3 Novembre 2014

Peut-être, tout le monde ne s’accord sur les grandes réalisations du gouvernement Martelly/Lamothe.

Quelle que soit votre opinion politique, on peut cependant concéder qu’Haïti fait un bond vers l’avant en termes de développement économique.

Vous trouverez ci-dessous une liste de faits objectifs et irréfutables sur le développement économique et social du pays sous la direction du gouvernement Martelly/Lamothe.

Chaque fait est suivi d’un lien, d’une citation, ou d’une source fiable qui vous permettra de vérifier sa légitimité.

1) Le Gouvernement le plus pro- Education pour tous :

Des progrès impressionnants ont été réalisés en matière de scolarisation des enfants à l’école primaire. D’entrée de jeu, le gouvernement Martelly/Lamothe a fait, à travers le PSUGO, de l’éducation universelle et obligatoire une priorité. L’option préférentielle du gouvernement pour l’éducation est inspirée par la nécessité de créer une Haïti plus juste et plus équitable en réduisant les inégalités historiques et en promouvant l’équité en faisant de l’éducation un instrument égalisateur par excellence.

Des investissements importants dans ce secteur ont permis la scolarisation de 88 % des enfants au niveau de l’enseignement primaire, en 2011, contre 76 % en 2003. Grâce au PSUGO, 1.4 millions d’enfants sont régulièrement enrôlés à l’école primaire. Si la tendance persiste, Haïti connaîtra un taux de scolarisation de 100%, à l’école primaire, d’ici 2016.
La parité entre filles et garçons dans les cycles primaire et secondaire est atteinte.

_Les taux nets de fréquentation scolaire, en revanche, traduise une quasi-totale parité, avec un indice de parité entre les sexes (IPS) de 1.01. Ceci suggère que les filles sont autant scolarisées que les garçons, et qu’elles sont davantage présentes dans les classes qui correspondent à leur tranche d’âge.
L’enseignement secondaire accuse une nette prévalence des filles, avec un IPS de 1.08, soit un taux brut de fréquentation scolaire de 70.6% pour les filles contre 65.5% pour les garçons, excédant la moyenne pour la région Amérique latine et Caraïbes.

Les progrès visant à réduire les disparités entre les sexes apparaissent plus clairement lorsque l’on considère le nombre médian d’années scolaires complétées.

Pour la première fois en 2012, le nombre d’années complétées pour le groupe d’âge des 15-19 ans chez les filles excède le nombre d’années complétées chez les garçons.

2) Le gouvernement le plus pro- business. Les Investissements Directs à l’Etranger ont accusé une croissance moyenne de près de 54 % pour la période 2011-2013 par rapport à l’administration précédente. D’une part, il y a eu une nette amélioration du climat des affaires, et de l’autre, le pays témoigne d’un changement de paradigmes, tributaire d’un modèle de développement économique privilégiant l’IDE sur l’humanitaire.

L’instabilité et les violences politiques qui ont terni l’image du pays au cours des décennies précédentes, causes fondamentales de fuite des capitaux, ont été maitrisées et renversées par le gouvernement Martelly/Lamothe.

__Les flux nets d’IDE affichent continuellement depuis 2011 une tendance à la hausse en passant de USD 99.67 sur l’ensemble des années 2006-2010 à USD 153.6 en 2011 ;

Les IDE ont augmenté de 31% et de 18%, respectivement, en 2012 et 2013.
Un Guichet Unique Electronique (GUE), produit innovateur permettant l’enregistrement des sociétés anonymes dans un délai maximum de 10 jours contrairement au minimum de 105 jours des années antérieures a été introduit.

De plus, la politique d’attraction des investissements publics a permis l’installation de nombreux hôtels de standard international dont Best Western, Hilton et Marriott.

3. Le Gouvernement le plus transparent. Des gains significatifs ont été enregistrés au niveau de la transparence et du contrôle de la corruption.

Entre 2011 et 2013 Haïti a progressé de 12 places dans le classement de l’indice de Perception de la Corruption.

Haïti occupait la 175ème (au même rang que l’Iraq) sur l’indice de contrôle de la corruption en 2011.

En 2012, les initiatives de bonne gouvernance nous ont élevé à la 165ème place (au même rang que Burundi, Tchad, Venezuela), et puis 163ème en 2013 (au même rang que Tchad, Guinée Équatoriale, Guinée-Bissau).
Désormais, « Haïti ne fait plus partie du groupe des pays perçus comme les plus corrompus, nous nous réjouissons du progrès, insiste Mme Allien rappelant qu’Haïti s’était retrouvé dans les dernières places pendant plusieurs années. »

Haïti a fait des progrès extraordinaires au niveau de la bonne gouvernance, tributaire de la Liberté de la Presse.

