Au point où en est aujourd’hui le ministre Nesmy Manigat dans sa course folle à l’enrichissement personnel et au dévoiement de l’éducation en Haïti, on  se demande si, à défaut d’une pensée, il y a un cœur chez cet homme qui pourrait lui dicter des sentiments de pitié à l’égard de la jeunesse haïtienne, de son avenir et de l’avenir du pays.

Quoiqu’il en soit, il faut tirer la sonnette d’alarme et dénoncer l’œuvre néfaste de ce ministre qui fait tout, avec le soutien de complices haut placés, pour désorganiser le système éducatif sous prétexte de le rationaliser.

La tactique de l’homme, c’est de passer d’un point à un autre, sans se soucier le moins du monde de procéder à une quelconque évaluation. Cela s’appelle la fuite en avant. En marchant, on donne l’impression d’aller quelque part. Pourtant, ce qui est certain, c’est la dilapidation des maigres ressources de la nation, affectées à des projets sans objets et impacts positifs sur l’amélioration du système éducatif. Quant aux ressources de l’aide internationale et des fonds de l’éducation, alimentées par les taxes perçues sur la diaspora, le ministre ne se prive pas d’en puiser à pleines mains, ces derniers temps en accord avec son compère du ministère de la jeunesse et des sports.

Après avoir supprimé les évaluations au niveau de la classe de Première, le ministre Nesmy Manigat s’apprête à généraliser ce qu’il appelle le Nouveau Secondaire.

Qu’il faille moderniser l’éducation et s’écarter du mandarinat qui l’affecte, c’est un fait reconnu. Mais couper l’arbre lorsqu’on veut atteindre une branche, ça c’est autre chose. Au niveau éducatif, c’est un crime. Le ministre va-t-il pris en compte les déficiences et lacunes de l’éducation dans la majorité des écoles et lycées, des disciplines concernées?

Les évaluations qui jouaient le rôle de contrôle du système en lieu et place de l’inspectorat et des directions fantômes du Ministères, ayant été supprimées, ou va le système sinon vers un engorgement en classe de philo qui aura un effet immédiat sur l’ensemble, ce, dès la prochaine année.

Dieu merci, l’alternance démocratique aidant, Nesmy Manigat ne sera plus à la tête de ce ministère. Mais le mal sera fait et sera bien difficile à corriger.

Nesmy Manigat veut aller plus loin. Généraliser un Nouveau Secondaire dont les traces ne sont nulle part dans le secteur public et qui suscite force critiques dans le secteur privé. Et puis, à deux mois de la réouverture des classes, alors que manuels, méthodes, curricula et enseignants ont bien peu à voir avec ce Nouveau Secondaire, Monsieur Manigat veut généraliser. Bien entendu, en passant un juteux contrat à un cadre du Parti du Premier Ministre Evans Paul, soit 400.000 dollars américains pour l’évaluation d’un Nouveau qui est bien ancien et ancré dans la corruption.

C’est le cas de se demander si Nesmy Manigat n’est pas en quête d’un parti à acheter pour se positionner comme candidat à la présidence ou au poste de Premier Ministre?

Muon fèk ko manse wè nan péyi a. Cependant, Nesmy Manigat et consorts devrait savoir que l’argent du PESUGO provient de taxes collectées aux États-Unis, sur des contribuables travaillant aux USA. Les dossiers sont là. Sur une plainte enregistrée aux USA, ils devront répondre de leurs crimes.

Le TAPAGE FAIT AUTOUR DE 85 ECOLES EXCLUES DU PSUGO N’EST QUE DE LA POUDRE AUX YEUX POUR OCCULTER LE PLUS SCANDALEUX DOSSIER DES ANNALES DE LA CORRUPTION DANS LE SYSTÈME EDUCATIF HAITIEN.
Car, le ministre doit faire la lumière sur plus de 600 écoles fantômes, près de 1200 avec des effectifs inventés.

DE QUELLE STRUCTURE RELEVAIENT CES ECOLES AU SEIN DU MINISTERE? POURQUOI ET A QUELLES FINS A-T-ON ECARTE LES DIRECTIONS DEPARTEMENTALES DE LA MISE EN OEUVRE ET DE LA GESTION DU PESUGO?

TROP, C’EST TROP, MONSIEUR LE MINISTRE MANIGAT.

On aura beau distribué des contrats, financé des foires, des séminaires-bidons, des écrivains et journalistes stipendiés, le dossier PESUGO n’entrera pas dans l’oubli.

Y A-T-IL PLUS GRAND CRIME QUE D’ATTENTER À L’ÉDUCATION ET À LA FORMATION DE LA JEUNESSE DU PAYS?