Le secteur démocratique ne doit pas se servir de Petrocaribe pour orchestrer un dechoukaj – VIDEO

17 octobre :

Le secteur démocratique ne doit pas se servir de Petrocaribe pour orchestrer un dechoukaj

Des manifestations sont annoncées un peu partout dans le pays pour le 17 octobre prochain. Le prétexte avancé est de dénoncer le gaspillage des fonds PetroCaribe. Sur les réseaux sociaux, des internautes tentent de se mobiliser afin de donner une ampleur inédite à cette journée de manifestation. Si l’initiative est louable, son objectif inavoué ou encore sa récupération par des secteurs ne l’est pas. Il n’est plus un secret que le secteur démocratique ne porte pas ce régime dans son cœur. C’est normal dans une culture démocratique. Ce secteur jure par tous les saints pour contraindre ce régime à laisser le pouvoir.

Le PetroCaribeChallenge, initié par des jeunes soifs de justice sociale, est un pain béni offert à ces anarchistes qui y voient une occasion de parvenir à leurs fins. Le 17 octobre, comme l’a annoncé Schiller Louidor, Lavalas se prépare à orchestrer ce qu’il sait mieux faire « l’anarchie ». Ils veulent obtenir le départ de Jovenel Moïse et ainsi pouvoir accéder à la présidence par un gouvernement de transition après avoir échoué aux élections de 2010 et de 2016.

C’est ce qui explique cette alliance contre nature formée d’anciens GNB (André Michel, des intellectuels et des étudiants de l’UEH) mettre le chaos dans le pays. D’ailleurs, les différentes manifestations convoquées par ce secteur, qui s’autoproclame « démocratique et populaire » se termine dans la violence et dans des affrontements avec les forces de l’ordre. PetrocaribeChallenge a perdu le contrôle du mouvement depuis fin août.

Tout le monde est d’accord qu’il faut une lumière sur l’utilisation des fonds PetroCaribe. En revanche, on ne peut pas accepter que des anarchistes reproduisent un 6 et 7 juillet dans le pays alors que le pays vient de subir un séisme causant la mort d’une vingtaine de personnes. Les émeutes de juillet, résultant d’un colère légitime, s’accompagnent malheureusement d’un ensemble de conséquences désastreuses. Des familles ont été endeuillées, plusieurs milliers de personnes sont au chômage, l’économie haïtienne a reculé, nous avons pris un retard évalué à un milliard de dollars.

Parlant du séisme, les PetroChallengers qui se disent vouloir au bonheur du pays n’ont même pas publié une note de sympathie aux victimes de Port de paix, de Gros-Morne et de Saint Louis du nord. Ils n’ont pas supporté la campagne de collecte de sang lancée par des volontaires pour voler au secours des blessés. Ils n’ont réalisé aucune levée de fonds pour aider les enfants à retourner à l’école. Pourtant ils attendent #AyitiNouVleA. Aujourd’hui, ces gens sont devant l’histoire. Ils doivent se démarquer de cette initiative anarchiste en permettant à la population de faire la part des choses. Sinon ils doivent assumer les passifs du dechoukaj annoncé pour le 17 octobre.

Share:

Author: `