Haïti est l’un des pays où les journalistes et les forces vives de la société civile sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions du gouvernement.

Ce qui résulte, d’une part, en une meilleure gouvernance, et de l’autre, en une culture de responsabilisation dans la conduite de la chose publique. Haïti occupe la 52ème place sur 179 pays, en 2012, et la 49ème place en 2013, devançant ainsi la République Dominicaine (80ème), l’Italie (57ème), et le Japon (53ème). Les progrès d’Haïti au niveau de la Liberté d’expression se comparent bien à la réalité de la France (37ème) et des États-Unis (32ème) sur cet indice mesurant les violations de la Liberté d’Expression. En Haïti, les médias sont dorénavant indépendants, libres, pluralistes, capables de débattre des questions de leur choix et de veiller à la protection des droits fondamentaux. Cette liberté politique qui prévaut dans le pays reflète les efforts déployés par les gouvernants à la respecter et à la faire respecter.

4) Le gouvernement ayant remis Haïti sur la carte touristique mondiale. Le Ministère du Tourisme a réussi, d’une façon épique et captivante, à mettre en relief cet oasis chic qu’est Haïti, et la replacer sur la carte touristique Caribéenne.
Résultats:
Au moins neuf (9) foires touristiques ont été organisées à travers le monde (ex. Paris, Florida, Madrid, Montréal, Berlin et Montigo-Bay) ;

De nouveaux vols à destination de Port-au-Prince à partir de New York et de Fort Lauderdale par la Jet Blue ;

Des vols de la «American Airlines» à destination du Cap–Haïtien à partir de Miami. Augmentation de 20% des séjours en 2013, accompagnée de 640 milles visiteurs ayant exploré Labadie ;

Plusieurs grandes chaînes hôtelières internationales ont également apparu en Haïti. Par exemple, le Best Western Premier à Pétion–Ville, opérationnel depuis le mois de Décembre 2013 et l’Oasis Royal, surnommé de nouveauté extraordinaire par la Fox News ;

Dans cette mouvance, la Marriott International a débuté des travaux de construction dans la région de Port-au-Prince et devrait ouvrir un nouvel hôtel chic en 2015 ;

Selon la Fox News, les investissements dans le secteur devront atteindre environ USD 100 millions, ce qui est un virement lors qu’on considère que la chaine Américaine Holiday Inn a dû déposer bilan en 1998 à cause de l’instabilité politique qui prévalait à l’époque au pays.
Energie :

5) Le gouvernement ayant le courage d’entreprendre les réformes. Des progrès importants ont été réalisés dans le secteur énergétique. Les actions du Gouvernement se sont tournées vers la définition des éléments de politique énergétique. Les interventions ont conduit à l’amélioration de l’éclairage public et la recherche d’alternatives énergétiques comme les énergies renouvelables et les bio-énergies. Les axes d’intervention dans le secteur intègrent l’éducation des ménages, les défis de l’énergie domestique pour la cuisson et la promotion de l’innovation.

Résultats : Réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Péligre (investissement de 70 million USD) ;

Réhabilitation des centrales de Carrefour, de Saint Marc, Cap-Haïtien, Marchand-Dessalines, Gonaïves, Lascahobas/Belladère, Péligre/Mirebalais ;
Construction et/ou réhabilitation de nouvelles centrales à Caracol, Saint-Michel/Marmelade, Gros-Morne, Ennery, Cerca-Carvajal, Maïssade, Saint-Louis-du-Sud.

Il y a un bond considérable au niveau de l’électrification des rues. Environ, 7953 lampadaires ont été installés à travers le pays.

Le Gouvernement revoie les contrats avec les producteurs indépendants d’électricité en vue d’assurer la pérennité, la viabilité et la rentabilité du système.

6) Le gouvernement ayant inclut les iles dans la refondation territoriale.
Le gouvernement a adopté une politique de développement des Iles.
L’accompagnement des Iles et leur participation à la revitalisation économique du territoire constituent une approche nouvelle au développement du pays.

