Un complot dominicano-haïtien pour renverser Martelly

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Le ministre haïtien de la Justice, Michel Brunache,

et le chancelier dominicain, Carlos Morales Tronconso,
lors de la conférence de presse donnée ce jeudi à Santo-Domingo


Un mandat d’amener suivi d’une interdiction de départ contre Pierre Kanzki, un Haïtien que le parquet de Port-au-Prince accuse de complot contre la sûreté de l’Etat. Selon les autorités des deux pays se partageant l’île, il serait de mèche avec le colonel dominicain retraité Pedro Julio Goico Guerrero pour renverser le président Martelly.



Haïti: Pierre Kanzki n’est pas le seul en Haïti à être soupçonné de complot contre la sûreté de l’Etat. « Un autre Haïtien, proche du pouvoir, est aussi recherché par la justice dans cette affaire », a confié, mercredi soir au Nouvelliste, une source bien informée au parquet de Port-au-Prince. Elle n’a pas voulu donner le nom de cet autre Haïtien. « L’action publique est déjà mise en mouvement contre eux, des mandats d’amener ont été décernés et ils sont frappés d’interdiction de départ », a souligné notre source judiciaire très bien placée pour faire ce genre de déclarations.

Selon un autre responsable haïtien d’autres citoyens seraient concernés dans cette affaire. L’enquête suit son cours. Une conférence de presse, en Haïti, est attendue avant la fin de la semaine.

D’après le journal dominicain Listin Diario, les gouvernements haïtien et dominicain ont exprimé leurs appréhensions face à un complot organisé par le colonel retraité Pedro Julio Goico (Pepe Goico) pour renverser le président Martelly. Au cours d’un point de presse conjoint, jeudi, entre le ministre des Affaires étrangères dominicain, Carlos Morales Tronconso, et le ministre de la Justice haïtien, Michel Brunache, en présence du procureur général dominicain, Radhamés Jimenez, de l’ambassadeur d’Haïti en République dominicaine, Fritz Cinéas, et l’ambassadeur dominicain en Haïti, Ruben Silié, ces autorités ont dénoncé par-devant l’opinion publique nationale et internationale, avec des preuves des services de sécurité des deux Etats, que le colonel retraité Pedro Julio Goico Guerrero (Pepe Goico), a ourdi un complot visant la déstabilisation de Michel Martelly.

La sécurité nationale dans les deux pays est menacée, estiment les autorités. Pepe Goico aurait donné des instructions au citoyen haïtien Pierre Kanzki pour lancer une campagne de dénigrement truffée d’accusations sans fondement et dégradantes contre le chef de l’Etat haïtien. Selon des propos de Pepe Goico enregistrés et présentés lors de la rencontre avec des journalistes à l’hôtel Santo Domingo, Kanzki devait se mettre en contact avec d’autres secteurs en Haïti pour mettre son plan de déstabilisation à exécution, a écrit Listin Diario.

Dans une note lue par le responsable des relations publiques de la présidence dominicaine, Rafael Nuñez, « les gouvernements d’Haïti et de la République dominicaine condamnent des actes criminels de conspiration et de sédition qui mettent en péril la paix publique et la tranquillité des peuples haïtien et dominicain. »

En réaction, l’ex-colonel dominicain a déclaré dans la presse de son pays que c’était une manoeuvre visant à ternir son image et la campagne de l’ancien président Hipolito Mejia dont il est un proche. Pedro Julio Goico Guerrero a ajouté que les origines de cette levée de boucliers ont un rapport avec les révélations de la journaliste Nuria Piera sur des sommes d’argent qui auraient été versées par le sénateur Felix Bautista au président Martelly, en échange de juteux contrats dans le cadre de la reconstruction d’Haïti. « S’ils veulent m’arrêter, ils doivent aussi arrêter Nuria. Je suis chez moi et prêt à tout. Morales doit expliquer comment il m’a mis sur écoute sans l’autorisation d’un juge », a-t-il fulminé.

En Haïti, le secrétaire d’Etat à la Sécurité publique, Reginald Delva, et le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de première instance de Port-au-Prince, Jean Renel Cénatus, ont eu, en début de semaine, une séance de travail autour des dispositions pour garantir un climat sécuritaire.

Le chef du parquet avait révélé l’existence d’un complot ourdi par divers secteurs en vue de créer un climat de trouble dans le pays. Jean Renel Sénatus, selon Radio Métropole, n’a pas voulu identifier les secteurs qui seraient à l’origine de ce complot visant à déstabiliser le pouvoir en place. « Les comploteurs veulent faire porter la responsabilité de ces crimes et forfaits au gouvernement ou à des leaders de l’opposition politique. »

Parallèlement, la police nationale indique qu’il y a une diminution dans les actes de banditisme dans le pays. « Nous avons enregistré 89 personnes victimes d’actes de banditisme avant l’opération Boukle Pòtoprens. Du 27 février au 18 mars, 73 personnes sont tuées par balle, 5 personnes kidnappées et 10 blessées par balle. Pendant l’opération, nous avons enregistré 13 blessés par balle, 17 individus morts par balle. Au total, du 19 mars au 8 avril, 38 personnes sont victimes, soit une diminution de 52,80% », a expliqué, jeudi, Gary Desrosiers, porte-parole de la PNH

Par ailleurs, il a souligné que deux patrouilles policières ont été attaquées avant l’opération et trois pendant l’opération. Trois policiers ont été touchés dans des attaques armées.

Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
Belmondo Ndengué

Ramón Báez Figueroa and expansion of BANINTERBanco Intercontinental was created in 1986 by Ramón Báez Romano, a businessman and former Industry Minister. His oldest son, Ramón Báez Figueroa, took over the small bank and helped build it into the country’s number two private commercial bank. BANINTER grew quickly into a typical family-run conglomerate, buying up companies or controlling interests in firms that touched on nearly every aspect of Dominican life.
In the process, Báez Figueroa amassed an empire of varied businesses. Through BANINTER Group, he managed to control the country’s largest media group, including Listín Diario, the oldest and leading newspaper; four television stations, a cable television company, and more than 70 radio stations.
Báez Figueroa became a man of great influence and power. At his lavish wedding, former Presidents Joaquín Balaguer and Leonel Fernandez signed the marriage document as witnesses. In late 2000, Báez even proposed a “national economic program”, which earned him much praise from President Mejía.
“Risk, and I’m talking about calculated risk, is proper of all business and of any human activity. “Whoever doesn’t understand this can’t triumph” Báez said in a 2001 interview in a Dominican business magazine Mercado.[2]
His more than generous gifts to friends, business partners, journalists, commentators, models, beauty queens, military personnel, judges, and politicians over the years became legendary, as were his patronage for many events.[citation needed] former president Mejía got a bulletproof Lexus sports utility vehicle; so did his successor, Leonel Fernández. Colonel Pedro Julio Goico Guerrero (a.k.a. Pepe Goico), who served as Mejía’s Head of Security and who guarded former U.S. president Bill Clinton on visits to the United States, got ten solid-gold President Rolex watches worth US$15,000 each and use of a credit card that the bank would pay off.[citation needed]
Later on, Báez himself would denounce that he called a US$2.4 million credit-card fraud on the part of Colonel Pepe Goico. Although the credit card was issued in Goico’s name, it was meant solely to finance presidential trips. Instead, Báez charged, Goico and his cronies used the card for personal purchases, including planes and helicopters, luxury housing and jewelry. The “Pepe-Gate” may have been the spark, but a mountain of kindling had been piling up for years around BANINTER.
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Gobiernos dominicano y haitiano denuncia trama organizada por Pepe Goico para derrocar a Martelly
DIJO QUE LA CAMPAÑA TIENE COMO BASE UNA ACUSACIÓN FALSA Y SIN FUNDAMENTO CONTRA LA INTEGRIDAD Y LA HONORABILIDAD DE MARTELLY
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Néstor Medrano
Santo Domingo
Los Gobiernos de República Dominicana y Haití denunciaron ante la opinión pública nacional e internacional, y con datos aportados por los organismos de seguridad del Estado, que el coronel retirado Pedro Julio Goico Guerrero (Pepe Goico), ha organizado y puesto en marcha una trama con el propósito de desestabilizar al gobierno democráticamente electo del presidente Michel Martelly.
La información fue ofrecida en rueda de prensa convocada urgente por los ministros de Relaciones Exteriores dominicanos, Carlos Morales Troncoso, el de Justicia haitiano, doctor Michel Brunache, el procurador general de la República, Radhamés Jiménez Peña, el embajador haitiano en el país Fritz Cineas y el de Haití en el país, Ruben Silié.
El documento leído por el director de Prensa y Publicidad de la Presidencia, Rafael Núñez, quien explicó que atendiendo a razones de seguridad nacional “de la República de Haití y la República Dominicana, los dos Gobiernos hicieron la denuncia de que en esta trama Pepe Goico instruye al ciudadano del vecino país Pierre Kanzki a iniciar una campaña de descrédito contra la figura del presidente haitiano”.
Dijo que la campaña tiene como base una acusación falsa y sin fundamento contra la integridad y la honorabilidad de Martelly.
Indicó que de acuerdo con las indicaciones de Pepe Goico, cuya voz fue escuchada por los periodistas en la rueda de prensa que se realizó en el hotel Santo Domingo, Kanzki debe ponerse en contacto con otros sectores de la vida nacional haitiana para ejecutar el plan que tiene como objetivo derrocar al Gobierno haitiano.
“Los Gobiernos de Haití y República Dominicana condenan ese tipo de acción de carácter criminal, conspirativo y sedicioso que pone en peligro la paz, el orden y la tranquilidad del pueblo haitiano”, dijo Núñez.
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