétrés au cours des années suivantes. Les travailleurs haïtiens mourront également de faim, de froid et du paludisme.

En fin de compte, le président américain Franklin D. Roosevelt et le président haïtien Sténio Vincent ont demandé des indemnités à la hauteur de 750 000 dollars, dont seulement 525 000 dollars (8 031 279 dollars en 2011) n’ont jamais été payés ; soit 30 dollars par victime, dont seulement 2 centimes ont été donnés aux survivants, en raison de la corruption de la bureaucratie haïtienne.

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7 thoughts on “A lire: Le massacre des haïtiens en République Dominicaine / le massacre du Persil 1937

  1. awww, poor Haitians, they would never hurt a fly!

    How about some crocodile tears for those Dominicans that perished during the massacre of Moca and Santiago at the hands of Haitian troops? I am talking about the massacre committed under command of Jean Jacques Dessalines and Henri Cristophe. In 1804 two Haitian armies invaded the eastern part of the island at the time, the southern army comanded by Dessalines, and the norhern army commanded by Cristophe, both met at the city of Santo Domingo, where french troops, and Dominicans barricaded themselves, and held the Haitian troops for several months. Desalines decided to head back to Haiti, After hearing some rumors that french ships were headed to Port Prince, on his way back to Haiti Desalines killed, and slaved thousands of Dominicans, and burned several towns, and cities. The place he committed the most horrific atrocities was in the Cibao, he burner the cities of La Vega, Santiago, and Moca, the Cibaenos suffered the worst fate out of all the Dominicans, probably because the majority were pred European, which Dessalines associated with the french who oppressed his people for years. It is estimated that 25,000 Dominicans were executed at the hands of Haitian troops, this an frighning number considering that the Dominican population of the time didn’t reached 80,000 souls.

    Get the hell out of here with your selective indignation, MICHAEL COLLINS!

    1. Ricart, the bigot speaks again.
      Either contribute something constructive, or save your fingers the trouble of typing, because your hate has no place here.
      May I point out to you, in case you are too stupid too realize, THIS IS HAITIAN NEWS SITE

    2. Wow,this little worm had to go waaaayyyy back hundreds of years.
      Stop whining like Trump because you don’t like what you hear.
      Who gives a shit about your concerns.
      You asked Collins to tell you of a time that your country was hostile in Military actions to Haiti.
      He answered, and you whine like a baby.
      A typical racist bully.

    3. Ricart I think that Dessalines and Henri Christophe had the right idea.

      When the Haitians kicked ass, and controlled the entire island, they should have left it that way.

      We are talking about the present, not the past.

      So stick you head up your ass and blow your brains out.

      Won’t take much to destroy a peanut.

  2. The guy has forgotten that hi hero – Trujillo – was born in Cap Haitian.

  3. What I know is that Dominicans are terrified of Haitians. They fear the dormant warrior residing within the Haitian. A machete wielding Haitian is death incarnate to a Dominican looking to tangle. Small wonder that most videos I see of Dominicans attacking Haitians, it’s mostly a Haitian woman getting assaulted or an empty Haitian dwelling getting trashed.

    L’UNION FAIT LA FORCE.

    I am a friend of Haiti. A supporter of human dignity and revolutionary causes wherever they might happen in the world.
    Hold on Haitians, there is a tsunami of change coming. You heard it here…

    1. Well said. I only see a large crowd around a single Haitian, or when even bigger mobs with guns,there are still few Haitians to defend themselves against the numbers, and the racists have weapons. The author said it right by calling them cowards.That they are indeed.

      Give every Haitian,or Haitian ancestor decendent in that colony a machete with a long sharp blade. Serve diced Dominicans to the dogs.

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