Sep. 27, 2019

Parmi la panoplie des manœuvres visant à destabiliser le Gouvernement du Président Jovenel Moise, la division demeure une arme de prédilection. Alimentée par les médias sociaux, elle cible membres de l’Exécutif, haut-gradés de la Police Nationale, Parlementaires de la majorité nationale, conseillers et proches du Président.

Diviser pour affaiblir, diviser pour abattre. La formule est connue, consacrée dans le concept politique, machiavélisme. 

Point n’est besoin de disserter sur les maux causés par l’arme de la division, à la portée de dévastation sociale et politique décuplée par les technologies de communication contemporaines. 

Pour l’heure, en sus des manifestations de rue, de la paralysie des activités économiques et scolaires de la cité, une propagande tout azimuth se  déploie, centrée sur l’existence d’un conflit entre le Président Jovenel Moise et l’ex-Président Michel Joseph Martelly. Les ragots vont bon train. On serait en présence d’une lutte de pouvoir, dont les changements opérés dans l’administration au courant de la semaine en sont la manifestation. 

Que l’arme de la division vise au premier chef des proches et fidéles du Président, il n’y a là rien d’étonnant,  ni de nouveau sur le plan tactique. N’est-il pas admis que tout royaume divisé est voué à la destruction?

L’adversaire avance à visage découvert, déterminé à se servir des armes de la Démocratie pour liquider la Démocratie. A qui profite le crime n’est plus une question. Pour nos dirigeants comme pour nos dirigés, en cette heure critique de la vie nationale, la référence à l’honneur ne peut étre que l’illustration des valeurs d’éthique, de courage et de solidarité qui ont fondé la Premiére République Noire du  Nouveau Monde.