
BARRAGE MARION | 1er mai 2018 - 1er mai 2021
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Pour empêcher à la Caravane du Changement de prendre son
véritable envol le pays a connu des moments diciles, des crises
à répéon. Par contre, le Président Jovenel Moïse a toujours
su que les conits ne datent d’hier dans ce pays, pire ils se sont
transformés en “vendea” avec le temps à cause de la faiblesse
des Instuons. La mainmise sur les richesses du pays date du
lendemain de l’épopée de Verères; les combaants n’avaient
plus les mêmes droits après la victoire, c’était le début d’une
autre guerre, un arontement avec d’autres ennemis, les pires
puisqu’ils sont de l’intérieur, ils sont sur le terrain, déjà sur place.
Et depuis, les coups d’État, coups de grâce, traîtrise, sabotage,
assassinat ont réduit le pays à cee immense vallée de larmes
sur laquelle nous pleurons tous les jours depuis trop longtemps.
D’un Chef d’État à un autre, les incompréhensions, les ambions
sans vergogne, les égos démesurés n’ont servi qu’à creuser le
trou béant transformé en fange dans lequel nous pataugeons
en y versant chaque jour les eaux usées de nos libaons, de
nos scories, de nos méchancetés. Et Jovenel Moïse ne fait pas
excepon à cee violence historique, au contraire ce pays
d’excepon, ce pays d’apartheid, ce pays d’exclusion fait de lui
un mal-aimé qui paye une réussite arrogante, envieuse à cause
de son origine sociale, c’est-à-dire un provincial de l’arrière-pays.
Voilà déjà 4 ans que ce jeune Président a endossé le manteau
de l’agneau qui doit être immolé sur l’autel des revendicaons
sociales, des arontements de généraons, des lues de classe
à n’en plus nir. Quatre ans qu’il traine sa croix sur le chemin du
calvaire de nos malheurs, de nos envies. Quatre ans qu’il est seul
dans cee ascension périlleuse qui doit le conduire au Golgotha
de nos perdies, de nos incessants complots.
Sans se décourager, il se relève à chaque chute, les genoux
ensanglantés sous les colibets, les moqueries de ceux pour
lesquels il soure. Le Président est tellement conscient de
sa mission qu’il l’incarne dans le quodien de sa vie; il vit au
rythme des promesses de rédempon pour la multude sans