Pillage! Le Pillage d’une Nation pauvre !

Haïti : chronique d’une aide volatilisée

Les Blancs débarquent. Ils redébarquent, aurait dit feu Roger Gaillard. Cette fois, les conséquences de ce débarquement semblent plus terribles que jamais. Ils Ont torpillé, saboté, endommagé. Ils sont même repartis avec l’aide apportée après la catastrophe du 12 janvier. Des promesses fallacieuses. À tout bout de champ. Ils Ont tout repris. On dirait que Le séisme a été comme un autre facteur de richesse pour ces pays déjà riches.

Les Blancs débarquent. Ils redébarquent, aurait dit feu Roger Gaillard. Cette fois, les conséquences de ce débarquement semblent plus terribles que jamais. Ils Ont torpillé, saboté, endommagé. Ils sont même repartis avec l’aide apportée après la catastrophe du 12 janvier. Des promesses fallacieuses. À tout bout de champ. Ils Ont tout repris. On dirait que Le séisme a été comme un autre facteur de richesse pour ces pays déjà riches.

La nouvelle EST tombée comme une douche froide. Elle a fait un tabac dans la presse française. « Mais où diable EST passé l’argent de la reconstruction ? » Tel EST Le titre d’un article sorti cette semaine dans l’hebdomadaire français Courrier international. Ils Ont pété les plombs. Dans cet article, ils Ont détaillé point par point les sommes faramineuses envoyées par certains pays après Le séisme et celles qui Ont été retournées dans leur pays de départ. Crime odieux. Scandaleux. Abject. Comme pour user du langage Des jeunes addictés au rap, « se raboure yo raboure ».

Des organisations non gouvernementales et d’autres groupes organisés en Ont profité pour faire leur beurre. Des gouvernements de certains pays qui semblaient vouloir aider Haïti Ont, selon cet article, mis toute une structure en place pour faire retourner dans leur pays l’aide envoyée en Haïti. Les justificatifs sont de toutes sortes. Des composantes militaires débarquent pour faire on NE sait quoi. Décidément l’humanitaire EST une entreprise très rentable.

Les grands bénéficiaires

D’après cet article de Courrier international, Le principal bénéficiaire de l’aide EST Le gouvernement Des États-Unis. Il en va de même pour les donations Des autres pays. D’abord, les États-Unis Ont consenti une aide de 379 millions de dollars et Ont envoyé 5 000 soldats, selon l’agence américaine en ligne Associated Press, qui a du même coup découvert qu’en janvier 2010 sur chaque dollar dépensé en Haïti, 33 centimes avaient en fait été rendus directement aux États-Unis pour compenser Le coût de l’envoi Des troupes militaires, soit une bagatelle de 125,07 millions de dollars.

Des organisations non gouvernementales publiques et privées Ont up bénéficier de 42 centimes sur chaque dollar envoyé. Save the Children, Le Programme alimentaire mondial Des Nations unies et l’Organisation panaméricaine de la santé en sont les grands bénéficiaires, selon l’Associated Press, citée par Courrier international. Alors que tout se fait au nom du peuple haïtien, les grands bénéficiaires sont les bourreaux. Malgré tout, les victimes continuent d’être accusées.

Les États-Unis Ont décaissé en tout 1,6 milliard pour voler au secours d’Haïti après Le séisme du 12 janvier 2010. Le département de la Défense de ce pays a été remboursé à hauteur de 655 millions de dollars. Le département de la Santé et Des Services a up bénéficier d’une Somme de 220 millions sous prétexte que les États américains devraient fournir Des services aux réfugiés haïtiens. Quels services ? Quant à l’Agence Des États-Unis pour Le développement international (USAID), 350 millions Ont été affectés à l’aide d’urgence qu’elle devrait fournir. Cent cinquante millions sont partis au département de l’Agriculture pour participer à l’aide alimentaire d’urgence et 15 millions au département de la Sécurité intérieure pour couvrir les frais d’immigration. La réalité EST là. La vérité en sortira après une bonne adéquation entre les promesses de toutes sortes et la réalité criante.

