UNE REPUBLIQUE HANTEE PAR LA MORT D’UN JUGE -Added COMMNETARY By Haitian-Truth

A tous ceux qui liront ces lignes, le signataire, bien respectueusement, tient, pour  couper court à toute équivoque, à faire savoir que sa nationalité est son prénom. Loin de lui la prétention de spécialiste des questions  haïtiennes ! Son devoir de citoyen lui commande d’intervenir face à des rumeurs persistantes aussi dramatiques que rocambolesques  créant une situation de crise insupportable, dangereuse même pour l’avenir du pays sur lequel plane une psychose de peur généralisée. L’hystérie médiatique, autour de la mort du Juge Jean Serge Joseph s’est, en effet, vite transformée en une  hystérie collective. La nouvelle, sans preuve aucune, a mis l’Exécutif au banc des accusés, vidant de ce fait la fonction de sa substance. Les riverains  de L’Estère, Co-citadins du défunt, comme pour manifester leur indignation ont gagné les rues, bloqué la route nationale au moyen  de barricades, pneus enflammés etc… En dépit du fait que la nature du drame n’a que peu de rapport avec l’embrasement, cette rumeur aurait été de nature à embarrasser la Présidence si toutes les dispositions n’avaient pas été prises pour faire éclater la vérité. Les temps étant déjà difficiles, n’est-il pas contre indiqué de créer des événements susceptibles de menacer les fondements mêmes de L’Etat. Heureusement, le Président Martelly veille ! Il a adopté la posture d’un Chef qui incarne l’institution de la Présidence, fondement même de la République. Dans le cas contraire, son silence aurait fait grand bruit.
Ainsi, les nouvelles qui nous parviennent d’Haïti ne sont pas des plus roses. De notre poste de vigie en Floride, l’éloignement tamise le fanatisme et modère la colère, en dépit de notre situation d’Haïtien vivant en diaspora et considéré comme citoyen de seconde zone,  nous n’arrêterons pas d’écrire sur notre pays. D’abord, parce que l’écriture pour nous est un tout : une canne pour avancer, une échelle pour s’élever, une bouée pour flotter : « Fluctuat nec mergitur. » L’écriture entretient donc ce sentiment d’appartenance qui nous lie à nous-mêmes, à la terre de nos ancêtres et à tous les Haïtiens nos frères qui nous réservent toujours un accueil  chaleureux.  Voilà pourquoi, nous pensons à eux et cette pensée nous encourage, nous remonte le moral : n’être pas seul tout en étant citoyen du monde. Nous portons notre cœur en écharpe lorsque l’un d’entre eux s’en va prématurément de ce monde, après avoir peiné pour y avoir droit de cité. Du reste, « la mort d’un homme est la mort de l’homme. »
Sur le visage de lutteur du Juge Jean Serge Joseph le souffle de la mort a passé et déposé le baiser glacial sur ses lèvres apeurées. Il serait parti, dit-on, sans soins médicaux appropriés sinon après des soins tardifs- six heures après son admission au centre hospitalier- comme il en eût été d’un indigent, faute d’argent…Pourtant, il aura laissé le souvenir d’un grand Magistrat. C’est l’occasion pour nous de présenter à la famille éplorée nos plus sincères condoléances. Qu’il n’oublie pas de veiller du haut de sa mémoire immortelle sur tous ceux qui de loin ou de près, ont professé en sa compagnie le culte des vertus prétendument confisquées.  Au pays, nombreux sont ceux qui, usés par le métier, veulent être à tout prix politiquement correct. Mais il en es d’autres qui jouent le rôle d’horloger en mettant de l’huile dans les rouages, qui allument des incendies sans des instruments pour les éteindre et qui refusent de rompre avec une trajectoire mortifère. De 86 à ce jour, ces faussaires de la démocratie moderne ont retrouvé une vocation de justiciers. Mais si par impossible, les circonstances évoquées dans la mort effroyable du Juge s’avéraient véridiques, cette  politisation  du  judiciaire serait un frein à l’avènement de l’Etat de droit auquel nous aspirons tous. Toutefois cette mort, qui n’est pas un détail de l’histoire, par le symbolisme qu’elle charrie pourra raffermir l’indépendance réelle de la justice appelée désormais à faire ses preuves pour redonner confiance aux justiciables.
En Haïti, de tous les temps, des emmerdes d’un gouvernement, l’opposition fait toujours son fond de commerce oubliant souvent que la liberté d’expression ne s’arrête qu’aux barrières du droit. En politique, partir de rien n’est pas facile, mais assumer un héritage est encore plus difficile, car, quoi de plus encombrant qu’un squelette grimaçant  surtout dans un pays où les éboueurs  de l’ombre, sont loin de fermer la parenthèse. Au lendemain du 7 Février, les partis politiques sont créés comme des assemblées de prières en Haïti. Il arrive qu’aux dernières élections le Président Martelly, frais émoulu de la politique avait suscité un immense espoir de rupture et contrairement aux leaders politiques traditionnels, disposait des moyens pour rompre avec les erreurs de ses prédécesseurs. Malheureusement, il a recueilli un héritage obéré, un pays en ruine sur plusieurs points :la personnalisation du pouvoir qui a vidé de leur substance les institutions publiques sclérosées  avec une pléthore de ministères sans objet ;  la rémunération de soutiens mercenaires ; la  Constitution mise en lambeaux par une révision destinée à pérenniser un pouvoir aux relents monarchistes ; un pouvoir qui a battu tous les records de détournement de deniers publics et ruiné l’image du pays avec la généralisation de la corruption. La pathologie du pillage s’est le mieux illustrée par l’accaparement de la propriété privée aggravé par des mesures d’expropriation illicite depuis le séisme du 12 Janvier 2010.
A ce carrefour, quelle direction prendre face à un tel passif ? Quels signaux envoyer à l’opinion pour calmer les exigences sociales ? Les urgences sont nombreuses et les ressources si amoindries que les arbitrages budgétaires deviennent un véritable casse-tête d’autant que le gouvernement reste démuni face aux ONG. Le Président Martelly, au début de son mandat cherchait dans la foulée de sa campagne à aménager ses alliés, les carpes, les lapins, les ratons laveurs en se claquemurant dans une pensée de réconciliation nationale. Tout de suite, après avoir ouvert volets et fenêtres, les relents de naphtaline ont embaumé l’air et les langues se délient. C’est que le Président  Martelly nourrissait des crocodiles sans le savoir. La plus belle ruse du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas, faisait dire Baudelaire à un prédicateur plus subtil que ses confrères.
Dans le brouillard de cette nouvelle façon de faire de la politique, le tribunal de l’opinion alimenté par certains medias influence le système législatif et judiciaire qui sont bien plus perméables aujourd’hui à l’air du temps qu’ils ne l’étaient hier. Cela s’explique par le fait que tous les pouvoirs se sont affaissés. Toutefois, le judiciaire et le médiatique, deux pouvoirs indispensables au fonctionnement démocratique sont aujourd’hui en crise, les difficultés économiques se conjuguant à l’affaiblissement de leur légitimité. Aussi, cherchent-ils à s’épauler et à se renforcer mutuellement. Pourtant, de nos jours, la raison a perdu sa prééminence sur l’instinct. Le seul conflit qui importe se livre autour du pouvoir, enjeu de la lutte avec les ténèbres. Le pire du pire est bien en train de prendre racine au pays sur fond d’inculture car cette tentative de déstabilisation aurait pu aboutir dans la mesure où, entre les drames de l’Histoire et le destin d’un peuple, l’opposition au Président Martelly aurait fait la preuve d’une imagination plus inventive, d’une réflexion plus originale. Mais que voulez-vous, la politique haïtienne, c’est souvent du spectacle !
Miami, le 20 Juillet 2013
Dr Jean L. Théagène

