“Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l’intolérable c’est renier la démocratie, c’est la réduire à un simulacre.”
Le témoignage public du chef de la sécurité de l’ancien Président Aristide Oriel Jean sur l’exécution du journaliste Jean Dominique a relance, vingt ans plus tard le dossier de l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin et Eugene Ballairgeau. Cette contribution au débat sur la justice expose les criminels et les voleurs qui règnent comme des maitres sur Haïti. Ils tuent, volent les biens de l’état, les propriétés prive d’honnêtes citoyens, enlèvent et menacent. Ils défient la justice et la police tout en redéfinissant les règles du jeu démocratique. Avec quelques complicités médiatiques les assassins deviennent des persécutés et des prisonniers politiques. La violence est synonyme d’immunité politique devant les tribunaux. De Mireille Durocher Bertin à Jean Dominique en passant par les autres victimes politiques, la justice haïtienne dans ses tentatives de réparer le mal et les injustices est humiliée. L’égalité des citoyens devant la loi semble être un rêve lointain devant la puissance de l’argent, de la force politique violente et quelques responsables de l’état qui sont des lâches. La nouvelle règle semble être que l’homme et sa violence sont au dessus des lois, de la justice et de la constitution.