Ile de La Tortue : 27 actions visant à contribuer au changement immédiat de la situation économique et des conditions de vie des personnes les plus vulnérables ;

7 restaurants communautaires d’une capacité totale de 7000

plats par jour sont en construction ;

40000 « panye solidarite »,
10000 bons d’urgence sont en voie de distribution aux plus nécessiteux et création de
1000 nouveaux emplois à partir d’un vaste programme d’assainissement ;
Construction de deux (2) lacs collinaires, et distribution
2000 kits de semences agricoles,
1000 kits de pêches et
1000 cabris à la population ;

Le nombre d’enfant régulièrement inscrits au PSUGO sera doublé ; cinq (5) bourses d’études d’excellence attribuées à des bacheliers ;

10000 adultes seront alphabétisés ;
500 mères de famille additionnelles au programme « Ti manman cherie » ; et
200 femmes d’affaires accèdent un programme de crédit visant à stimuler les activités économiques.

La Gonâve : 1,000 mères de famille bénéficient du programme « Ti manman cheri » ;

Plus de 6,000 familles accèdent au programme « Kore Lavi » qui permettra aux populations d’accéder à de meilleures conditions de vie.

Ile-à-Vache : Le projet Destination Île-à-Vache, implémenté sur deux volets (1) l’inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté, (2) le développement touristique de l’île, reflète une claire vision économico-sociale du gouvernement Martelly/Lamothe.

Des projets de développements sociaux ont été lancés sur l’île en 2013 par le gouvernement, comme la construction d’un aéroport international, la construction d’un centre communautaire et d’autres infrastructures.

Le but est de développer l’île, d’une superficie de 46km2, pour en faire une destination comprenant un millier de chambres d’hôtels de luxe, un terrain de golf écologique, un musée archéologique, un village maritime d’animation, des restaurants, des boites de nuit, des boutiques d’art et d’artisanat, peut-on lire dans une note du ministère de la communication.

USD 50 millions sont mobilisés pour la réalisation de plus de cinquante projets visant, entre autres, l’aménagement touristique, la rénovation urbaine, la mise en place d’infrastructures de transport et de communication, la modernisation et le développement de l’agriculture et de la pêche, le renforcement de la présence de l’Etat.

En plus de ce montant investi par l’état haïtien, les compagnies Blue Marlin et Holmes International développement avaient remporté, en octobre 2013, l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le ministère du tourisme en vue de développer le potentiel touristique.

Ces deux compagnies, une haïtienne et une américaine, vont investir un peu plus de UDS 150 millions dans des projets touristiques sur l’île.

7) Le gouvernement le plus proche des populations locales :
Plans Spéciaux, Fonds Communaux, véritable engin de développement local.

Dans le souci de permettre aux communes jadis oubliées dans le plan de développement du pays, les fonds communaux ont été augmentés de façon significative en passant de 1 million à 10 millions de gourdes par an.

191 projets au niveau des communes en 2012 et 208 projets en 2013 ont été financés;

Plus de 600 millions de gourdes ont été transférés aux maitres d’ouvrage en vue d’exécuter les projets dont les dossiers techniques sont finalisés ;

800 millions de gourdes de projets attendus au Ministère du Plan.

De plus, pour lutter contre la pauvreté extrême dans différentes régions du pays au moins neuf (9) plans spéciaux ont été élaborés. Ciblant des îles et communes très vulnérables, ces plans prévoient des projets exécutables sur une courte durée, et leurs contenus sont choisis essentiellement avec la participation des citoyens des communes concernées et des élus locaux.

Une enveloppe de USD $5 millions a été allouée à dix (10) communes du Nord-Ouest ;

La ville des Gonaïves avance à grands pas dans l’exécution de son plan spécial. Plusieurs tronçons de route ont déjà été réhabilités, un stade a été construit et le Gouvernement projette d’installer 7 restaurants communautaires et de continuer avec les travaux de rénovation urbaine.

8) Le Gouvernement de la Reconstruction.

Il y a une politique soutenue pour l’amélioration des infrastructures.

Résultats

Construction de plus de 700 kms de route, 20 ponts, 6 aéroports et 4 ports (Route nationale #4, route de La Vallée de Jacmel, Miragoâne – Petite-Rivière-de-Nippes;

Un viaduc à huit voies sera bientôt inauguré à Delmas;

Des travaux pour la construction d’un échangeur routier à Carrefour;

Rénovation de l’Aéroport du Cap-Haïtien ;

Rénovation urbaine au niveau de 14 communes dont Pignon, Saint Raphaël, Limbé, Dondon, Grande Rivière du Nord, Saint Michèle de Latalaye, Ennery, Saint-Marc, Gonaïves, Gros-Morne, Marchand-Dessalines, Hinche, Mirebalais, Las Cahobas, La Vallée de Jacmel.