Jean L. Théagène
Président de l’UNDH
(Union Nationale des Démocrates Haïtiens)
Tel: 786-234-5905
jeanlt212@yahoo.com

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COMMENT: HAITIAN-TRUTH.ORG

The Nation is in a very dangerous position as irresponsible people in the media, business, and political circles maneuver to embarass the Martelly/Lamothe government, whenever possible.

Each has its own separate but similar agenda – gaining of benefits.

The media in Haiti is a Whore’s Mafia that can be bought and paid for by whomever has the cash and is willing to invest in propaganda. Its actions would see stations, in civilized country’s closed down and personalities jailed.

The so-called Political Class in Haiti is a bunch of whores who sell their votes, and support, to the highest bidder. Martelly and Lamothe cannot survive without paying the elected representative for their support, an unfortunate fact,

The business community is another class of whore who – in the most part – do whatever they can do avoid their financial responsibilities to the Nation. These financial responsibilities – when avoided – doom the Nation to final collapse. But this doesn’t matter to the business people. They will just retreat to Miami or the Dominican Republic, to enjoy their spoils.

And you have another threat. ARISTIDE! He will use all three elements in his ongoing effort to destabilise and collapse the martelly/Lamothe government. Aristide never sleeps! He is busy in his press to regain control of Haiti – via a surrogate – no matter what it takes.

Whatever the Martelly/Lamothe team does to correct things, they will have to become a threat to these three criminal elements and face the negative reactions. Any attempt to force integrity, upon the corrupt Haitian society, will be met with resistance.

The 9,000,000 faceless Haitians, who are the Martelly/Lamothe team’s responsibility are gang-raped by the whores of our society. Let us hope that the Martelly/Lamothe government manages to survive and do whatever good they can, before Michel Martelly’s term ends.

The challenges are overwhelming!.

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