Avant l’arrivée des policiers, le dirigeant politique Jeantel Joseph, visé par une arrestation pour complicité avec des gangs, dénonce une persécution politique contre l’opposition plurielle, vent debout contre les autorités de transition.
Jeudi 31 octobre 2024, des policiers du Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) ont fait irruption dans le restaurant Rendez-vous 33 à Delmas au moment où l’ancien directeur général de l’Agence nationale des aires protégées (ANAP), Jeantel Joseph rencontrait la presse. Les policiers accompagnés d’une brigade canine ont perquisitionné l’espace.
La présence des forces de l’ordre a rapidement été contestée par des militants, qui ont manifesté leur opposition en brandissant des pancartes et en scandant des slogans contre cette intervention. En outre, cette tentative d’arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les actions des forces de l’ordre soulèvent de vives réactions au sein de la population.
Selon les manifestants, l’opération policière visant Jeantel Joseph est perçue comme une manœuvre d’intimidation politique, ce qui, de fait, alimente la méfiance envers les autorités. Il convient de noter qu’un chauffeur du dirigeant du parti Réveil d’Haïti a été appréhendé par la Police.
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COMMENT: HAITIAN-TRUTH.ORG
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Conille joue un jeu dangereux en s’opposant ouvertement à Jeantel Joseph, l’une des figures de l’opposition les plus compétentes et les plus puissantes d’Haïti. Conille a été invité à accepter Jeantel Joseph comme ministre de l’Intérieur, mais il a même refusé de le rencontrer car il y a toujours un mandat d’arrêt dans le dossier, datant d’il y a des années.
Pendant le mandat du Premier ministre Henry, il a rencontré Jeantel Joseph, sachant que les mandats d’arrêt n’avaient aucun sens.
Auparavant, Aristide avait tenté de tuer Jeantel Joseph et Henri l’avait sauvé. D’innombrables Haïtiens ont dans leurs dossiers des mandats d’arrêt qui n’ont aucun sens, délivrés à des époques antérieures pour autre chose que de véritables problèmes juridiques.
Telle est la vie politique en Haïti.
Conille a violé les termes de sa nomination anticonstitutionnelle dès le premier jour. L’accord fondateur appelle au respect de tous les aspects de la Constitution. Et cela appelle à une coopération entre le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le cabinet du Premier ministre, dans la sélection des ministres du Cabinet. Au lieu de cela, Conille a maintenu le contrôle personnel de cinq postes clés du cabinet, notamment la Justice, l’Intérieur, les Finances et les Affaires étrangères.
Conille a également pris le contrôle de la PNH, licenciant le compétent Frantz Elbe DGPNH et le remplaçant par Rameau Normil, un gars qui a été licencié par le président Moise, du même poste, pour incompétence. Maintenant, Normil détruit la PNH, en retenant les fonds contractés sous l’Elbe, pour l’achat de munitions.
Avec la création de Renaissance RENAISSANCE – son nouveau parti politique – en association avec Nesmy Manigat et Martelly, les plans de Conille deviennent un plan apparent pour voler les élections, si et quand elles se produisent.
HAÏTIENS ATTENTION – LES AMÉRICAINS ET LEURS ASSOCIÉS INTERNATIONAUX MAINTENIRONT HAÏTI DANS CETTE SITUATION DANGEREUSE PARCE QUE C’EST CE QUI EXISTE.