Sur les 1,6 milliard de dollars alloués par la première puissance mondiale, 1,385 milliard a été retourné dans ce pays donateur, ce qui représente plus de 85 % de l’aide accordée. Ils se sont auto-aidés, semble-t-IL. L’on comprend très clairement, ou en partie, la lenteur de la reconstruction et les conditions de vie de plus en plus lamentable Des milliers de sinistrés encore croupis sous les bâches. Toutefois, on NE fera jamais if de la responsabilité Des autorités haïtiennes. Leur nonchalance doit être dénoncée.

D’autant plus, selon l’envoyé spécial Des Nations unies pour Haïti, l’aide pour Le fonds humanitaire s’était élevée à 2,4 milliard de dollars. Trente-quatre pour cent de ce montant a été renvoyé aux organismes civils et militaires des donateurs pour l’intervention d’urgence, 28 % attribué à des agences des Nations unies et à des ONG, 26 % alloué à des sociétés privées et à d’autres ONG, 5 % reversé à des sociétés nationales et internationales de la Croix-Rouge, 1 % a été versé au gouvernement haïtien et 0,4 % à des ONG haïtiennes, lit-on dans cet article de l’hebdomadaire français, citant Associated Press.

Les oubliés

Le gouvernement haïtien, les entreprises et les organisations non gouvernementales haïtiennes n’ont reçu qu’une pitance de l’aide envoyée en Haïti après le séisme. Seulement 1 % des dons a été envoyé au gouvernement haïtien. Selon l’agence Associated Press, sur chaque dollar accordé par les États-Unis pour l’aide d’urgence, moins d’un centime est parvenu au gouvernement haïtien.

Des 1 490 contrats attribués par le gouvernement américain entre janvier 2010 et avril 2011, on s’est rendu compte que seuls 23 avaient été accordés à des entreprises haïtiennes. Dans l’ensemble, les États-Unis ont distribué 194 millions de dollars à des sous-traitants, dont 4,8 millions seulement à des sociétés haïtiennes, soit environ 2,5 % du total. Quant aux sociétés privées de la région de Washington DC, elles ont reçu 76 millions de dollars, soit 39,4 % du total.

Il faut également ajouter que plusieurs entreprises internationales ont pu débarquer en Haïti sans avoir jamais eu une expérience en matière de gestion de catastrophes naturelles. C’est le cas de Dalberg Global Development Advisors, qui a bénéficié d’un contrat de 1,5 million de dollars. Alors que des entreprises haïtiennes se voyaient tout bonnement refuser des contrats pour lesquels elles ont postulé.

Par ailleurs, il faut mentionner que d’autres organisations non gouvernementales étrangères ont pu bénéficier de contrats juteux et de sommes faramineuses. La Croix-Rouge américaine (486 millions de dollars), la CHF (8,6 millions de dollars) et Refugees International sont sortis parmi les grands bénéficiaires. Le pays, lui, continue de souffrir. Il est en plein gouffre et semble pris dans son propre piège. Plus les catastrophes naturelles se multiplient, plus les riches deviennent plus riches. À quand l’arrêt de ce cercle vicieux ? Les Blancs se préparent probablement à redébarquer.

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1 thought on “Pillage! Le Pillage d’une Nation pauvre !

  1. Je recommande aux lecteurs de lire l’ouvrage de Tibor Mende intitule” De l’aide a la recolonisation” dans lequel il y a un chapitre qui tarite ce probleme.

    “Qui aide qui et pourquoi?”

    Apres la lecture, chacun comprendra le mecanisme de fonctionnement de l’aide internationale.Cela a toujours ete ainsi.Personne ne viendra change l’ordre des choses.On qu’une seule porte de sortie, celle de rejetter les offres et de s’atteler au travail.Il faudra suspendre a se batailler les uns contre les autres.De s’unir franchement comme les citoyens d’une meme nation.Autrement, on est livre, on s’est livre comme des brebis qui vont a l’abbatoir.

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