Les premiers Juifs en Haiti

  • vendredi 3 mai 2013 03:12
  • Écrit par Maisond’haiti

Haïti recevait les Juifs qui fuyaient l`Inquisition comme probablement Christophe Colomb et la majorité de son équipage et le 1er juif est ainsi Luis de Torres, l’interprète de Colomb en 1492. Après sa conquête par la France en 1633, elle voit affluer bien des juifs hollandais du Brésil venus développer les plantations de sucre de canne et dont beaucoup sont d’ex-marranes d’Espagne.

Malgré les édits de 1615, 1683 et 1685 ordonnant de chasser les juifs des Îles françaises d’Amérique, des juifs, commerçants et industriels, y résident encore à la faveur de “lettres de naturalité” et par intérêt économique. Au milieu du 18e siècle, les juifs sont de retour, mais, dès 1804, la révolte d’esclaves menée par Toussaint L’Ouverture les en expulse à nouveau. Les belles années des Juifs en Haïti

À partir de 1830, des juifs fuyant les pogroms polonais et bien d’autres (Liban, Syrie, Egyte) y trouvent refuge. Ils s’installent près des ports pour travailler surtout dans le commerce. On a découvert les ruines d’une synagogue clandestine dans la ville de Jeremie et de pierres tombales juives à Cap Haitien et Jacmel. En 1915, on compte 200 familles juives en Haïti, nombre qui baissera avec l’occupation américaine et leur départ vers les Amériques.

Juifs et Haïtiens qui ont connu chacun la tragédie de l’esclavage ont produit au cours de leur histoire des mythes presque comparables. Comme le zombi haïtien, le mythe du Golem incarne le fantasme de l’homme transformé en automate, asservi à un maîtreDès 1937, Haïti délivre généreusement visas et passeports aux émigrés européens fuyant le nazisme et l’Île atteint les 300 familles qui y resteront jusqu’aux années 60. Les années 60, temps de la richesse et des espoirs de grand développement ultérieur d’Haïti ! On y rencontrait de nombreux noms juifs : Cohen, Khan, Weiner, Dreyfus, Hilel, Cardozo, Pereira, Goldman, Monsanto, Alvarez, Hakim, Silveira, dont, hélas, la majorité avait oublié leurs origines ethnoreligieuses. Ils partiront progressivement, devant la crise persistante et pour favoriser les mariages de leurs enfants entre juifs.

Ceux qui restent la quitteront pour Panama ou les USA, au début des années 2000, du fait des vagues de violence. Il reste aujourd’hui moins d’une centaine de juifs en Haïti sur 8,5 millions d’habitants, dont les Weiners (exportateurs de café) et les Salzmanns (réfugiés d’Autriche).

Gilbert Bigio, un homme d’affaires en retraite de Pétionville (Port au Prince) , dirige la Communauté, arborant un beau drapeau d’Israël dans son jardin, et y a marié sa fille il y a 10 ans. Les coordonnées de la Communauté sont : “Jewish Community of Haiti” P.O. Box 687. Port-au-Prince. Tel. : code local puis 509-1-20-638 Haïti et les Juifs : un destin commun !

Les Haïtiens ont toujours montré un grand respect pour la religion juive et une grande amitié pour les juifs. Les juifs fils de déportés se sentent en affinité avec cette république fondée par d’anciens déportés, avec comme une complicité imaginaire entre le destin juif et le destin haïtien.

Beaucoup de grandes familles ;les Sefarades (juifs sud) ont transité ici a savoir les Begin (on trouve même une habitation près de la Vallée de Jacmel qui s’appelle ainsi,,référence dans l’ ancien annuaire téléphonique Téléco) les Lazare (banque Lazarre en France) les Gradis (banquiers en France )

J uifs et Haïtiens qui ont connu chacun la tragédie de l’esclavage ont produit au cours de leur histoire des mythes presque comparables. Comme le zombi haïtien, le mythe du Golem incarne le fantasme de l’homme transformé en automate, asservi à un maître. Comme les juifs de Prague, de Russie ou de Pologne survivaient autrefois dans le shtetl avec l’énergie du désespoir et la force de la tradition, les paysans haïtiens aujourd’hui s’élèvent au-dessus des pesanteurs du quotidien par l’imaginaire. Ils s’entourent de miracles et de mythes surprenants. À l’instar du dibbouk juif, l’esprit du vaudou haïtien plane sur la vie de tous les jours comme une ombre portée.

Haïti avait, après moult atermoiements, voté en faveur de la création d’Israël en 1947 à l’ONU. Israël et Haïti ont des liens diplomatiques solides et l’ambassade est localisée au Panama pour des raisons de synergie. Yerouchalmi

Beaucoup de grandes familles Sefarades (juifs sud) ont transité ici a savoir les Begin (on trouve même une habitation près de la Vallée de Jacmel qui s’appelle ainsi,,référence dans l’ ancien annuaire téléphonique Téléco) les Lazare (banque Lazarre en France) les Gradis (banquiers en France ) la communauté de Curacao Delegua ,le Dr Isaac Cardozo comme; rabbin en Haïti , les autres noms qu’on retrouve Faxardo, Pereira, Almeyda, Dacosta., Fonseca , Leon, D’meza , Perez , Lopez , Crespo, Henriquez , Nunes , Levy, Cohen, D’ Aguilar a un moment donné (un des hommes les plus riches du temps de la colonie ),Depas, Naar, Campos, Cahen, Da Sylva – Juifs Ashkenazes( Nord ),Anglais: Moravia et Leys, Autrichien Fisher.

Références : Locker par C.Schomberg

Asusi lire la vie d’Isaac Moron Henriquez dont la ville de Moron porte le nom pres de Jérémie sur agh.qc.ca

Sources et réseaux Sociaux

Louis Mercier

Infos:C.Schomberg et Maison d’haiti

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