_Logements sociaux.

Des gains palpables ont été réalisés au niveau de l’habitat. La politique de logements sociaux du gouvernement a permis la construction ou sont en voie de construction des milliers d’unités de logements qui permettent en partie une réduction quasi-totale de la population hébergeant dans les tentes :

Village Lumane Casimir (5 824 unités)

Bowenfield (1 400 unités) — Île-à-Vache (500 unités) — Terrier-Rouge (242 unités) — Ouanaminthe (184 unités) — Quartier-Morin (218 unités).

9) Le renouement avec la croissance économique.

La maitrise du cadre macro-économique et une politique de promotion des investissements dans les secteurs productifs ont favorisé la croissance du PIB de 4.3 % et l’augmentation des exportations de 5 % en 2012- 2013. Le taux de croissance du PIB est de 2.9 % en 2012 et de 2.3% en 2011 suivi d’une chute sévère de 5.4 % en 2010.

Les investissements publics dans le secteur agricole et l’amélioration de l’accès au capital ont contribué à une croissance agricole de 4.5 % en 2013 après une chute de 1.2 % en 2012. Les exportations ont connu un essor sans précédent augmentation de la valeur des exportations de 36% en 2011, 38 % en 2012 et 57 % en 2013 au lieu de 2010.

10) Le Gouvernement ayant fait de la lutte contre la pauvreté extrême une priorité.

Le taux de pauvreté extrême a chuté de façon significative passant de 31% à 24 % en ;

Le taux de mortalité infantile a diminué de 44%, plus rapidement que la moyenne mondiale ;

Réduction de la mortalité maternelle à 157 pour 100,000 accouchements en 2013, contrairement à 350/100,000 en 2005 ;
Environ 6 millions d’abonnés à la téléphonie mobile.

Le taux mensuel de kidnappings est passé de 15.3 à 1.8 entre 2012 et 2014 ;

Haïti occupe le 5ème rang des pays les plus sécurisés de la Caraïbe avec un taux d’homicide de 7.61 tués par 100,000 habitants.

La PNH est passée de 8,000 en 2010 à 11,000 agents en 2014 ;

La prévalence du VIH chez les jeunes de 15 à 24 ans est de 0.9 % en 2012 contre 1 % en 2006.

Le gouvernement a mis en place un plan de réduction de pauvreté extrême tout en tenant compte des objectifs millénaire du développement (OMD).

Voir: HISI, MINUSTHA, United Nations Office on Drugs and Crimes: UNODC

11) Le Gouvernement ayant le mieux maitrisé le cout de la vie.

Au cours de l’administration Martelly/Lamothe l’inflation a été ramenée à 4.8% en 2014.

Or l’inflation moyenne sur président Aristide en 2001- 2003 était de 22% (26% entre 1991-96) et même 25 % durant la transit

12) Le gouvernement le plus pro-environnemental. Dans le cadre de l’environnement et de l’aménagement du territoire,
le Gouvernement s’est évertué à arrêter la dégradation, à restaurer l’environnement et à établir les principes d’aménagement du territoire dans une perspective de développement durable.

Plus de 3 millions d’assiettes et gobelets en mousse de polystyrène ont été saisis en matière de lutte contre les pollutions et de contrôle des nuisances ;

Plus de 3183 hectares de terres reboisées à travers la plantation de 4 millions de plantules. Protection de 5 villes d’Haïti (Ouanaminthe, Chantal, Côteaux, Torbeck, Petite-Rivière-de-l’Artibonite) contre les crues et inondations ;

Création de 2 Aires Protégées de Ressources Naturelles Gérées (Sud et Nord-Est);

Création d’un Parc protégé à Macaya et d’un Parc naturel au Morne Garnier à Canapé-Vert ;

Campagne d’ensemencement aérien (arbres).

Création d’une frontière verte à Carice et Mont-Organisé par la mise en terre de 300 000 plantules ;

Cinquante Cinq «55» Techniciens et Deux Cent Quatre Vingt «280» Agents de Cadre de Vie reçoivent une formation en Techniques de Surveillance Environnementale.

13) Témoignages :

« Nous devons reconnaître les progrès remarquables accomplis depuis le tremblement de terre. Il y a une fin en vue à la souffrance, aux pertes et à la destruction; aux déplacements massifs qui ont suivi le tremblement de terre et à l’épidémie de choléra ».

— Peter de Clercq, Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire en Haïti pour l’ONU